Magalie Bourblanc à soutenu son Habilitation à Diriger des Recherches en Science Politique, le lundi 13 septembre 2021 à 13h30 à l'Institut d'Etudes Politiques de Bordeaux - salle A208, 11 Allée Ausone, 33600 Pessac, devant le jury composé de :

  • Corinne Delmas, Professeure de Sociologie, CENS, Université de Nantes
  • David Demortain, HDR en Science Politique, Directeur de Recherche INRAE, LISIS, Université Paris-Est Marne-la-Vallée (rapporteur)
  • Céline Granjou, HDR en Science Politique, Directrice de Recherche INRAE, LESSEM (rapporteure)
  • Emmanuel Henry, Professeur en Science Politique, IRISSO, Université Paris-Dauphine/Institute for Advanced Study, Princeton (rapporteur)
  • Pieter Leroy, Professeur en Science Politique, Radboud Universiteit Nijmegen/ Professeur Invité à l’Institut d’Etudes Avancées de l’Université de Bordeaux
  • Antoine Roger, Professeur en Science Politique, Sciences Po Bordeaux/Centre Emile Durkheim (garant)
  • Andy Smith, Directeur de Recherche en Science Politique, FNSP, Sciences Po Bordeaux/Centre Emile Durkheim
 
Résumé :
Ce mémoire inédit est consacré à la question du rôle de l’expertise écologique au sein de l’action publique, en particulier au sein des politiques publiques de l’eau. Dans un contexte où les échanges et interactions entre la science et le politique n’ont jamais été aussi soutenus qu’à l’heure actuelle, le rôle de l’expertise scientifique en particulier est depuis quelques décennies de plus en plus au centre des préoccupations de la science politique. Pourtant force est de constater que malgré l’importance de plus en plus reconnue de cet objet pour la science politique, les savoirs scientifiques qui constituent cette expertise restent encore largement hors champ : ils demeurent encore trop souvent une boîte noire.


La nouvelle sociologie des sciences (aussi appelée Science & Technology Studies-STS) a été d’un grand secours pour ouvrir cette boîte noire. Elle n’a eu de cesse de souligner la part de politique qui se joue dans ce processus de production des connaissances, et de démontrer à quel point les facteurs techniques, sociaux, politiques et économiques sont inextricablement liés au cœur de ce processus. Certains auteurs, en particulier ceux intéressés par la science à destination politique (regulatory science), ne se sont pas contentés de mettre en évidence la dimension socio-politique de la production des savoirs mais se sont également intéressés à leurs effets en retour au niveau politique. S’ils ont parfois péché par un manque d’attention à certains facteurs structurels tels que les asymétries de ressources et de pouvoir entre acteurs et organisations au sein du politique, ils ont eu le mérite de mettre au centre des débats la question de la matérialité dans les sciences sociales. Cet intérêt pour la matérialité est également au centre des préoccupations de la sociologie de l’instrumentation de l’action publique qui entend se pencher, quant à elle, sur les objets techniques comme mode d’expression plus discrète du politique dans la fabrique des politiques publiques.


Ce mémoire à visée programmatique repose la question de ce que fait l’expertise à l’action publique en croisant les approches de ces deux littératures complémentaires que sont l’approche par l’instrumentation de l’action publique et celle en STS. Les apports respectifs de ces deux littératures pourront être favorablement combinés au-travers de l’intérêt porté aux savoirs outillés. En effet, c’est en empruntant au courant de l’instrumentation technique l’idée de prêter attention à l’outillage de l’expertise et à la sociologie des sciences l’idée de s’intéresser à la construction des savoirs de l’expertise que nous avons forgé le concept de « savoir outillé ». A la différence du courant de l’instrumentation de l’action publique, la notion de savoir outillé s’intéresse très en amont, aux étapes de production de la science et des savoirs experts. Par rapport aux STS, la notion de savoir outillé prend en compte le déjà-là de l’action publique : ses cadres, ses acteurs, ses institutions, et sa vision du monde, en somme tout ce qui fait l’épaisseur socio-politique des instruments.


La plupart des travaux autour de l’expertise à destination politique évoquent des effets de cadrage produits par l’expertise scientifique au sein de l’action publique. Le concept de savoirs outillés permet d’aborder ces effets de cadrage mais aussi d’aller au-delà pour étudier des effets plus directement liés à leur dimension matérielle. Nous relions ici cette dimension matérielle aux spécificités des politiques de l’environnement. Leur lien aux objets de nature et au territoire fait que les assemblages socio-techniques produits autour de l’expertise scientifique sont difficiles à stabiliser au départ. Il en découle qu’ils s’avèrent relativement peu négociables par la suite lors de leur circulation dans diverses administrations publiques : la complexité et le niveau d’incertitude qu’ils doivent gérer est telle que cela favorise l’inertie plutôt que les opportunités d’ajustements ou de re-définition. Nous évoquons dès lors la dynamique des effets institutionnels produits, à savoir des effets verrou et plus généralement des effets de dépendance aux savoirs outillés au sein de l’action publique. A l’appui de cette discussion, nous sommes partis de propositions développées sur des terrains en France et en Afrique du sud, autour notamment de la question des pollutions diffuses agricoles, des problèmes d’eutrophisation et d’algues vertes et des débits écologiques dans les rivières.


En recourant au concept de savoirs outillés pour analyser l’expertise scientifique comme opérateur du changement (ou de la résistance au changement) au sein de l’action publique, on s’écarte d’une sociologie plus classique des transferts de normes ou de la traduction, centrée sur des acteurs intermédiaires ou passeurs. Ce mémoire inédit s’interroge enfin sur l’opportunité d’esquisser dans le sillage de ce concept de savoirs outillés une science politique moins anthropocentrée : une science politique environnementale en quelque sorte de la même façon qu’il existe par exemple une sociologie environnementale autour de cette injonction au « bring the material back in » dans les études sur les problèmes d’environnement.

Les zones côtières méditerranéennes concentrent de nombreux enjeux territoriaux relatifs aux ressources en eau et en sol, aux productions agricoles, aux espaces naturels remarquables, à l’urbanisation et au tourisme. La préservation et le développement de ces zones impliquent une recherche d’équilibres entre besoins et disponibilité des ressources et des espaces pour les différents usages. Cette recherche d’équilibres est à opérer en conditions de changement global, climatique et d’usage des terres.

Bruno Cheviron a soutenu son Habilitation à Diriger les Recherches intiulée : "Modélisation physique des transferts dans l'environnement : l'eau comme vecteur de la chaleur, des solutés et des sédiments"

Le 15 juillet 2021 à 14h00 en visio-conférence

devant le jury composé de :

Rapporteurs

  • Isabelle Cousin, Directrice de Recherche, INRAE Orléans, Directrice de l'UR SOLS, Thématique : Physique du Sol
  • John Wainwright, Full Professor, Durham University, Department of Geography, Thématique : Hydrologie, Erosion
  • Stéphane Zaleski, Professeur, Paris Sorbonne Universités, Institut d'Alembert, Thématique : Méthodes numériques, Physique

Examinateurs

  • Nadia Carluer, IPEF, INRAE Lyon, UR RiverLy, Thématique : Hydrologie, Transferts de solutés  
  • Mohamed Naaim, Directeur de Recherche, Chef du Département AQUA d'INRAE, Thématique : Ecoulements à surface libre,

Ecole Doctorale GAIA

  • François Colin, Professeur, Montpellier SupAgro, UMR G-EAU, Thématique : Eau, Sol, Environnement

 

Résumé

Les versants sont traversés par des flux multiples entre leurs différents objets (parcelles, sol, nappes, rivières, ravines, végétation) avec l'eau comme vecteur principal des transferts, qui concernent également la chaleur, les solutés et les sédiments. Ces transferts se produisent sur une très large gamme d'échelles d'espace et de temps, ils sont le fruit de processus physiques très différents, dont la modélisation fine fait appel à plusieurs disciplines (physique du sol, hydrologie, érosion, agronomie) quand une compréhension plus globale nécessite des ponts entre disciplines, dans la recherche d'une vision intégrée. Mes travaux se sont d'abord situés à l'échelle de la pièce élémentaire du puzzle, celle des formalismes et méthodes numériques complexes, avant de voyager à travers les échelles et disciplines mobilisées dans l'équipe OPTIMISTE, l'UMR G-EAU, le périmètre Eau-Agriculture et le Département AQUA, avec toujours un appétit pour les approches transverses et méthodologiques, ce qui me porte naturellement vers des tâches d'animation scientifique.

Une partie de mon projet est de connecter le passé à l'avenir en alimentant nos recherches actuelles sur l'irrigation avec des compétences particulières (géophysique, solutés, maths de la gestion du temps réel) mais aussi en supervisant la mise en œuvre d'un développement collaboratif et ouvert de nos outils, en particulier pour un upscaling forcément plurisdisciplinaire : modélisation spatialement distribuée à l'échelle du territoire, par exemple en initiant la création d'un "simulateur de périmètre irrigué".

L'autre partie de mon projet est de revenir vers du "modèle physique" (équations des écoulements à surface libre, érosion et transport dans les écoulements minces, échanges thermiques des îlots de fraicheur en milieu urbain) sans perdre le lien avec le contexte agricole, mais en explorant de nouvelles directions.

Marielle Montginoul, économiste au sein de l’UMR G-EAU et Présidente du conseil scientifique de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, intervient lors de cette journée d'échanges, le 29 juin 2021, en tant que GRAND TEMOIN, sur le thème "Tensions sur la ressource : jouons collectif !"

Pour en savoir plus, télécharger le programme ci-contre :

Hind Ftouhi a soutenu sa thèse de doctorat intiulée « Des jeunes ruraux en quête d’autonomie, de reconnaissance sociale et de construction du territoire  - Cas de la plaine du Saïs, Maroc »

La thèse a été dirigée par les Professeurs HAMIMAZ Rachid, MAHDI Mohamed et KADIRI Zakaria au sein de l'Unité d'accueil "Sciences économiques et sociales appliquées à l’agriculture de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II"

 

La soutenance a eu lieu devant le jury composé de :

-          TOZY Mohamed, Professeur des Universités, Sciences Po Aix MESOPOLHIS, Aix-en-Provence (Président)

-          HAMIMAZ Rachid, Professeur de l’Enseignement Supérieur, Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (Comité de thèse)

-          MAHDI Mohamed, Professeur de l’Enseignement Supérieur (Comité de thèse)

-          KADIRI Zakaria, Professeur Habilité, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ain Chock, Casablanca (Comité de thèse)

-          AIT MOUS Fadma, Professeur Habilité, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ain Chock, Casablanca (Rapporteuse) 

-          IRAKI Aziz, Professeur de l’Enseignement Supérieur, Institut National d’Aménagement et d’Urbanisme, Rabat (Rapporteur)

-          EL AMRANI Mohamed, Professeur de l’Enseignement Supérieur, École Nationale d’Agriculture de Meknès (Rapporteur)

-          KUPER Marcel, Directeur de recherche, CIRAD UMR G-EAU, France (Examinateur)

-          PECQUEUR Bernard, Professeur émérite, Université Grenoble-Alpes, France (Examinateur)

 

Date : Mercredi 02 juin 2021 à 14h30

 

Lieu : Salle des conférences de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II

 

Résumé

Partant du postulat selon lequel les territoires ruraux sont le théâtre de mutations de différents genres et que la jeunesse rurale est au cœur de ces mutations, l’objectif de cette thèse est de rendre visibles les actions de ces jeunes et de montrer comment ils contribuent à la construction des territoires ruraux. Nous adoptons un cadre analytique qui mobilise une littérature au croisement des problématiques des jeunes et du territoire. Nous appréhendons la jeunesse comme une construction sociale dont la signification dépend du contexte dans lequel elle est étudiée ; tout comme nous abordons le territoire comme un construit, en mobilisant une approche où ce territoire construit est la résultante des actions d’acteurs territorialisés et insérés dans des relations sociales. Nous avons adopté une approche empirique qualitative, qui permet de suivre les actions des jeunes aussi bien au niveau de leur douar que dans d’autres échelles territoriales comme la commune et la petite région. Les jeunes y mobilisent des ressources et sont fortement en rapport avec les autres acteurs présents sur notre terrain de recherche. Ce dernier est situé dans la plaine de Saïs qui connaît une forte dynamique agraire et associative. Nous avons identifié trois scènes de déploiement des actions des jeunes : une scène économique, une scène communautaire et une scène politique. 

Nos résultats mettent en lumière le multi-positionnement des jeunes dans différentes configurations où ils s’activent simultanément pour gagner leur vie, chercher une autonomie, jouir d’une reconnaissance sociale et devenir leaders politiques. Chemin faisant, ces jeunes, aussi bien femmes qu’hommes, négocient un ancrage sur le territoire, contribuant à étendre ce dernier et à en faire un territoire réticulaire en investissant des territorialités multiples. Dans ce processus, les jeunes, de par leur statut, sont confrontés à des contraintes et saisissent tout autant des possibilités qui décident du sort de leurs actions sur le territoire. C’est ainsi que, sur la scène économique, les jeunes, en entreprenant différentes activités, agricoles et non agricoles, et en développant des parcours professionnels ponctués de mobilités multiples, contribuent à promouvoir une image du rural où il n’apparaît plus uniquement comme un territoire agricole et où les frontières entre rural et urbain sont de plus en plus embrouillées.

Nos résultats montrent aussi que les structures sociales où les actions des jeunes se produisent sont traversées par des oppositions de genre et de générations, que les jeunes cherchent à dépasser à travers des actions individuelles et collectives. C’est ainsi que les jeunes hommes ont réussi à intégrer différentes instances chargées de la gestion des biens collectifs en mobilisant leurs savoirs et savoir-faire et en se démarquant par rapport à la génération des ainés. En outre, aussi bien les jeunes hommes que les jeunes femmes s’engagent dans des actions collectives qui assurent leur ancrage territorial et leur valent la reconnaissance et l’autonomie auxquelles ils aspirent. Ceci s’accompagne d’une prise de conscience chez ces jeunes de leur capacité de s’imposer en tant qu’acteurs territoriaux actifs et dynamiques. Une prise de conscience qui se renforce davantage, sur la scène politique, à travers leur accès au pouvoir politique au niveau local, provincial ou encore national en se lançant dans une compétition politique où, aux oppositions de genre et de générations, s’ajoutent des oppositions ethniques et de statut social.

Christelle Gramaglia a soutenu son Habilitation à Diriger les Recherches intitulée « Pollutions, vies altérées et nouvelles socialités chimiques »

La soutenance a eu lieu à l’Université de St Etienne le 23 juin 2021 à 14h devant le jury suivant :

  • Madeleine Akrich (rapportrice),
  • Soraya Boudia (examinatrice),
  • Florian Charvolin (garant),
  • Hervé Flanquart (examinateur)
  • Sophie Houdart (rapportrice).

 

Résumé : Ce mémoire est consacré aux pollutions et à leurs conséquences sur l’habitabilité des milieux soumis à de fortes pressions industrielles. Il s’appuie sur une série d’enquêtes conduites en France (Viviez, Salindres, Fos-sur-Mer et Port-Saint-Louis du Rhône), en Espagne (Sierra Minera de Carthagène) et au Portugal (Esterreja) auprès de riverains d’usines et d’anciennes mines. Elle y décrit la manière dont des substances chimiques sont rendues capables d’induire des perturbations parfaitement perceptibles, avant même qu’elles ne soient en mesure de causer des problèmes de santé. Elle explique que l’accent, habituellement mis, sur le caractère invisible des pollutions conduit à disqualifier les savoirs des habitants, au profit des experts. Elle insiste, au contraire, sur la matérialité des résidus concernés, qui deviennent tangibles quand ils s’accumulent, et de ce fait, reconnaissables par les profanes. Elle montre qu’ils leur imposent une cohabitation forcée, génératrice d’altervies. Elle emprunte ce terme à l’historienne Michelle Murphy pour désigner des vie humaines et non humaines altérées, et transformées par les pollutions, au sens de connectées de différentes manières aux paysages, à la production et à la consommation. Elle se donne pour tâche de les documenter avec l’intention de repenser, plus largement, notre condition d’habitants de l’anthropocène.

 

Après un chapitre de cadrage théorique (1) son propos se décline en quatre parties empiriques. (2) D’abord, elle traite des expériences sensibles de la catastrophe chronique. Elle raconte comment les pollutions se manifestent au quotidien, affectant les relations sociales et écologiques constitutives de milieux particuliers. (3) Elle indique toutefois que dans les sites étudiés, leurs effets corrosifs sont limités : rares sont les habitants des villes industrielles visitées qui souhaitent déménager à cause des risques environnementaux et sanitaires. La plupart évoquent des attachements forts qui les lient, non pas seulement à des lieux ou à leurs proches, mais à des assemblages singuliers d’êtres et de choses qui les obligent. Cela permet de pointer un certain nombre de pratiques qui s’apparentent à des soins dont l’objectif est de réparer les assemblages abimés. (4) A un autre niveau, elle note que certains habitants déploient des ethnométhodes leur permettant de vivre avec la menace. Il s’agit de tactiques bricolées destinées à réduire l’exposition aux pollutions, sans remettre en cause des habitudes et des loisirs prisés, supports d’une sociabilité plus qu’humaine étendue. Elle ne juge pas de l’efficacité de ces arts de faire, mais constate seulement qu’ils nous renseignent sur les contraintes et les coûts générés par l’intrusion mal contrôlée de résidus industriels dans les milieux habités. Ils signalent aussi le manque d’informations sur les risques, adaptées aux territoires productifs. Ils nous invitent enfin à reconsidérer les savoirs des habitants pour définir des façons de les gérer plus précautionneuses. (5) Ce mémoire se termine d’ailleurs en évoquant des expérimentations scientifiques, citoyennes et multispécifiques novatrices, susceptibles de produire d’autres savoirs sur les pollutions, à la fois situés et responsables. Il nous offre ainsi des pistes pour imaginer des stratégies de récupération collaborative.

Damien Jourdain a soutenu son Habilitation à Diriger les Recherches intitulée « Développement agricole durable : Comprendre, anticiper et influencer les choix de technologie des agriculteurs ».

La soutenance a eu lieu en ligne le 28 Juin 2021 à 14 heures en visio conférence.

Pour plus d'information, vous pouvez contacter This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.et télécharger le document ci-contre :

Pour en savoir plus sur Damien Jourdain : https://damienjourdain.netlify.app

Le 7 mai 2021 à 11h – Pauline BREMOND a présenté ses travaux intitulés : "Frein et succès à l'adaptation aux inondations dans le monde agricole"

 

Résumé :

Les inondations constituent le premier risque naturel en France et les dommages générés sont très importants. Dans le cadre du changement global, il est attendu que les évènements extrêmes s’intensifient et/ou augmentent en fréquence. La vulnérabilité des enjeux agricoles face aux inondations fait l’objet de moins d’attention que celle d’autres enjeux en particulier les enjeux urbains. De fait, ce sont les zones urbaines qui sont principalement visées par toutes les actions de protection.  Certaines zones agricoles peuvent être concernées par le principe de sur-inondation prévu par la loi de 2004. De façon opérationnelle, limiter les conséquences des inondations sur les enjeux agricoles exposés passe par le biais des mesures dites de réduction de la vulnérabilité. Pour les enjeux agricoles, elle vise à limiter les dommages et à favoriser une reprise plus rapide de l’activité économique. Cette politique est d’autant plus importante pour les enjeux agricoles que la couverture assurantielle est faible. L’objectif de notre étude est de réaliser un état des lieux de la mise en œuvre de ces mesures sur le département de l’Hérault et d’analyser les freins et succès de cette mise en œuvre, notamment au regard de l’expérience du Plan Rhône. Nous présenterons des résultats préliminaires du stage que Justine Panégos est en train de réaliser au sein de G-eau (février à Juillet 2021).

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