Vous êtes chaleureusement conviés à participer au séminaire ICIREWARD-SHS organisé par l’UMR GEAU en partenariat avec le Centre Unesco de l’Eau de Montpellier, le mardi 16 décembre de 2025 de 10h à 12h30, en présentiel sur le site INRAE Lavalette (rue Jean-François Breton, Montpellier) - salle Aquadémie, ou à distance via ce lien.

Intervention de Frances Cleaver - Professeure émérite, Lancaster Environment Centre, Université de Lancaster

Titre : Take back control of our water! ( But how?)

 

Résumé : The privatised water system in England is in perma-crisis with recurring sewage spills, rising household bills, financial profiteering and criminal prosecutions of water companies. The crisis is salient in the news and 82% of people favour public ownership of water. Why then are politicians so reluctant to take back control of the water system?

In this seminar I reflect on the work of the People’s Commission on the Water Sector – an initiative to make an evidence-based case for public ownership. I suggest some reasons why the shift from a failing private system to public ownership is so difficult to achieve in England, despite positive examples from other European countries.

 

Venez nombreux !

Environnement de travail, missions et activités

Vous serez accueilli(e) au sein de l’équipe OPTIMISTE (Optimisation du Pilotage et des Technologies d’Irrigation – Optimisation des Intrants, Transferts et Environnementaux) de l’UMR G-EAU (Gestion de l’Eau, Acteurs et Usages), basée à l’antenne régionale d’INRAE-Montpellier.

Le stage s’inscrit dans le cadre du projet pilote sur la transition agroécologique et l’adaptation au changement climatique des systèmes de production du piment d’Espelette. Le projet est conduit par le Syndicat des Producteurs de Piment d’Espelette (SPPE) en partenariat avec la Chambre d’Agriculture des Pyrénées Atlantiques (CA64), le Centre de coopération Internationale de Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et INRAE-Montpellier. Le projet répond à une problématique d’érosion hydrique des sols et d’aléas pluviométriques accentués par le changement climatique induisant des épisodes marqués de manque d’eau de plus en plus fréquents qui impactent le rendement et menacent la viabilité économique des exploitations agricoles et la pérennité de la filière. Le projet vise à tester et évaluer des pratiques culturales basées sur l’agriculture de conservation des sols, la lutte biologique et l’irrigation raisonnée qui réponde au plus près aux besoins de la culture tout en prenant en compte la disponibilité de l’eau dans le sol.

Le dispositif expérimental sur lequel le stage se déroulera est réalisé sous tunnel climatisé de Lavalette (Montpellier), équipé d’une station climatique et d’un système d’irrigation automatisé. L ’objectif du stage est double :

  • D’une part, il vise à analyser les effets de conditions restrictives d’alimentation hydrique sur le développement végétatif (incluse la production) et des coefficients culturaux (kstress) de la variété Gorria. Le dispositif expérimental est effectué via une batterie de bacs palox (12) dans lesquels se développent les plants de piment soumis à différents niveaux d’alimentation en eau et donc de stress hydriques (modérés vs. sévères). Les bacs sont également équipés de sondes de tension en eau et d’humidité volumique connectées à une centrale d’enregistrement automatique pour le suivi des différentes conditions d’alimentation en eau des plants de piment.
  • D’autre part, il porte sur la détermination des besoins en eau et des coefficients culturaux (kc) de la variété Gorria en conditions optimales de développement végétatif i.e. de température et d’humidité de l’air qui se rapprochent de celles de la région d’Espelette (Pyrénées Atlantiques), d’alimentation hydrique et nutritive et en l’absence de toutes maladies ou d’attaques de bioagresseurs. Le dispositif expérimental est réalisé via une batterie de mini-lysimètres (6) dans lesquels sont cultivés les plants. Les bacs lysimétriques sont équipés de sondes de tension en eau et d’humidité volumique connectées à une centrale d’enregistrement automatique de manière à assurer en continu un suivi des conditions d’alimentation hydrique des plants de piment ;

 

Plus particulièrement, vous contribuerez à la réalisation des tâches suivantes :

  • La mise en place des essais
  • L’instrumentation des dispositifs,
  • Le suivi agronomique des essais : durée et identification des différents stades végétatifs, indices foliaires, composantes du rendement (biomasse totale des plants, biomasse des fruits), des irrigations (pression de fonctionnement, volumes d’eau appliqués, temps d’arrosage) et des conditions d’alimentation hydrique de la culture (tension en eau et humidité volumique du sol).
  • Tâches physiques de terrain (mise en place des équipements, travaux sous tunnel sous conditions microclimatiques contraignantes, horaires de travail décalés certains jours pour les mesures d'indice foliaire),
  • Éventuellement, 1 à 2 déplacements avec l’équipe OPTIMISTE du projet sur le site expérimental d’Espelette dans les Pyrénées Atlantiques.

Formations et compétences recherchées

Licence/Master (Bac+3/5)

Formation recommandée : Ingénieur-e ou Master 1 en agronomie

Connaissances souhaitées : connaissances sur les végétaux, irrigation, mesures et matériels associés.

Aptitudes recherchées : goût pour le travail en équipe (encadrants et autres stagiaires présents sur la plateforme agronomique) ; goût prononcé et aptitude pour les travaux de terrain ; autonomie et rigueur.

 

Pour en savoir plus : cliquez ici !

Contacts 

Cyril DEJEAN
04 67 16 64 89
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Jean-Marie LOPEZ
04 67 04 63 65
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!!! Date limite de candidature : 15 janvier 2026 !!!

Environnement de travail, missions et activités

Vous serez accueilli(e) au sein de l’équipe OPTIMISTE (Optimisation du Pilotage et des Technologies d’Irrigation – Optimisation des Intrants, Transferts et Environnementaux) de l’UMR G-EAU (Gestion de l’Eau, Acteurs et Usages), basée à l’antenne régionale d’INRAE-Montpellier.

Le stage s’inscrit dans le cadre du projet Transition Agroécologique Irrigué en Occitanie (TAI-OC). Le projet de recherche interdisciplinaire TAI-OC vise à préciser les caractéristiques et les performances des systèmes agroécologiques irrigués et à comprendre les leviers permettant de rendre possibles les transitions des systèmes irrigués vers l'agroécologie.

Le dispositif expérimental sur lequel se déroulera le stage sera implanté sur une parcelle de Lavalette (Montpellier), équipé d’une acquisition automatiques des capteurs de température, de tension et teneur en eau des sols et d’un système d’irrigation automatisé. L ’objectif du stage vise à observer l’effet hydrique et thermique de différentes occupations de surface du sol sur le développement de pieds de tomates jusqu’à leur rendement.

Plus particulièrement, vous contribuerez à la réalisation des tâches suivantes :

  • La mise en place des essais et la conduite de la culture
  • L’instrumentation des dispositifs
  • Le suivi agronomique des essais : identification des différents stades végétatifs, indices foliaires, composantes du rendement (biomasse totale des plants, biomasse des fruits), suivi sanitaire (pucerons, mildiou, oïdium)
  • La récupération et traitement des données

Tâches physiques de terrain (mise en place des équipements, horaires de travail décalés certains jours pour les mesures d'indice foliaire)

Formations et compétences recherchées

Master/Ingénieur (Bac+5)

Formation recommandée :  Master eau, agriculture, environnement

Connaissances souhaitées : connaissances sur les végétaux, l’irrigation, mesures et matériels associés

Aptitudes recherchées : goût pour le travail en équipe (encadrants et autres stagiaires présents sur la plateforme agronomique) ; goût prononcé et aptitude pour les travaux de terrain ; autonomie et rigueur

 

Pour en savoir plus : cliquez ici !

Contacts

Cyril DEJEAN
04 67 16 64 89
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Jean-louis FUSILLIER
04 67 16 64 86
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!!! Date limite de candidature : 15 janvier 2026 !!!!

Le prochain Vendredi Découverte aura lieu ce vendredi 12 décembre 2025 à 11h. Sylvain Massuel présentera la plache de BD intitulée« Et mes manguiers !? »

La présentation se tiendra à la fois en présentiel, en salle Aquadémie (Site Hydropolis Lavalette) et en distanciel via le lien suivant : https://ird-fr.zoom.us/j/92505334421?pwd=VO5egHPqcS7WnkvENUTsCSUUlHCd9n.1


Résumé : Dans cette planche, Sylvain a souhaité partager une histoire illustrant le décalage qui peut avoir lieu entre les aspirations de la recherche, son fonctionnement, et les attentes des acteurs concernés, notamment sur les terrains d’études aux Suds.

La séance débutera par le retour de Romain Valadaud sur sa lecture de la planche, puis Sylvain nous présentera plus en détail le message qu’il a voulu transmettre. Enfin, une discussion sera ouverte à tous les participants qui seront libres d’exprimer leurs ressentis ainsi que les expériences ou travaux auxquels cela fait écho.

Vous êtes invités à prendre connaissance de la planche (ci-après) avant la séance :

bd 06 Manguiers 

Venez nombreux ! 

A l’heure de la post-vérité, le positionnement du chercheur en société fait l’objet de nombreux débats le long d’une ligne de crête en forme de double attente : d’un côté que le/la scientifique sorte de la ‘tour d’ivoire’ (le laboratoire) dans lequel il/elle s’est souvent complu et de l’autre qu’il/elle produise des connaissances ‘objectives’ pour informer la chose publique.

Les questionnements autour de cette dualité ne sont pas nouveaux ; ils ont toujours accompagné les dispositifs de recherche mis en œuvre « avec les acteurs », que ces dispositifs relèvent de la recherche participative, recherche-action, recherche-intervention, ou science citoyenne, etc. Cependant, la crise du politique et la polarisation des sociétés que l’on peut observer à l’heure actuelle, notamment en ce qui concerne les grands enjeux environnementaux et climatiques, rend la réflexivité sur les pratiques de recherche tout autant cruciale que délicate. Il s’agit en effet de démystifier le travail de recherche en le donnant à voir comme une pratique sociale tout en ne fragilisant pas sa légitimité, ancrée dans une démarche scientifique robuste.

Ces questionnements raisonnent fortement au sein de l’UMR G-EAU, une unité de recherche interdisciplinaire sur l’eau faisant valoir un positionnement à l’interface science-société. Le collectif a notamment une longue expérience de conception et de mise en œuvre de recherches participatives, en appui aux politiques publiques et plus généralement à la décision, et ce dans une diversité de contextes, en France, Europe et dans les pays du Sud.

Riche d’une expertise variée, l’équipe PartiScipationS de l’UMR G-EAU a donc initié une réflexion sur la diversité des pratiques et postures de recherche participative en son sein. Il s’agit notamment de confronter les pratiques quotidiennes de recherche et idéaux participatifs, afin de nourrir une réflexion plus générale sur le sens des activités de recherche et sa place en société.

Ce travail de stage contribuera à cette réflexion collective. Il consistera notamment en la réalisation d’entretiens qualitatifs avec des chercheuses et chercheurs de l’UMR G-EAU impliqués dans des projets incluant de la participation sur la base d’un questionnaire élaboré au préalable et collectivement par les membres de l’équipe PartiScipationS. Le travail d’analyse se concentrera sur une mise en visibilité des différentes pratiques et postures de recherche et de leur déterminants (institutionnels, organisationnels, affectifs, etc.). Pour cela le stagiaire pourra se baser et compléter les réflexions menées dans le cadre du projet TRANSWATER sur les notions d’engagement et de juste transformation de la gouvernance de l’eau, et dans lequel plusieurs chercheurs de l’équipe PartiScipationS sont impliqués.

 

Encadrement

Jean-Philippe Venot (IRD, UMR G-EAU; This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.)

Emeline Hassenforder (CIRAD, UMR G-EAU; This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.)

 

Lieu du stage :        Montpellier, dans les locaux de l’UMR G-EAU à Agropolis.

Durée du stage :     6 mois

 

Profil du candidat

Etudiant M2 en Géographie humaine, sociologie des sciences, anthropologie, sciences participatives ou dans un parcours interdisciplinaire appliqué à la gestion de l’environnement.

 

Aptitudes               

Bonnes capacités de rédaction ; Intérêt pour la conduite d’entretiens qualitatifs

 

Prise en charge      

Indemnités de stage selon la règlementation en vigueur

Prise en charge des frais opérationnels éventuels

 

Candidature (CV, LM) : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. et This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. avant le 15/12/2025 !!!

Chifae El Meknassi soutiendra sa thèse de doctorat intitulée : "Contaminants émergents dans les eaux souterraines sur les larges plaines irriguées semi-arides : Cas de la nappe de Berrechid au Maroc",

Le mardi 16 décembre 2025 à 9h00 à la salle Daguin, Département de Géologie, Faculté des Sciences – Université Mohammed V de Rabat, Avenue Ibn Battouta, Rabat. La présentation sera également accessible en distanciel (lien à venir)  

 

Devant le Jury :

M. Mohammed HILALI, Professeur d’enseignement supérieur, Faculté des Sciences – Meknès, Rapporteur

Mme Hinde CHERKAOUI DEKKAKI, Université Abdelmalek Essaâdi – Tétouan, Rapporteuse

M. Lahcen BENAABIDATE, Professeur d’enseignement supérieur, Faculté des Sciences – Fès, Examinateur

M. Sylvain MASSUEL, Directeur de recherche, IRD, UMR G-Eau – Montpellier, Examinateur

Mme Céline DUWIG, Directrice de recherche, IGE, IRD, OSUG – Grenoble, Examinatrice

 

Direction de thèse :

M. Ilias KACIMI, Professeur d’enseignement supérieur, Université Mohammed V de Rabat - Faculté des Sciences, LG2E – Rabat, Directeur

Mme Sarah TWEED, Chargée de recherche, UMR G-Eau – Montpellier, Co-directrice

 

Encadrement de thèse :

Mme Christine BADUEL, Chargée de recherche, GE, IRD, OSUG – Grenoble, Encadrante

 

Résumé : 

Les contaminants émergents (CEs), incluant les produits pharmaceutiques et de soins personnels (PPCPs), les pesticides et les composés industriels, constituent une nouvelle catégorie de polluants menaçant la qualité des eaux souterraines, en particulier dans les environnements hydriques méditerranéens semi-arides où l'évolution des modes de vie et la pression anthropique sont intenses. Il est crucial de comprendre les interactions entre ces pressions et le fonctionnement hydrogéologique pour une gestion durable des aquifères. Cette thèse vient étudier la diversité, les sources et le comportement des CEs dans la nappe de Berrechid au Maroc, en utilisant une approche intégrée combinant une revue bibliographique, des investigations analytiques (SPE-UPLC-MS/MS), et une interprétation hydrogéochimique.

 

Une synthèse des études menées entre 2006 et 2024 sur les CEs en Méditerranée a révélé une disparité géographique et un manque notable de données pour les pays du Sud, y compris le Maroc. Les analyses de terrain, portant sur 77 CEs potentiels dans 65 sites, ont démontré une contamination généralisée dominée par les PPCPs et les composés industriels, avec les effluents urbains et industriels identifiés comme principales sources de pollution, se propageant sur plusieurs kilomètres en aval des zones d'émission. L'étude met en évidence une vulnérabilité globale de l’aquifère de Berrechid, soulignée par l'absence de corrélation entre la profondeur de l'eau et la présence des CEs, un phénomène aggravé par la surexploitation et la recharge anthropique durant les périodes de sécheresse. Deux régimes distincts de transfert des CEs ont été identifié :  d'une part, un transfert rapide et diffus de composés persistants et mobiles (carbamazépine, fluconazole, BTSA, PFOS, PFOA), associés à des eaux récemment rechargées et faiblement évaporées. D'autre part, un transfert plus lent et localisé de composés moins persistants et plus adsorbables (sulfaméthoxazole, éthyl-parabène, méthylbenzotriazoles), concentrés dans des zones soumises à une évaporation plus forte et riches en matière organique.

 

Ces résultats soutiennent la nécessité d'intégrer le suivi des CEs, persistants et non persistants, dans les politiques de gestion de l’eau, notamment par le contrôle des rejets urbains et industriels et l’implémentation de pratiques raisonnées de réutilisation des eaux usées pour préserver durablement les ressources souterraines.

 

Mots clés (6) : Aquifère – Contaminants émergents – Eaux souterraines – Nappe de Berrechid – Semi-aride – PPCPs – Transfert et mobilité

 

Daniela HENRIQUEZ ENCAMILLA, doctorante de l'UMR G-Eau, soutiendra sa thèse de doctorat intitulée Water Governance and the Allocation of Scarcity in Brazil : Revisiting Ceará’s Model Water Policy”

Le jeudi 18 décembre 2025 à 14h00

à

UMR G-Eau, Site HYDROPOLIS Lavalette, 361 Rue Jean François Breton, 34090 Montpellier

Salle Aquadémie (étage du bas) - Bâtiment Confluence

 

Lien streaming: https://us02web.zoom.us/s/94451183323#success

 

Abstract: The state of Ceará pioneered water reform with the 1992 Water Resources Law, introducing water-use rights, pricing, and participatory basin committees, with the river basin as the main management unit. State intervention long centred on building reservoirs, creating a dense, engineered hydrological system in a region of highly variable rainfall. Basin closure and hydrological interconnectedness heighten conflicts during droughts, as in 2012–2018. Viewing basins as socially constructed scales that shape water distribution and scarcity, this study examines water allocation in closed basins with high variability and competing users. It analyses the socio-historical formation of basins, the social arrangements that legitimise or contest water distribution, and interconnections across hydro-social scales. Using Political Ecology, hydro-social territories, and critical institutionalism, three nested scales—the Jaguaribe basin, Banabuiú sub-basin, and Patu watershed—are explored, revealing the entanglement of hydrological and institutional processes. This thesis also offers a critical reading of the spatial policies of water governance and explains the processes of bricolage by which global water management principles are revisited and appropriated.

Keywords : Water governance ; Allocation ; participation ; water rights ; Brazil ; Ceará

 

Jury :

Frances CLEAVER, Professeure émérite, Université de Lancaster, Rapportrice

Stéphane GHIOTTI, Directeur de recherche, CNRS, Rapporteur

David BLANCHON, Professeur, Université Paris Nanterre, Examinateur

Sandra AQUINO, Professeure, Université d’État du Ceará, Examinatrice

 

La thèse a été réalisée sous la direction de François MOLLE (IRD) et la supervision de Veronica MITROI (CIRAD), sous la tutelle de l'Ecole doctorale GAIA en Environnement, Territoires et Sociétés, à l’Institut Agro et l'Université de Montpellier. La soutenance sera en anglais. Elle sera suivie d'un apéritif convivial.

VOTRE MISSION ET VOS ACTIVITÉS

Présentation de l'équipe

Vous serez accueilli(e) au sein de l’équipe OPTIMISTE (Optimisation du Pilotage et des Technologies d’Irrigation – Optimisation des Intrants, Transferts et Environnementaux) de l’UMR G-EAU (Gestion de l’Eau, Acteurs et Usages), basée à l’antenne régionale d’INRAE-Montpellier. Les travaux de l’équipe visent la compréhension des processus biophysiques à l’œuvre au sein des équipements d’irrigation et des parcelles irriguées, pour différentes techniques d’irrigation (aspersion ou goutte-à-goutte enterré). Sont abordés les mécanismes de distribution et de transfert de l’eau et solutés, ainsi que leur représentation par des approches de modélisation destinées à concevoir et diagnostiquer des stratégies d’irrigation. La plateforme PRESTI, à Lavalette-Montpellier, est le support expérimental d’une grande partie des travaux de l’équipe (https://www.g-eau.fr/index.php/fr/recherche/plateformes-experimentales/item/576-presti-plateforme-de-recherche-et-experimentation-en-sciences-et-technologies-d-irrigation).

 

Objectifs du stage

L’équipe travaille depuis plusieurs années sur des systèmes de grandes cultures conduits en agriculture de conservation des sols (ACS) et étudie plus particulièrement l'un des piliers de l'ACS que sont les couverts végétaux. Les couverts végétaux d'interculture multiservices (CIMS) génèrent tout un ensemble de services écosystémiques, notamment en contribuant à la fertilité des sols, en régulant le cycle de l'azote et de l'eau, en stockant du carbone, ou encore en réduisant les risques d'érosion des sols. Alors que les CIMS constituent un levier fort de transition vers l'agroécologie, d'adaptation et d'atténuation au changement climatique, les étés chauds et secs du pourtour méditerranéen conduisent souvent à des échecs lors de l'implantation des CIMS ou à des niveaux d'expression du couvert végétal insatisfaisant. En collaboration avec un doctorant de l'unité, l'objectif de ce stage sera d'évaluer, sur un dispositif expérimental dédié, dans quelle mesure l'irrigation peut permettre de sécuriser l'implantation des couverts végétaux et d'atteindre un niveau de services écosystémiques souhaité. Il sera également porté attention aux dis-services écosystémiques que peut engendrer la pratique des couverts végétaux.

Le dispositif expérimental analytique teste différentes modalités de plantes de service en mélange, semées à différentes dates et croisées avec différentes modalités d’irrigation. Sur ces essais, des campagnes de mesure sur le sol ainsi que la biomasse aérienne, permettront d’accéder à différentes fonctions écosystémiques alimentant des services écosystémiques de soutien et de régulation.

Les objectifs du stage sont de suivre, sur le dispositif expérimental, (1) le statut hydrique du sol, (2) le développement des couverts végétaux, (3) le niveau de régulation de la flore adventice.

 

Vous serez plus particulièrement en charge de :

  • Participer à la mise en place de l’instrumentation sur les parcelles.
  • Effectuer le suivi métrologique de la croissance de la culture (mesures d’indice foliaire, de hauteur, de biomasse), de l’état hydrique du sol (humidité, tension), des propriétés hydrodynamiques du sol (densité apparente, résistance à la pénétration, conductivité hydraulique, stabilité structurale), de la flore adventice.
  • Analyser les données : analyse critique des protocoles appliqués et des résultats obtenus.

 

Conditions particulières d’activité : tâches physiques de terrain (mise en place des équipements hydrotensiométriques, utilisation de l’humidimètre neutronique, travaux dans les champs, horaires de travail décalés certains jours pour les mesures d'indice foliaire).

 

LE PROFIL QUE NOUS RECHERCHONS

  • Formation recommandée : Master 2 ou cursus ingénieur en agronomie, ou environnement.
  • Connaissances souhaitées : agroécologie, systèmes conduits en agriculture de conservation, irrigation.
  • Aptitudes recherchées : goût pour le travail en équipe (encadrants et autres stagiaires présents sur la plateforme agronomique) ; goût prononcé et aptitude pour les travaux de terrain ; esprit de synthèse, capacité rédactionnelle ; autonomie et rigueur.

 

 Modalités d’accueil

 Unité: G-EAU

 Code postal + ville : 34000 MONTPELLIER

 Type de contrat : Stage

 Durée du contrat : 6 mois

 Date d’entrée en fonction : mars 2026

 Rémunération : environ 600 €/mois

 

 Modalités pour postuler

  Transmettre une lettre de motivation et un CV à :

 Cyril DEJEAN  This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

07 85 58 93 95

Et

Claire WITTLING  This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

04 67 04 63 12

!!! Date limite pour postuler : 02/01/2026 !!!

Le séminaire 2025 de l’observatoire so-ii (sur les impacts des inondations), porté par l'équipe Adaptation de l'UMR G-EAU/INRAE et labellisé OSU OREME aura lieu le jeudi 11 décembre 2025 de 13h30 à 17h30, en salle Exp'Eau, bâtiment Delta (Campus Hydropolis Lavalette, 361 rue JF Breton, 34090 Montpellier).


Pour plus d'informations, cliquez ici.


Programme prévisionnel : 

13h30 : Accueil

14h00 : Introduction du séminaire (so-ii)

14h20 : Programme Ruissel’alabri (Montpellier 3M)

14h35 : Modélisations hydrologique & hydraulique des petits bassins versants urbains de Montpellier et Castelnau-le-Lez (Frédéric Pons, CEREMA)

14h55 : Caractérisation de l’exposition et des conséquences du ruissellement urbain (so-ii)

15h15 : Échanges avec la salle

15h45 : Pause café / goûter

16h15 : Nouveau PAPI du Bassin de l'Or (Christophe Orth, SYMBO)

16h30 : Bilan et nouvelles cibles du programme de Réduction de la Vulnérabilité de l’EPTB Lez (Aurélie Tollet, EPTB Lez)

16h45 : Points de vigilance sur l’adaptation des logements individuels et spécificités de logements collectifs (so-ii)

17h : Échanges avec la salle

17h30 : Fin du séminaire



Pour ceux qui ne sont pas localisés à Montpellier, vous pourrez suivre le séminaire par visioconférence via ce lien.

Venez nombreux !

 
 

Recherches participatives - vient de paraître Volume 4

" Science de la Durabilité, comprendre, co-construire, transformer " aux éditions IRD.

Avec la participation de Jean-Philippe Venot, (fiche 118)

Concilier approches critiques et approches engagées. La justice environnementale au coeur de l'aménagement des plaines inondables.

Consulter le livret

Voir la présentation du livret qui est en Open Access

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