En 2018, quelques mois avant le premier référendum pour la pleine souveraineté, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a lancé la co-conception de la première politique de l'eau du pays sur la base d'une large consultation qui a impliqué 1 calédonien sur 600, la politique de l'eau dite localement « Politique de l'eau partagée ».

Pour en savoir plus : cliquez ici

L'INRAE recrute un chargé de mission pour un post-doctorat de 12 mois qui sera accueilli à l'UMR G-EAU.

Ce post-doc se fait dans le cadre du PC7 du PEPR One Water et a pour objet une évaluation de la pertinence des démarches transdisciplinaires pour faire émerger une gouvernance de l'eau informée par le concept de bien commun.

C'est une belle opportunité de rejoindre un collectif de réflexion sur les questions de gouvernance de l'eau et de transdisciplinarité.

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!!! DEADLINE pour Candidater : 02/04/2025 !!!

Lors du Vendredi Découverte du vendredi 28 mars à 11h, Hana Lamouchi nous présentera ses travaux intitulés : "Thé de fumier artisanal dans les pratiques de ferti-irrigation en Tunisie : Diversité des méthodes de fabrication et effets sur deux cultures maraichères".

 

Résumé :
En Afrique du Nord,lespetits agriculteurs sont confrontés à de multiples contraintes, notamment une pression croissante sur les ressources naturelles, en particulier les sols et l’eau. À cela s’ajoute un accès limité aux engrais minéraux, souvent coûteux et parfois indisponibles, compliquant davantage la gestion des exploitations agricoles. Face à ces défis, les agriculteurs développent des solutions innovantes. Parmi ces innovations, le thé à base de poudrette de fumier (HMT, pour Homemade dry Manure Tea) est largement utilisé. Cette pratique consiste à macérer du fumier séché dans l’eau, suivie d’une filtration. La solution obtenue est ensuite appliquée aux cultures maraîchères ou arboricoles, généralement via un système d’irrigation goutte-à-goutte. Bien que largement répandue en Tunisie, cette pratique reste encore peu étudiée scientifiquement. Dans ce contexte, cette thèse vise à combler le manque de connaissances sur les HMTs. Le premier objectif est d’explorer la diversité des méthodes de fabrication utilisées par les agriculteurs et d’établir une typologie de ces pratiques. Le second objectif est d’évaluer les effets agronomiques des HMTs sur des cultures modèles, en examinant leur potentiel en tant qu’alternative ou complément à la fertilisation conventionnelle. Une première expérimentation en chambre de culture a permis d’évaluer une recette spécifique de HMT sur la croissance d’épinards. L’application de HMT à une dose "paysanne" a produit des effets similaires à une dose équivalente de fertilisant synthétique en termes d’apports d’azote (N), de phosphore (P) et de potassium (K). En revanche, une dose élevée de HMT a inhibé la croissance. Pour mieux comprendre la diversité des méthodes de fabrication, 62 enquêtes ont été réalisées auprès d’agriculteurs répartis dans trois grandes régions bioclimatiques de la Tunisie. Une analyse des correspondances multiples suivie d’une classification hiérarchique a permis de distinguer quatre grandes catégories de recettes, différant selon le type et l’âge du fumier, le ratio eau/fumier, la durée de macération, l’aération éventuelle et l’ajout d’additifs. Afin d’évaluer les effets des différentes recettes, dix HMTs représentatifs de cette diversité ont été fabriqués et caractérisés en laboratoire (pH, CE, macro- et micronutriments), puis appliqués en serre sur des plants de tomate (Solanum lycopersicum L.). Les mesures de croissance (hauteur, biomasse sèche, phénologie) ont montré que tous les HMTs améliorent significativement la croissance des plantes, souvent plus efficacement qu’un apport de N minéral seul. L’effet des HMTs dépend néanmoins de leur composition, notamment du rapport P/N et de la disponibilité en phosphore. Les résultats confirment le potentiel agronomique des HMTs dans toute la gamme testée, tout en soulignant l’importance de maîtriser leur formulation et les doses appliquées. Une gestion rigoureuse des pratiques de macération et des quantités appliquées est indispensable pour éviter des effets de toxicité. En conclusion, les HMT apparaissent comme un fertilisant organique artisanal prometteur. Ils peuvent se substituer, au moins partiellement, aux engrais minéraux et contribuer ainsi à une transition agroécologique de l’agriculture tunisienne, et plus largement, à celle d’autres régions du monde.
 
 

La présentation aura lieu à la fois en présentiel, sur le site Hydropolis Lavalette en salle Aquadémie, 361 rue JF Breton - BP 5095 - 34196 Montpellier cedex 5 et en distanciel via le lien ci-après.

https://ird-fr.zoom.us/j/92505334421?pwd=VO5egHPqcS7WnkvENUTsCSUUlHCd9n.1

Lors du prochain Vendredi Découverte qui aura lieu ce vendredi 21 mars à 11h, Charlotte Hemingway et Laurent Ruiz nous présenteront : " Compter l’eau dans les territoires : comment, pourquoi, pour qui ?"

 

Résumé :
Cette présentation a pour objectif de discuter un projet d’article à soumettre à « Journal of Hydrology » portant sur l’évaluation de la durabilité de la gestion de l’eau dans les territoires agricoles irrigués par l’eau souterraine. Nous partons du constat que si on s’accorde à considérer que l’estimation des stocks et flux d’eau bleues et vertes est essentielle pour une meilleure gestion de l’eau dans les territoires, les exercices de « water accounting » permettent une bonne vue d'ensemble des usages de l'eau d'un bassin versant et d'identifier les secteurs d'activité qui utilisent le plus la ressource et de mettre ainsi en avant des secteurs prioritaires, mais ils restent peu nombreux, complexes à mettre en oeuvre et leurs potentiel pour améliorer la gestion de l'eau discutables. Nous faisons l’hypothèse que ceci est dû au fait que la quantification détaillée des entrées et sorties d’eau d’un bassin versant est non seulement très complexe, mais aussi que la façon d’en présenter les résultats ne permet pas de faire ressortir les enjeux les plus importants.

Nous proposons une nouvelle approche, en nous basant sur l’étude d’un territoire semi-aride du sud de l’Inde, où le développement de l’agriculture irriguée a été permis par l’exploitation de l’aquifère de socle. Cette approche repose sur une méthode simplifiée du bilan hydrique, appliquée d’abord à l’échelle des parcelles, puis agrégée à celle des exploitations agricoles et du territoire. À partir de ce bilan, nous évaluons le rôle des différentes catégories sociales d’agriculteurs et d’éleveurs dans la production et la consommation d’eau « bleue » - à travers leur impact positif ou négatif sur la recharge de la nappe. Cette approche permet de mettre en évidence le rôle des surfaces pluviales dans le maintien de la ressource en eau, en les considérant comme des zones « productrices » d’eau (recharge de l’eau souterraine) – alors que dans le water accounting classique, elles sont considérées comme des consommatrices peu productives de l’eau « verte ». Surtout, elle permet d’aborder les inégalités sociales entre irrigants et non-irrigants et propose d’intégrer la question des « non-usagers » de l’eau dans la gouvernance de la ressource en eau souterraine.

 

La présentation aura lieu à la fois en présentiel, sur le site Hydropolis Lavalette en salle Aquadémie, 361 rue JF Breton - BP 5095 - 34196 Montpellier cedex 5 et en distanciel via le lien ci-après.

https://ird-fr.zoom.us/j/92505334421?pwd=VO5egHPqcS7WnkvENUTsCSUUlHCd9n.1

Le projet ESTHER étudie l’impact des eaux souterraines sur la température des cours d’eau et leur rôle dans la création de refuges thermiques, essentiels à la biodiversité aquatique.

Actuellement déployée sur l’Argens (Var), cette mission repose sur un dispositif de capteurs permettant de cartographier les arrivées d’eau souterraine en mesurant les variations de température du lit de la rivière. Ces données sont ensuite comparées aux relevés effectués en continu par des capteurs fixes installés sur les rives.

Pourquoi c’est important 
Ces analyses permettront de mieux comprendre les échanges entre les eaux souterraines et de surface, un enjeu clé pour la préservation des écosystèmes aquatiques face au changement climatique.

Découvrez ci-dessous la top vidéo réalisée par notre hydrogéologue Adrien Selles du BRGM & UMR G-eau ? ?

https://www.youtube.com/watch?v=LJk8zQfch5Y

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