Projet de thèse intitulé « Participation, Simulation, Pouvoir. Comprendre les modalités de circulation du pouvoir à l'oeuvre dans les systèmes d'irrigation au Vietnam » - Léo Biré
Ce vendredi 17 novembre à 11h, Leo Bire nous présentera son projet de thèse intitulé « Participation, Simulation, Pouvoir. Comprendre les modalités de circulation du pouvoir à l'oeuvre dans les systèmes d'irrigation au Vietnam ». Leo débutera sa thèse en sciences sociales/géographie sociale (avec des méthodes interdisciplinaires géographie, anthropologie du développement, sciences de l’informatique) le 1er décembre 2023, sous la direction de Jean-Philippe Venot. Il sera principalement basé au Vietnam à l'université de l'irrigation dans le LMI ACROSS (Advanced Comptuational Research On Sustainability Sciences).
La présentation se fera en présentiel à Lavalette, salle Aquademie (Bat. Confluences) et en distanciel via le lien suivant : https://inrae-fr.zoom.us/j/9360422925
Le 17 novembre 11h00 : Participation, Simulation, Pouvoir. Comprendre les modalités de circulation du pouvoir à l'oeuvre dans les systèmes d'irrigation au Vietnam
Résumé : Ce projet de recherche s’intéresse aux systèmes d'irrigation vietnamiens au prisme du « cycle hydro-social » (Budds et al., 2014), c’est-à-dire à travers la manière dont les relations de pouvoir guident les modalités de gouvernance de ces systèmes et la façon dont le pouvoir émerge et circule au sein des catégories d’acteurs qui les composent. Il aborde le thème du pouvoir à travers la gestion participative de la ressource en eau, obligatoire au Vietnam depuis 2004, qui connaît des applications contrastées dans le pays. Ce projet de recherche postule que l’utilisation de jeux sérieux informatisés auprès des acteurs de cette gestion (gestionnaires et irrigants) aiderait à engager le dialogue sur la gestion participative de l’eau, et permettrait la création d'événements propices à l’expression de processus de négociation, autrement difficilement accessibles. La thèse explore donc l’usage des simulations participatives en se situant à l’interface de plusieurs champs de la géographie environnementale, notamment la political ecology, les Socio-Technical System Theories, et certaines logiques propres à l’approche critique de la modélisation d’accompagnement.