© Photo : site APIEME, Impluvium Evian Les Bains
La thèse, portée par le BRGM et financée par le projet de recherche international BIO-JUST (BIODIVERSA+), vise à développer et appliquer un cadre d’analyse des programmes de protection des eaux souterraines basés sur des SFN en relation avec les trois dimensions de la justice environnementale (procédurale, distributive et de reconnaissance).
Le travail s’organisera en trois principaux volets :
- Quelle prise en compte de la dimension de justice procédurale, liée à l’implication des acteurs dans la conception et mise en œuvre des programmes ? ;
- Quelles sont les inégalités environnementales relatives aux effets des programmes ? Quelles sont les préférences relatives à une distribution juste/ équitable des effets ? ;
- Quelles relations entre l’efficience, liée aux choix d’allocation des ressources, et l’efficacité des programmes ?
© Photo : Ivan Borisov, La Palma - Cumbre Vieja
A travers ses deux partenariats avec Danone et l’Université de la Laguna[1], la thèse s’intéresse particulièrement aux cas de l’impluvium d’Evian et à l’île de la Palma dans l’archipel des îles Canaries. Pour effectuer ce travail, différents concepts, approches et méthodes issus de l’économie de l’environnement et des ressources naturelles, de l’économie de la soutenabilité, ainsi que de la sociologie seront mobilisés.
La thèse contribuera à améliorer la prise en compte des trois dimensions de justice environnementale dans la conception et l’évaluation des programmes de protection des eaux souterraines.
Mots clés : Justice environnementale, eaux souterraines, économie, préférences, participation
[1] Partenariat à confirmer au démarrage de la thèse (février 2024)