Et si une approche sous-exploitée permettait de révolutionner l'interprétation des essais par pompages ?

En mai 2021, Benoit Dewandel, BRGM & UMR G-eau intervenait au Comité Francais d'Hydrogéologie (CFH) pour un webinaire sur le diagnostic, l’interprétation et la modélisation des essais par pompage. Il y met en avant un levier essentiel : l’utilisation de la dérivée du rabattement pour affiner l’analyse des aquifères.

Une avancée majeure encore trop peu utilisée
Malgré son potentiel considérable – probablement la plus grande évolution dans ce domaine depuis 40 ans – cette méthode reste encore sous-exploitée par de nombreux hydrogéologues.

Comprendre et mieux modéliser les aquifères est un enjeu clé pour la gestion des ressources en eau. Un sujet passionnant à (re)découvrir dans ce webinaire, suivi d’une session de questions-réponses dès 22'20".

Regarder le webinaire :

https://www.youtube.com/watch?v=hboSbR7WKD0

Le 13 février 2025 à 14h00, Pierre-Louis Mayaux a soutenu son Habilitation à Diriger les Recherches (HDR) en Sciences Politiques intitulée "Gouverner la pénurie. Crise de l’eau et politique des promesses au Maroc".

La soutenance s'est déroulée à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme d’Aix-en-Provence en salle Paul-Albert Février,

 

Devant le jury composé de :

  • Myriam Catusse, Directrice de recherche au CNRS (garante).
  • Eve Fouilleux, Directrice de recherche au CNRS (rapportrice).
  • Jacobo Grajales, Professeur de science politique à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne.
  • Patrick Le Galès, Directeur de recherche au CNRS.
  • Peter Mollinga, Professeur en études du développement, Université de Londres (rapporteur).
  • Mohamed Tozy, Professeur de science politique à l'Université d'Aix-Marseille (rapporteur).

 

Le dossier est composé de trois volumes :

Vol. 1 – Un mémoire de synthèse intitulé La légitimation dans tous ses États : de l’Amérique latine au Maghreb… et retour (56 p.)

Vol. 2 – Un mémoire inédit intitulé Gouverner la pénurie. Crise de l’eau et politique des promesses au Maroc (301 p.)

Vol. 3 – Un recueil de travaux (323 p.)

 

Résumé du mémoire inédit :

Comment perpétuer un ordre social fondé sur l’abondance à l’heure de la pénurie ? En se penchant sur un demi-siècle de politiques de l’eau agricole au Maroc, ce manuscrit explore les modes de régulation du conflit social à l’heure de la raréfaction de l’eau, un processus aussi bien social que naturel. Il s’interroge, en particulier, sur la sous-contestation du monde hydro-agricole marocain, rapporté à l’intense activité protestataire que connaissent d’autres territoires et univers sociaux du pays : une paix sociale relative qui tranche nettement avec la thèse, internationalement dominante, des « conflits pour l’eau » que la raréfaction serait vouée à exacerber.

 

En empruntant les voies d’une sociologie régulationniste, néo-gramscienne de l’action publique, j’avance deux thèses principales. La première est que la maîtrise du conflit a été permise, jusqu’à aujourd’hui, par une modernisation flexible. Si elles se montrent toujours aussi modernisatrices, et clientélistes, les politiques hydro-agricoles se sont aussi faites -et selon des géométries éminemment variables- libérales, associatives et intégrées. Cette diversification a permis de ménager, de manière relativement souple et différenciée, une pluralité d’intérêts sociaux et de significations- illustrant par là les vertus politiquement conservatrices de la superposition institutionnelle.

 

La seconde hypothèse est que, parmi toutes les manières dont cette modernisation flexible régule le conflit social, les nombreuses promesses d’abondance qu’elle véhicule constituent un mécanisme central. La modernisation flexible tire son efficacité, aujourd’hui, moins de ses réalisations tangibles que de ses promesses distantes (promesses modernes, clientélaires, libérales, associatives, d’intégration) qui entretiennent la patience et les espoirs des gouvernés. L’enquête se veut donc une exploration de cette « légitimation par les promesses » qui constitue, depuis plusieurs années, le motif central de l’œuvre du sociologue Jens Beckert.

 

Au-delà du cas marocain, ces deux thèses voudraient nourrir l’analyse des nombreux « États hydrauliques » désormais sous stress hydrique : ces États pour lesquels la fourniture d’une eau toujours plus abondante a constitué, historiquement, une ressource essentielle de légitimation, et qui voient la possibilité de cette fourniture de plus en plus compromise à l’heure de la contraction matérielle du monde.

L’UMR G-EAU (Gestion de l’Eau, Acteurs, Usages), située à Montpellier, propose un poste permanent de chargé.e de recherche en gestion quantitative de l'eau dans les territoires. Poste ouvert aux titulaires d’un doctorat en géographie de l’environnement ou plus largement en sciences sociales de l’environnement.

 

Nos points forts ? Nous sommes une équipe engagée sur des sujets scientifiques porteurs d’enjeux sociétaux, nous disposons d’équipements de pointe et de partenariats internationaux. Nous veillons aussi à préserver les équilibres de vie personnelle / professionnelle de chacun et chacune.

 

Pour postuler, rendez-vous sur le site INRAE Jobs : https://jobs.inrae.fr/concours/concours-charges-recherche-classe-normale-profil-h-f/cr-2025-aqua-2

 

!!! Clôture des inscriptions : 4 mars 2025 !!!

 

Lors du séminaire de la Plateforme des Bonnes Pratiques pour l’Eau, Rinaudo Jean-Daniel du BRGM & UMR G-eau a partagé ses expériences sur la science citoyenne appliquée à la gestion des eaux souterraines, dans divers pays, du Nord au Sud.

En 30 minutes, découvrez comment :
- La mobilisation des citoyens améliore la connaissance scientifique,
- Les usagers acquièrent de nouvelles compétences en hydrogéologie
- Cet engagement collectif renforce le respect des règles et la gestion durable des ressources.

Avec des exemples concrets, dont un projet mené au Maroc (eGroundwater) et un séminaire en France avec des gestionnaires de bassin, cette présentation nous rappelle le potentiel de la participation citoyenne pour répondre aux défis de demain !

Découvrez le replay ici : https://www.youtube.com/watch?v=zy-ZkG7C4m0&t=4s

En savoir + sur le projet eGroundwater:  https://egroundwater.com/

La subsidence, vous connaissez ?

C'est ce tassement du sol, souvent causé par le pompage excessif des eaux souterraines, qui fait perdre plusieurs centimètres d'altitude chaque année à certains territoires. Et quand cela se produit sur les côtes... ça donne froid dans le dos !

Pensez à Djakarta, en Indonésie, où certaines parties de la ville s'enfoncent de 20 cm par an. Ou encore à la côte Ouest de Taiwan ou la vallée centrale de Californie. Ces régions sont littéralement en train de disparaître sous le niveau de la mer.

Mais que faire face à ce défi environnemental majeur ?

Dans cette vidéo, réalisée par Rinaudo Jean-Daniel avec des chercheurs de la National Taiwan University, découvrez comment la science s’attaque à ce problème via le projet INCLUSIVE, financé par le Belmont Forum et coordonné par le BRGM.

Mieux comprendre pour mieux anticiper ! Bien que la subsidence soit peu présente en France, elle menace de nombreuses villes dans le monde.

https://www.youtube.com/watch?v=uHy1hazgOq4

Résumé :
Les interactions entre les eaux de surface (SW) et les eaux souterraines (GW) sont complexes et peu étudiées, bien qu'elles influencent significativement la recharge des nappes et la résilience des cours d'eau. Les conditions hydroclimatiques sont des moteurs essentiels pour ces flux d'eau, mais la pression anthropique a également un impact croissant sur leur évolution. Pour être capables de modéliser correctement les processus qui contrôlent ces interactions, des observations de terrain à haute résolution et sur de longues périodes sont indispensables. L'objectif de la thèse est d'approfondir la compréhension des relations SW/GW, en examinant leurs variations spatio-temporelles, tant à l’échelle régionale qu’à celle de l’hydrosystème. Le premier axe de recherche se concentrera sur l'identification des facteurs qui expliquent les variations spatiales et temporelles (par une analyse des tendances) des interactions entre cours d’eau et nappes, à l’échelle régionale. Le second axe consistera en une analyse détaillée des processus à l'échelle de plusieurs hydrosystèmes (observatoires), afin de tester et valider des approches de modélisation. Les résultats de ces travaux fourniront une description des facteurs de contrôle des interactions SW/GW et de leur impact sur la ressource en eau souterraine, en prenant en compte les pressions anthropiques. La thèse s’appuiera sur les réseaux d’observations des bases de données hydroclimatiques publiques nationales à l’échelle régionale et sur le réseau des observatoires OZCAR & Zones Ateliers à l’échelle des hydrosystèmes.


Mots-clés : Ressources en eau, tendances, hydrologie, approche multi-échelles, observatoires

 

Pour plus d'informations sur le sujet de thèse : cliquez ici

 

Le(a) doctorant(e) sera inscrit à l’école doctorale GAIA de l’Université de Montpellier : https://gaia.umontpellier.fr/

Le laboratoire d’accueil est le BRGM de Montpellier. Le partenariat est mis en place dans l’encadrement de la thèse entre 3 unités : UMR G-Eau (BRGM DE/AKS Montpellier – JB Charlier & Y Caballero), BRGM DE/AS Orléans (D Allier), et l’INRAE Riverly de Lyon (E.Sauquet). En plus des missions régulières à Orléans et Lyon, le/la doctorant-e basé-e à Montpellier aura des temps d’échanges par visio-conférence.

 

La rémunération du/de la doctorant-e, et les missions seront portées par le BRGM, à travers le programme Water4All

 

Profil et compétences recherchées
Ingénieur hydrogéologue ou hydrologue ou étudiant Master 2 avec affinité pour l’analyse statistique des séries temporelles, les analyses statistiques multivariées et la programmation, avec curiosité scientifique, naturaliste et intérêt pour la recherche démontrée par un stage de master ou de fin d’étude avec orientation recherche. Une bonne maîtrise des environnements de type R / Python sera appréciée.

 

Modalités de candidature
Pour postuler, les candidats doivent soumettre les documents suivants :

  • Une lettre de motivation
  • Un curriculum vitae (CV) à jour, comprenant les informations suivantes : nom complet, date de naissance, lieu de résidence actuel, formation, liste des stages (sujet, nom du superviseur, grade, etc.), publications (le cas échéant), expérience professionnelle (le cas échéant), intérêts scientifiques, activités complémentaires, etc. , expérience professionnelle (le cas échéant), intérêts scientifiques, qualifications complémentaires, réalisations et autres informations pertinentes.
  • Une copie du (des) diplôme(s) de Master 2 (ou une lettre de l'université indiquant la date prévue d'obtention du diplôme) et des notes (avec une explication du système de notation).
  • Optionnel : une ou deux lettres de recommandation signées, avec les coordonnées des personnes de référence.


Contact pour postuler :
Jean-Baptiste Charlier (This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.)


!!! Date limite de réception des dossiers par mail le 30 mai 2025.


Une sélection des candidats pour audition sera effectuée début juin, pour un entretien prévu fin juin - début juillet 2025.


Contacts pour tout renseignement :

Jean-Baptiste Charlier
This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
+33 (0)4 67 15 79 77
BRGM - D3E / NRE
1039, rue de Pinville
34000 Montpellier
Eric Sauquet
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+33 (0)6 42 95 84 50
INRAE – UR RiverLy
5, rue de la Doua - CS 20244
69625 Villeurbanne




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