Ce travail de thèse mobilise une démarche participative et plus particulièrement un jeu de rôles ayant pour but de créer un environnement favorable au dialogue entre deux catégories d’acteurs clés : les agriculteurs (petits et grands) et les fournisseurs d’eau (coopérative, associations et vendeurs privés). Ces acteurs sont parfois en désaccord autour d’un enjeu à la fois social, agronomique et économique, qui est l’accès aux eaux superficielles et souterraines via soit les droits d’eau historiques ou bien le marché de l’eau.
Objectifs de la démarche participative : donner l’opportunité aux acteurs clés de l’oasis de :
- discuter collectivement de la situation actuelle du système irrigué qui s’avère complexe, du fait de la cohabitation des eaux superficielles (lâchers d’eau du barrage, fuites d’eau de ce barrage) et souterraines par pompage (étatiques, collectifs et individuels) ;
- mettre en lumière les stratégies et arrangements élaborés par les agriculteurs (petits et grands) pour garantir de l’eau à leurs palmiers en période de pointe ;
- se projeter dans l’avenir en identifiant les scénarios d’évolution possibles de la gestion communautaire du système irrigué oasien de Sidi Okba.
Objectif de la communauté pratique : présenter et tester le jeu de rôles
Organisateurs : Meriem Farah HAMAMOUCHE (doctorante IAV Hassan II – CIRAD), Amar IMACHE(Lisode), Amine SAIDANI (CELA).
Participants : Carmen Renaudeau, Sylvie Morardet, Sami Bouarfa, Sara Kchouk (IRSTEA), Taha Labbaci, Jafar Almuhammad