La soutenance a eu lieu le mercredi 11 janvier 2017 à 9h00
Lieu : 1 place viala Montpellier - salle Supagro, amphi 206
Composition du jury proposé
- M. Gilles BELAUD Montpellier SupAgro Directeur de these
- M. Denis DARTUS ENSHEEIHT Examinateur
- M. François BRELLE Société du Canal de Provence Examinateur
- M. Enrique PLAYAN CSIC-EEAD Sarragosse (Espagne) Examinateur
- Mme Marie-Laure NAVAS Montpellier SupAgro Examinateur
- M. Jacques MAILLET IRC
Mots-clés : irrigation, performance, parcelle, technologie,
Résumé :
thèse de VAE: le document retrace la trajectoire que j’ai suivie au cours de ma carrière et surtout depuis mon entrée au Cemagref, après un court passage par l’enseignement agricole. Mon travail
s’est principalement focalisé sur les méthodes et paramètres d’évaluation de la performance des apports d'eau à la parcelle, en aspersion d’abord, puis progressivement en irrigation localisée.
L’analyse fine de ces performances se justifie en première approche par les économies directes de ressources en eau qu’elle permet : c’est le cas de l’évaporation en aspersion, mais beaucoup plus
en deuxième approche, où l’amélioration de la qualité de la distribution est une garantie de conserver une efficience d’utilisation de l’eau proche de l’optimum. La clé d’une bonne efficience
reste le degré de confiance que l’agriculteur peut avoir dans son système d’irrigation et la certitude qu’il a que l’objectif d’apport qu’il s’est fixé sera bien réalisé. La connaissance des facteurs de
perturbation de cette uniformité (vent en aspersion, colmatage en micro-irrigation, et en général stabilité hydraulique ou qualité de fabrication) au travers des mesures effectuées au laboratoire
comme sur le terrain en sont les garanties. De telles approches se justifient parfaitement pour l’eau et sa préservation. L’utilisation de cette dernière comme vecteur d’intrants (fertigation) renforce
l’importance de l’amélioration des ces performance. En réutilisation d’eaux usées traitées, la connaissance des paramètres de distribution permet d’évaluer les dangers éventuels que courent
les utilisateurs, les riverains ou les consommateurs. Ce cheminement retrace assez bien celui que j’ai pu suivre au travers de ma carrière d’ingénieur chercheur, puis de responsable de laboratoire.