L’année 2020 marque la reprise de la croissance structurelle de l’irrigation sur le territoire métropolitain. Cette dynamique est perceptible sur plusieurs indicateurs : la surface irriguée (+ 15 %), mais surtout la surface équipée (+ 23 %), variable moins dépendante de la conjoncture climatique.
Témoin de cette dynamique structurelle, pour la première fois depuis 1970, le nombre d’exploitations équipées ne diminue pas sur la décennie tandis que le nombre d’exploitations non équipées a diminué de 23 % sur la même période. L’accès à l’irrigation est donc un facteur important de la pérennité (rentabilité, transmission ou agrandissement) d’une exploitation agricole.
En revanche, les résultats convergent vers une diminution structurelle de l’irrigation du maïs, malgré une demande soutenue puisque la surface en maïs non irrigué a fortement augmenté et vers une hausse structurelle de l’irrigation des céréales à paille.
Le développement de l’irrigation dans des territoires encore peu concernés par de forts déséquilibres quantitatifs, pose question quant à leur capacité future à s’adapter au changement climatique (baisse de la disponibilité et hausse de la demande en eau des cultures) et à éviter des situations de déséquilibres structurels comme ceux observés aujourd’hui sur certains territoires.
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