La thèse s’inscrit dans le projet MUSE ALLEA : ‘Adaptons le traitement de l’eau usée pour un usage agronomique’. ALLEA a pour ambition d’apporter une vision transversale et multi-échelle sur le développement et la consolidation des connaissances sur le devenir des flux de polluants biologiques et chimiques le long du continuum eau usée/système d’irrigation/sol/plante.
Dans ce contexte, trois laboratoires du pôle Montpelliérain proposent une approche pluridisciplinaire (génie des procédés, microbiologie, chimie environnementale, physique) pour évaluer l’influence des écosystèmes et de la qualité des eaux usées en aval du traitement sur le devenir des contaminants biologiques. Les relations tripartites entre matière organique/communautés microbiennes/ contaminants seront étudiées de la sortie du traitement au sol (en intégrant le rôle des biofilms des réseaux d’irrigation).
Des expérimentations terrain sur la plateforme de Murviel-lès-Montpellier seront complétées par des dispositifs laboratoires en conditions contrôlées afin de quantifier l’impact de cette ressource en eau sur la diversité microbienne en sortie du système d’irrigation et dans le sol, le devenir de la matière organique dissoute et colloïdale et les mécanismes de développement de biofilm.
Mots clés : Réutilisation des usées , irrigation localisée, chemin réactionnel, microbiome, devenir des contaminants