Dans le contexte des changements globaux, d’amplification des phénomènes extrêmes et d’accroissement de la population, la pression sur les ressources en eau douce augmente. Il est donc essentiel d'explorer les moyens d'améliorer la recharge des nappes phréatiques, pour pouvoir en faire une stratégie d’adaptation. Les mesures naturelles de rétention de l'eau (NWRM en anglais) offrent une série de solutions pour favoriser la recharge naturelle. Néanmoins, des obstacles techniques et sociétaux à la mise en œuvre de ces mesures subsistent (impact sur la qualité de la ressource en eau souterraine, coût de mise en œuvre, acceptabilité par la société). La thèse s'organise autour de la question suivante : Quelle est la capacité des NWRM à augmenter la recharge ? Elle se focalise sur la modélisation hydrodynamique et géochimique comme outil pour l'évaluation de l’impact des NWRMs sur la ressource en eau souterraine. Elle a pour objectif d’explorer l’intérêt de la mise en œuvre de divers types de NWRMs, dans des contextes géographiques et hydrogéologiques théoriques et d’analyser l’évolution de leurs performances face à des projections climatiques futures. Sur la base des résultats de cette analyse, l'efficacité d'une ou plusieurs de ces mesures sera testée sur un cas d'étude réel : l'aquifère de la plaine de la Vistrenque (en contexte climatique méditerranéen), en considérant des scénarios de demande en eau co-construits avec les acteurs du territoire et l’évolution climatique future. L'encadrement de la thèse est prévu avec une direction au niveau du BRGM (UMR G-Eau) et de l'Université de Nîmes (UPR CHROME). Cette thèse est financée dans le cadre du projet RECHARGE du programme One Water. Mots clés : NWRM, aquifère, recharge, modélisation, transport de contaminant
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