De plus en plus de projets, programmes, politiques et décisions reposent sur des démarches participatives. Ces acteurs peuvent être des citoyens, des usagers professionnels, des gestionnaires, des représentants de collectivités territoriales, des propriétaires fonciers, ou encore des représentants d’organisations professionnelles et d’associations.
En France, l’ordonnance du 3 août 2016 (n°2016 1060) a renforcé les principes et les droits liés à la participation du public dans le dialogue environnemental. Outre cette obligation règlementaire, de plus en plus de gestionnaires de l’eau mettent spontanément en place des démarches participatives pour la conception ou la révision de schémas d’aménagement et de gestion des eaux, de programmes d’actions de prévention des inondations ou de Projets de Territoire pour la Gestion de la ressource en Eau.
Avant de se lancer dans l’organisation d’une démarche participative, ou avant d’y participer, de nombreux acteurs souhaitent évaluer les coûts et les bénéfices d’un tel engagement. Malgré l’omniprésence de ces questions dans le champ participatif environnemental, peu de recherches et de réflexions méthodologiques existent afin d’y apporter des réponses. En France, hormis le travail récent de Cécile Blatrix, Jacques Méry et leurs collègues (Blatrix et Méry, 2018) le sujet est très peu abordé dans la littérature. De plus, la thèse porte sur les démarches de concertation citoyenne. Les nombreuses recherches autour de l’évaluation de la participation portent sur des démarches n’impliquant pas directement des citoyens.
Mots clés : Gestion de l’eau, Participation Citoyenne, Evaluation coût-bénéfice