En 2018, quelques mois avant le premier référendum pour la pleine souveraineté, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a lancé la co-conception de la première politique de l'eau du pays sur la base d'une large consultation qui a impliqué 1 calédonien sur 600, la politique de l'eau dite localement « Politique de l'eau partagée ».

Pour en savoir plus : cliquez ici

L'INRAE recrute un chargé de mission pour un post-doctorat de 12 mois qui sera accueilli à l'UMR G-EAU.

Ce post-doc se fait dans le cadre du PC7 du PEPR One Water et a pour objet une évaluation de la pertinence des démarches transdisciplinaires pour faire émerger une gouvernance de l'eau informée par le concept de bien commun.

C'est une belle opportunité de rejoindre un collectif de réflexion sur les questions de gouvernance de l'eau et de transdisciplinarité.

Contact : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

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!!! DEADLINE pour Candidater : 02/04/2025 !!!

Lors du Vendredi Découverte du vendredi 28 mars 2025 à 11h, Bouchra Kouissi nous présentera son travail de thèse sur "la Résilience des territoires de l’eau".

 

Résumé :

Cette thèse fait suite à un master sur l’analyse de la résilience hydrique des oasis de montagne au Maroc (Kouissi, 2024) qui s’est appuyé sur la démarche d’analyse de la résilience hydrique d’un territoire de l’eau proposée par Gasmi et al. (2023). Celle-ci mobilise une grille d’évaluation des capacités structurée en trois dimensions: 1) l’approvisionnement en eau pour les différents usages, 2) l’organisation interne, et 3) les interactions avec l’extérieur. Des indicateurs ont été développés pour les 35 variables de la grille d’évaluation de la résilience hydrique. J’ai ainsi soulevé des questions autour desquelles j’envisage de structurer ma thèse :

  • Une démarche d’évaluation participative située est-elle souhaitable (dans un objectif de trajectoire de résilience hydrique du SRAE)? Je me propose d’interroger cela en accompagnant des Processus Multi-Acteurs au Maroc et au Brésil.
  • Comment adresser la question des échelles au sein du SRAE et du processus d’évaluation ? La résilience n’est pas uniforme au sein du SRAE et des interactions et rétroactions existent entre ses différentes échelles, il convient donc de s’interroger sur le choix des échelles d’analyse, sur leur articulation dans l’évaluation de la résilience, et sur les ajustements nécessaires du cadre d’évaluation lors du passage d’une échelle à une autre.
  • Comment articuler les dimensions statiques et dynamique (trajectoire) de la résilience ? Réfléchir en terme de processus dynamique (trajectoire) plutôt que d’état statique ? Articuler les deux ?
J’illustrerai mon propos au travers de mes deux terrains miroirs au Maroc et au Bresil.
 
 

La présentation aura lieu à la fois en présentiel, sur le site Hydropolis Lavalette en salle Aquadémie, 361 rue JF Breton - BP 5095 - 34196 Montpellier cedex 5 et en distanciel via le lien ci-après.

https://ird-fr.zoom.us/j/92505334421?pwd=VO5egHPqcS7WnkvENUTsCSUUlHCd9n.1

Lors du  Vendredi Découverte du vendredi 21 mars à 11h, Charlotte Hemingway et Laurent Ruiz nous ont présenté : " Compter l’eau dans les territoires : comment, pourquoi, pour qui ?"

 

Résumé :
Cette présentation a pour objectif de discuter un projet d’article à soumettre à « Journal of Hydrology » portant sur l’évaluation de la durabilité de la gestion de l’eau dans les territoires agricoles irrigués par l’eau souterraine. Nous partons du constat que si on s’accorde à considérer que l’estimation des stocks et flux d’eau bleues et vertes est essentielle pour une meilleure gestion de l’eau dans les territoires, les exercices de « water accounting » permettent une bonne vue d'ensemble des usages de l'eau d'un bassin versant et d'identifier les secteurs d'activité qui utilisent le plus la ressource et de mettre ainsi en avant des secteurs prioritaires, mais ils restent peu nombreux, complexes à mettre en oeuvre et leurs potentiel pour améliorer la gestion de l'eau discutables. Nous faisons l’hypothèse que ceci est dû au fait que la quantification détaillée des entrées et sorties d’eau d’un bassin versant est non seulement très complexe, mais aussi que la façon d’en présenter les résultats ne permet pas de faire ressortir les enjeux les plus importants.

Nous proposons une nouvelle approche, en nous basant sur l’étude d’un territoire semi-aride du sud de l’Inde, où le développement de l’agriculture irriguée a été permis par l’exploitation de l’aquifère de socle. Cette approche repose sur une méthode simplifiée du bilan hydrique, appliquée d’abord à l’échelle des parcelles, puis agrégée à celle des exploitations agricoles et du territoire. À partir de ce bilan, nous évaluons le rôle des différentes catégories sociales d’agriculteurs et d’éleveurs dans la production et la consommation d’eau « bleue » - à travers leur impact positif ou négatif sur la recharge de la nappe. Cette approche permet de mettre en évidence le rôle des surfaces pluviales dans le maintien de la ressource en eau, en les considérant comme des zones « productrices » d’eau (recharge de l’eau souterraine) – alors que dans le water accounting classique, elles sont considérées comme des consommatrices peu productives de l’eau « verte ». Surtout, elle permet d’aborder les inégalités sociales entre irrigants et non-irrigants et propose d’intégrer la question des « non-usagers » de l’eau dans la gouvernance de la ressource en eau souterraine.

Le projet ESTHER étudie l’impact des eaux souterraines sur la température des cours d’eau et leur rôle dans la création de refuges thermiques, essentiels à la biodiversité aquatique.

Actuellement déployée sur l’Argens (Var), cette mission repose sur un dispositif de capteurs permettant de cartographier les arrivées d’eau souterraine en mesurant les variations de température du lit de la rivière. Ces données sont ensuite comparées aux relevés effectués en continu par des capteurs fixes installés sur les rives.

Pourquoi c’est important 
Ces analyses permettront de mieux comprendre les échanges entre les eaux souterraines et de surface, un enjeu clé pour la préservation des écosystèmes aquatiques face au changement climatique.

Découvrez ci-dessous la top vidéo réalisée par notre hydrogéologue Adrien Selles du BRGM & UMR G-eau ? ?

https://www.youtube.com/watch?v=LJk8zQfch5Y

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