En effet, l’ACS repose sur (i) une diversification des cultures de rente, ce qui en soit représente un levier fort d’adaptation des systèmes au CC, (ii) la réduction, voire la suppression, du travail du sol, qui impacte positivement le fonctionnement hydrique des sols et (iii) la couverture maximale des sols par l’implantation de cultures de service en période d’interculture.
Ce dernier levier est probablement celui qui génère les services écosystémiques (SE) les plus importants, à la fois de soutien (acquisition/libération d’éléments nutritifs, structuration, amélioration globale de la fertilité des sols, …) et de régulation (stockage de C dans les sols, effet albédo, cycle de l’eau, régulation de bioagresseurs, …) et constitue véritablement un axe majeur de reconception des systèmes dans une dynamique de transition agroécologique. Pour autant les niveaux de performances liés aux couverts végétaux sont très aléatoires et les échecs sont courants, spécifiquement en climat méditerranéen alors même que les effets du CC sont déjà largement manifestes, en particulier sur la disponibilité de la ressource en eau.
Les enjeux scientifiques principaux de ce travail de thèse sont (i) de mieux comprendre les niveaux de SE fournis par une diversité de couverts végétaux en les quantifiant de façon dynamique au cours de la période d’interculture durant laquelle ils sont implantés ; (ii) de quantifier les effets d’une irrigation stratégiquement positionnée sur ces couverts pour esquiver les problématiques de germination-levée sur les niveaux de SE obtenus et (iii) d’intégrer ces processus dans le modèle d’optimisation de l’irrigation Optirrig.
Mots clés : Services écosystémiques, Couvert d’interculture, Irrigation, Agriculture de conservation des sols, Agroécologie
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