Pour une gestion efficace des ressources en eau, la surveillance du débit des rivières est essentielle.
La réutilisation des eaux usées pour l’irrigation a le vent en poupe. Mais plusieurs associations écologistes estiment que la démarche a plusieurs défauts et n’incite pas à un changement de modèle.
Prochainement, se tiendront les Doctoriales de l’UMR G-EAU, un moment convivial, entre ateliers en petit groupe et session plénière, qui a pour but de réfléchir à l’apport des travaux de thèse de l’UMR aux enjeux sociétaux actuels liés à l’eau.
Cet événement s’intéresse aux transformations nécessaires pour faire face aux problèmes causés par le changement climatique, la dégradation de l’environnement et la pression sur les ressources, tels qu’ils se manifestent dans/par l’eau.
Dans 5 régions rurales de Tunisie, 4000 personnes de tous horizons ont contribué à un vaste processus de planification territoriale participatif.
Le remue-méninges ARID est destiné à faire réfléchir sur un thème donné, au-delà des idées qui viennent immédiatement à l'esprit. La réalité est souvent bien plus complexe et plus surprenante que les discours convenus.
" Que nous révèle la relation d’enquête en sciences sociales -ces rapports très variés qu’un chercheur noue et entretient avec ses enquêtés- sur le fonctionnement d’une société ?
C’est l’association d’une production agricole et électrique avec des panneaux solaires.
Les panneaux, outre la production électrique, permettent une protection partielle des cultures contre les excès du climat, avec un objectif de réduire l’évapotranspiration et donc les consommations d’eau. La qualité de certaines productions à haute valeur ajoutée (fruits, légumes, vigne) peut s’en trouver améliorée.
Ces pratiques prévoient de limiter le travail du sol, de faire des rotations longues et de conserver un sol couvert en permanence.
On cherche à mieux comprendre comment de telles pratiques peuvent être mises en œuvre en conditions Méditerranéennes, avec de l’irrigation en goutte à goutte enterré comparée à l’aspersion. L’objectif est de qualifier l’efficience d’utilisation de l’eau de telles pratiques, qu’il s’agisse d’eau de pluie ou d’eau d’irrigation, pour mieux en conseiller le développement.
Sur la plateforme expérimentale de Murviel-Les-Montpellier, on évalue différentes pratiques d’irrigation en conditions de plein champ et en conditions contrôlées sous serre.
L’objectif est de tester la faisabilité technique de dispositifs innovants de traitement des eaux usées et la durabilité des systèmes d’irrigation d’un point de vu bio-colmatage. Les impacts sont également analysés sur les plantes et les sols, en terme de dissémination et de survie des de pathogènes, ou de dissémination des micropolluants, ou encore de rendement et de salinisation des sols. On travaille à la fois avec des eaux usées traitées règlementaires et des eaux usées moins contrôlées.