Anne Gaëlle Figureau a soutenu sa thèse intitulée "Conception et évaluation d’instruments de gestion de l’eau combinant incitations économiques et préférences sociales : cas des prélèvements agricoles en eau souterraine"
Le jeudi 28 mai 2015 à 14h00
Lieu : Montpellier SupAgro - 2, place Pierre Viala - 34060 Montpellier - salle Amphithéâtre 208
Composition du jury
Mme Marielle MONTGINOUL |
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Irstea |
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Directeur de thèse |
M. Jean-Michel SALLES |
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CNRS - UMR LAMETA |
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Examinateur |
M. Alexis GARAPIN |
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INRA - UMR GAEL |
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Rapporteur |
M. Olivier GUYADER |
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IFREMER - UMR AMURE |
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Rapporteur |
M. Xavier LEFLAIVE |
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OCDE - Direction de l'environnement |
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Invité |
M. Jean-Daniel RINAUDO |
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BRGM |
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Invité |
Mots-clés : |
Eau souterraine, Irrigation, Incitations, Recherche participative, Economie expérimentale, |
Résumé : |
Pour empêcher la surexploitation des ressources naturelles, les décideurs publics peuvent choisir d'attribuer de quotas individuels de prélèvement. Or, dans le cas des prélèvements en eau souterraine pour l'irrigation, la demande en eau des agriculteurs est susceptible de subir des variations interannuelles significatives en fonction des conditions agronomiques, climatiques et économiques annuelles. Nous nous sommes demandé comment concilier le respect de la ressource disponible et le besoin de souplesse des irrigants. Nous étudions pour cela deux instruments de régulation des prélèvements agricoles en nappe qui introduisent de la flexibilité dans un système d'allocations individuelles tout en garantissant le respect du volume total prélevable à l'échelle de l'aquifère. Le premier est un bonus-malus : il repose sur l'imposition d'une pénalité financière aux irrigants qui dépassent leur allocation individuelle (malus), dont la recette est intégralement reversée sous forme de récompense aux irrigants qui ont réalisé des économies (bonus). Le second offre aux irrigants la possibilité de mutualiser leurs allocations en eau au sein d'un contrat qui les rend conjointement responsables du respect de l'allocation totale du groupe. Nous avons procédé à une évaluation ex-ante de ces instruments au travers de deux méthodes : une approche par des ateliers participatifs puis une approche expérimentale. Les résultats montrent que les choix d'irrigation ne sont pas uniquement guidés par la maximisation du profit économique et que la fonction d'utilité des irrigants intègre des paramètres non économiques, en particulier environnementaux, éthiques et sociaux. Ainsi, pour optimiser leur efficacité, les instruments de régulation des prélèvements doivent combiner incitations économiques et sociales, avec un poids respectif à adapter aux conditions économiques et au tissu social local. |