The Joint research unit G-eau, France, is accepting applications for a 6-month internship in hydrology. The subject will be centered around the assessment of impacts of irrigation infrastructure on hydrological processes and ecosystem service in the Crau region in the South of France, in the context of climate change. The exact research questions may be adapted to the profile of successful applicants. 

Subject Outline

Across the globe, irrigation systems fundamentally alter local and regional hydrological processes. The water requirements of the over 3.6 million km² of irrigated land make up roughly 70% of worldwide freshwater withdrawals. Irrigation modifies surface energy balances, biogeochemical processes, as well as land-atmosphere feedbacks (McDermid et al. 2023). These impacts can be observed extensively in areas where irrigation is indispensable to agricultural practices, such as the Crau region in the South of France (Bailleux et al. 2015). The Crau is well-known for its hay production, which is even protected by a high-quality label. To sustain production during the hot, dry summer months, grasslands are irrigated using an extensive network of canals and gravity irrigation. This type system, used in the major part of the irrigated lands worldwide,  has considerable impacts on local hydrological cycles and ecosystem services, by changing the spatial distribution of water resources and increasing evapotranspiration. The decreasing water availability for human activities questions the possible adaptations of these infrastructures (e.g., lining earthen canals or replacing them by pipes) and even their sustainability, questioning in turn the sustainability of the related ecosystem services (see e.g. Oyonarte et al. 2022).

The goal of this internship is to delve into the role of irrigation infrastructure in the water cycle in the Crau region, and to make links to larger-scale processes. The exact research questions can be defined by the student chosen for the position, but some general aspects that could be addressed include: 

  • How to detect irrigation infrastructure in the Crau using remote sensing
  • Assessing the role of vegetation surrounding irrigation infrastructure for evapo(trans)piration and infiltration using in-situ measurements and modelling approaches; assessing the effect of climate change on the identified processes
  • Assessing the distribution of water in irrigation canals when it is not actually used for irrigation, including the effects on ecosystems at the tail ends of canals. 
  • Harnessing and extending existing models of hydrological processes in the region, for instance those constructed in OpenFluid, or developing new approaches to model hydrological processes in the Crau 



Literature (selection of references):

Baillieux, A., Alcazar, C., Villesseche, D., Monière, C., Trolard, F., Bourrie, G., ... & Fénart, P. (2016). Groundwater resource management facing global changes: from the European Directive to the local action plan for the Crau aquifer (SE France). In 43. IAH Congress “Groundwater and society: 60 years of IAH” (pp. 915-p).

McDermid, Sonali, et al. "Irrigation in the Earth system." Nature Reviews Earth & Environment (2023): 1-19.

Orieschnig, C. A., Belaud, G., Venot, J. P., Massuel, S., & Ogilvie, A. (2021). Input imagery, classifiers, and cloud computing: Insights from multi-temporal LULC mapping in the Cambodian Mekong Delta. European Journal of Remote Sensing, 54(1), 398-416.

Oyonarte, N. A., Gómez-Macpherson, H., Martos-Rosillo, S., González-Ramón, A., & Mateos, L. (2022). Revisiting irrigation efficiency before restoring ancient irrigation canals in multi-functional, nature-based water systems. Agricultural Systems, 203, 103513.

Vandôme, P. (2023) Rendre l'innovation technologique accessible aux systèmes irrigués : co-conception, évaluation et implications de la low-tech numérique pour accompagner la gestion de l'eau en agriculture. PhD thesis, Institut Agro, Montpellier.

Keywords: irrigation infrastructure, hydrological processes, ecosystem services, evapotranspiration, infiltration, hydrological modelling, 

 

Working Conditions 

Supervision: Prof. Gilles Belaud (Institut Agro) & Dr. Christina Orieschnig (IRD) 

Duration: 6 months, starting in February/March 2024

Salary:  according to national rules for internships (around 600€/month)

Fieldwork: While the student will be based at the Institut Agro in Montpellier, fieldwork in the Crau region is expected. The temporal and spatial scale of the fieldwork ultimately depends on the exact research questions the student chooses to address. A field site belonging to the Institut Agro - the Domaine du Merle, an experimental farm - can serve as the basis of fieldwork operations. Irrigation experiments and in-situ measurements can also be carried out there, if necessary, and ground-truthing data for remote sensing approaches can be gathered. 

Applicant Profile

Ideally, applicants should:

  • be in the final year of their Master’s degree (the research might be continued with a PhD programme through a competitive application in 2024).
  • have a background in hydrology and/or agronomy 
  • have a thorough understanding of hydrological processes, from overland flow and ET to infiltration
  • be familiar with irrigation systems and their connection to agricultural practices  
  • have experience with remote sensing approaches 
  • possess knowledge of hydrological modelling approaches 
  • have experience with field measurements of different hydrological variables (eg. soil moisture, ET, …) 
  • have coding skills in scientific languages (Python, R, or C++) 
  • have a driving licence category B (for fieldwork) 
  • be independent, inquisitive, and willing to define their own research question, methodology, and work plan 

La question de recherche centrale de cette thèse est : « Quel ensemble de mesures et d’indicateurs permettrait une évaluation des coûts et des bénéfices de la participation qui soit utile à la prise de décision et au pilotage de démarches participatives citoyennes dans le domaine de l’eau ? ».

La thèse s’appuie sur une analyse ex-post d’expériences passées de participation citoyenne dans le domaine de la gestion de l’eau en France et en Tunisie ainsi que sur l’instrumentation d’une démarche d’évaluation des coûts et des bénéfices de la participation et sa mise en œuvre dans un cas spécifique en Tunisie.

Cette thèse s’intéresse aux systèmes d'irrigation vietnamiens au prisme du « cycle hydro-social » (Budds et al., 2014), c’est-à-dire à travers la manière dont les relations de pouvoir guident les modalités de gouvernance de ces systèmes et la façon dont le pouvoir émerge et circule au sein des catégories d’acteurs qui les composent.

Pour notre dernier vendredi découverte de l'année, nous avons eu le plaisir d’accueillir le vendredi 22 décembre à 11H00, Stephan Abric de PRACTICA, qui, aux côtés de Jean-Louis Fusiller, a présenté le projet IRRINN ainsi que son mécanisme de financement novateur pour l'irrigation solaire destinée aux petits agriculteurs.

 

Titre : Financement novateur de l’irrigation solaire pour les petits agriculteurs.

2023 12 22 irrinn web © Photo : Stephan Abric de PRACTICA

 

Résumé : Au Burkina Faso, la petite irrigation connait une expansion significative dans les territoires où l’eau est facilement disponible (mare et aquifère superficiel). Elle peut être d’initiative individuelle ou d’un groupement d’agriculteur qui décide quand et où développer l’irrigation en choisissant les solutions les mieux appropriées à ses besoins.

En saison sèche (octobre à juin) lorsque l’accès à l’eau est permanent l’irrigation permet une production en continue de cultures maraichères. La diversité des cultures et des cycles de production assure un revenu continu tout au long de l’année, complémentaire à ceux de la riziculture, des cultures vivrières dépendantes de la pluie, de l’élevage ou du petit commerce.

Cependant, les petits agriculteurs sont confrontés à des contraintes qui limitent leur capacité à moderniser l’irrigation, malgré l’existence d’innovations prometteuses. Ces solutions sont souvent trop coûteuses ou mal adaptées, entravant leur adoption. Ces obstacles ne se limitent pas uniquement à des contraintes financières mais englobent des aspects techniques et sociaux.

Dans ce contexte, le projet IRRINN de recherche & développement, a réuni les acteurs de la petite irrigation (agriculteur, fournisseur de matériel, technicien agricole, financiers, chercheurs, etc.) autour de plateformes d’innovation dans quatre villages. L'objectif était de collaborer à la création de solutions durables adaptées au contexte local. Parmi ces solutions, le projet a mis au point un mécanisme de financement pour faciliter l'acquisition de kits solaires d'irrigation par les agriculteurs. Le projet accorde une subvention adossée à un remboursement différé de 24 mois accordé par le fournisseur installateur à l’agriculteur.

Le séminaire ICIREWARD Unesco-SHS du mercredi 13 décembre  sur le thème : "Pollutions agricoles des eaux littorales : les savoirs en action" a permis d’écouter les travaux de Alix Levain et Magalie Bourblanc, discutés par Christelle Gramaglia (sociologue à l’UMR GEAU).

 

  • Alix Levain est anthropologue (CNRS, UMR 6308 AMURE).

Elle présentera « Au-delà du déni : les agriculteurs bretons et l’imputation des causes des marées vertes en Bretagne »

Bien peu de territoires échappent aujourd’hui en Europe aux pollutions agricoles diffuses, et à la polarisation très forte du débat public entre des positions critiques des systèmes de production qui les génèrent d’une part, et ce qui est souvent qualifié de « déni » des agriculteurs d’autre part. Comment aller plus loin dans la compréhension de ce qui se joue autour de ces pollutions pour les agricultrices et agriculteurs ? Comment comprendre la façon dont s’articulent leur expérience quotidienne des effets de ces pollutions et le sens qu’elles et ils leur donnent ? A partir d’une enquête au long cours dans trois territoires ruraux et littoraux touchés par les marées vertes en Bretagne, Alix Levain proposera d’historiciser cette expérience et de relire le « déni » des agriculteurs à l’aune de la théorie de la dissonance cognitive : les processus de réduction de la dissonance cognitive qui sous-tendent le rejet du lien entre pratiques agricoles et pollutions aquatiques constituent en effet un outil puissant de repérage et de description des tensions cognitives au sein des sociétés post-rurales. En ce sens, ils rendent possible une forme alternative d’appréhension des situations de controverse environnementale prenant en compte la complexité de l’expérience de l’écologisation.

 

  • Magalie Bourblanc est politiste (CIRAD, UMR G-EAU).

Elle présentera : « Mise en problème et mise en cause : Le rôle de l'expertise scientifique dans la mise à l'agenda politique des pollutions agricoles sur une lagune du littoral méditerranéen »

L’état écologique de l’étang de l’Or (Occitanie) est réputé être particulièrement dégradé depuis les années 1990. En dépit de l’existence de programmes d’action réglementaires ou volontaires depuis les années 2000, la reconquête de la qualité des eaux n’a pas permis d’obtenir, jusqu’à présent, de résultats probants, ce qui contraste assez fortement avec la success story de la lagune voisine de l’étang de Thau. Dans ce contexte, Magalie Bourblanc évoquera la manière dont le déploiement de savoirs experts contribue à la fois à la mise à l’agenda des pollutions agricoles et au traitement renouvelé de ces questions, notamment en permettant de dépasser, en partie, leur caractère diffus.

Vendredi 1er décembre 2023 à 11h00, Mahmoud MAAMR, doctorant en sociologie à l’université Moulay Ismaïl de Meknès (Maroc) a présenté ses travaux de thèse intitulés "Rapports de générations à la lumière des dynamiques agricoles et sociales dans les extensions agricoles des oasis ; Cas de l’oasis de Ferkla (Maroc)"

La thèse est effectuée sous la Direction de Zhour Bouzidi (UMI), Marcel Kuper (Cirad) et Pierre-Louis Mayaux (Cirad).

maamr © Photo : Mahmoud MAAMR 

Résumé :

Dès le début des années 1970, de nouvelles extensions agricoles commencent à émerger en lisère des anciens périmètres oasiens de Ferkla. De nombreux profils d’agriculteurs se sont venus s’installer en capitalisant sur un accès déverrouillé à l’eau souterraine, l’argent issu de la migration internationale favorisée durant les années 1960-70, ainsi que l’accès aux terres collectives partagées. Au cours des années, les conditions d’accès à l’installation dans ces extensions changent significativement. Les politiques migratoires sont devenues restrictives dès la fin des années 1990, l’eau souterraine s’est avérée de plus en plus rare, ainsi que l’accès à la terre n’est plus facilement ouvert en raison des prix et des restructurations de marché foncier. Paradoxalement, certaines opportunités sont offertes, particulièrement les généreuses subventions de l’Etat, l’encouragement des jeunes à s’organiser dans les coopératives de prestations de services agricoles ainsi que d’autres opportunités liées à l’évolution des nouvelles technologies de mobiliser les ressources et de commercialisation. 

Face à ce contexte paradoxal, les jeunes cherchent à contourner les contraintes pour saisir des opportunités. De ce fait, ils tendent plutôt à s’installer sur les exploitations déjà établies comme un fondement et chercher leur part des opportunités. Cela les amène à se cohabiter avec leurs aînés qui sont déjà installés dans les extensions. Au cours de cette installation conjointe, un processus de négociation des rapports entre les deux générations, jeunes et vielle, se met en place. En effet, mon projet de thèse s’intéresse à élucider le fonctionnement de ce processus ; les acteurs directs et indirects qui y sont impliqués, les moyens mobilisés pour la négociation ainsi que ses débouchés sur ces rapports eux-mêmes et sur l’agriculture oasienne. 

Contexte :

Une première expérimentation d’enquête collective sur les rives de l’étang de Berre, emmenée en 2019 par le Bureau des guides, a permis l’émergence d’un groupement de partenaires mobilisés autour de l’observation de la lagune (Bureau des Guides, Université de Nîmes, INRAE de Montpellier et Institut écocitoyen de Fos). Ensemble, ils conduisent aujourd’hui une recherche action participative- artistique et scientifique - sur les déchets plastiques.

Le projet Laboratoire Plastique de Pamparigouste articule une étude chimique des transferts, échanges et déplacements des plastiques dans l’étang de Berre ; une expérience artistique pour compléter nos connaissances du milieu lagunaire par l'expérience sensible et l’imaginaire ; une enquête sociologique destinée à mieux comprendre les attachements locaux aux plastiques et les tentatives de s’en défaire grâce notamment à des démarches de science-action participative. 

Il s’agit tout autant de produire des connaissances sur le problème de la dissémination des plastiques que de réfléchir collectivement aux moyens à mettre en œuvre pour créer les conditions d’une recherche transdisciplinaire sobre.

https://bureaudesguides-gr2013.fr/laboratoire-plastique/

Objectif du stage : contribution aux enquêtes sociologiques

 

Description du stage :

  • Enquête sociologique qualitative auprès d’acteurs locaux engagés sur la question des pollutions de l’étang de Berre dont celle générée par les plastiques. Une dizaine d’entretiens seront menés sous la supervision des encadrants du stagiaire lesquels viseront principalement des acteurs associatifs engagés dont des membres des clubs de voile volontaires associés au Laboratoire Plastique de Pamparigouste.
  • Observation participative au sein d’une association engagée dans des actions de « dépollution » permettant de caractériser la manière dont les bénévoles s’approprient les enjeux et les communiquent.
  • Participation aux activités collectives du Laboratoire Plastique dont les séances de travail collectives et aide à l’organisation des conférences marchées scientifiques et artistiques publiques du Bureau de Guides.

Attendus : rédaction d’un mémoire de Master qui viendra alimenter la réflexion collective. La problématique sera affinée avec les encadrants au cours de l’enquête (sur la base d’une revue de littérature et des premiers résultats).

 

Profil recherché :

  • Niveau Master 1 ou préférablement 2 en Sciences Humaines et Sociales (sociologie et anthropologie ou géographie).
  • Compétences : Formation à l’enquête qualitative en sociologie validée par une première expérience sur le terrain (acquise en formation) incluant la transcription, le codage et l’analyse d’entretiens.
  • Connaissances : familiarité avec les questions d’environnement et/ou les sciences participatives et citoyennes.
  • Intérêt pour l’interdisciplinarité : le stagiaire doit démontrer un intérêt marqué pour les échanges interdisciplinaires (et éventuellement une curiosité par la collaboration avec des artistes).
  • Autres : aptitude à travailler en équipe mais aussi en autonomie, goût pour la lecture (Français et Anglais) et la réflexion, mais également travail en plein air.

Le candidat devra impérativement être détenteur d’un permis de conduite B (véhicule de service disponible pour les sorties terrain).

Les frais d’enquête seront pris en charge.

Dédommagement d’environ 550 euros mensuels (contractuel).

Accueil dans un bureau de l’INRAE de Montpellier (UMR G-EAU) équipé avec des outils de bureautiques et accès à la cantine du personnel. Frais de transports locaux gratuits.

Durée : 5 ou 6 mois à compter de mars 2024.

 

Pour toute question ou candidature, merci de contacter Christelle Gramaglia (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Les dossiers (CV et lettre de motivation sont attendus le 27 novembre 2023).

Ce vendredi 17 novembre à 11h, Leo Bire nous a présenté son projet de thèse intitulé « Participation, Simulation, Pouvoir. Comprendre les modalités de circulation du pouvoir à l'oeuvre dans les systèmes d'irrigation au Vietnam ».

Leo débutera sa thèse en sciences sociales/géographie sociale (avec des méthodes interdisciplinaires géographie, anthropologie du développement, sciences de l’informatique) le 1er décembre 2023, sous la direction de Jean-Philippe Venot. Il sera principalement basé au Vietnam à l'université de l'irrigation dans le LMI ACROSS (Advanced Comptuational Research On Sustainability Sciences).

 

bire vietnam web © Photo : Léo Biré

 

 

Résumé : Ce projet de recherche s’intéresse aux systèmes d'irrigation vietnamiens au prisme du « cycle hydro-social » (Budds et al., 2014), c’est-à-dire à travers la manière dont les relations de pouvoir guident les modalités de gouvernance de ces systèmes et la façon dont le pouvoir émerge et circule au sein des catégories d’acteurs qui les composent. Il aborde le thème du pouvoir à travers la gestion participative de la ressource en eau, obligatoire au Vietnam depuis 2004, qui connaît des applications contrastées dans le pays. Ce projet de recherche postule que l’utilisation de jeux sérieux informatisés auprès des acteurs de cette gestion (gestionnaires et irrigants) aiderait à engager le dialogue sur la gestion participative de l’eau, et permettrait la création d'événements propices à l’expression de processus de négociation, autrement difficilement accessibles. La thèse explore donc l’usage des simulations participatives en se situant à l’interface de plusieurs champs de la géographie environnementale, notamment la political ecology, les Socio-Technical System Theories, et certaines logiques propres à l’approche critique de la modélisation d’accompagnement.

 

Contexte et objectifs

En Occitanie, l’eau est une ressource critique pour l’agriculture. Le changement climatique renforce cet état de fait. En permettant de réduire le stress hydrique des cultures, l’irrigation fait partie des moyens d’adaptation possibles et peut constituer un levier important de transition agroécologique. Au sein d’exploitations déjà engagées en agroécologie et irriguées, une meilleure connaissance de la gestion de l’eau et de l’irrigation à l’échelle de l’exploitaiton est nécessaire. Le projet TAI-OC vise à caractériser les systèmes agroécologiques irrigués d’Occitanie, à comprendre les facteurs de la transition agroécologique et à accompagner cette transition.

Le stagiaire aura pour objectif de réaliser un suivi d’irrigation et de variables agronomiques dans des exploitations agroécologiques en Occitanie.

Ce travail permettra, dans le cadre du projet TAI-OC, de réaliser un premier suivi d’irrigation grâce à des capteurs low-techs, d’estimer les potentiels d’amélioration de l’irrigation chez ces agriculteurs afin d’installer un suivi en 2025 chez un plus grand nombre d’agriculteurs. Un deuxième volet du projet s’appuiera sur ces données collectées pour faire des simulations prospectives à l'échelle territoriale.

 

Mots clés : irrigation, low-tech, capteurs, mesures de fiabilité

 

Stage #DigitAg : Ce stage est financé par #DigitAg. Il s'inscrit dans deux axes de #DigitAg : "Capteurs, acquisition et gestion des données" et "Innovations en agriculture numérique". L’étudiant participera à la #DigitAgora, la réunion annuelle de la communauté #DigitAg, qui se déroulera au printemps 2024, ainsi qu’aux activités #DigitAg (ateliers de sensibilisation, journées).

 

Profil recherché (F/H) : Bonnes compétences en agronomie/gestion de l’eau agricole et/ou compétences concernant les nouvelles technologies et l’agriculture de précision. Autonome, ingénieux et bricoleur. Ayant envie de passer une part importante de son temps au champ et à réaliser des entretiens. Permis B obligatoire. Ce stage constituera un tremplin pour les étudiants désirant poursuive dans le secteur de la recherche (doctorat, ingénieur de recherche publique, R&D entreprise) ou de l’ingénierie agronomique et environnementale (bureaux d’études agro-développement, technologie pour l’environnement).

 

Encadrement, lieu d’accueil et conditions matérielles : Ce travail est mené par une équipe de G-eau (C. Leauthaud, D. Leenhardt) spécialisée sur la gestion des ressources en eau, en lien étroit avec des collègues d’autres projets et unités de recherche qui développent les aspects techniques et informatiques liés aux capteurs. L’étudiant travaillera en lien étroit avec notre chargé de projet qui pilotera le suivi expérimental, mais aussi avec une équipe de chercheurs qui apporteront leurs compétences aux moments clés du suivi (plan expérimental, installation, high low-techs, analyse)

 

Durée du stage : 6 mois

Date indicative de début de stage : Février/Mars/Avril 2024

Gratification : selon la grille de #DigitAg

Lieu de stage : UMR G-eau (Site Hydropolis-Lavalette), Montpellier, France

 

Informations et modalités de candidature : Envoyer CV et lettre de motivation, avant le 30 novembre 2023 à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Pour plus d'informations : cliquez ici

Contexte et objectifs

La gestion de l’eau par l’irrigation et les pratiques agroécologiques sont rarement pensées de manière conjointe. Le projet IrrigSUST vise à analyser les liens existants entre l'agroécologie et l'irrigation, en s'interrogeant sur le rôle de l'irrigation dans la transition agroécologique de l'agriculture et des systèmes alimentaires. Il s'agit d'un défi scientifique majeur pour évaluer l'impact des transitions agroécologiques des systèmes alimentaires sur les ressources en eau tout en s'adaptant au changement climatique.

Ce stage aura pour objectif principal de décrire les usages de l’eau dans le ZBNF et de comprendre quel est le rôle de l’irrigation dans ces systèmes. Cela se fera par deux sous-objectifs :- Caractériser l’irrigation (cultures, saisons, pilotage, règles de décision) chez un paneld’agriculteurs faisant du natural farming, et réaliser une estimation de la consommation en eauà l’échelle de l’exploitation. Ce travail se fera par enquête auprès d’exploitants agricoles.- Analyser ces résultats au regard des discours et documents de présentation du ZBNF pourmettre en lumière les cohérences et incohérences entre les pratiques réelles des agriculteurs etle regard porté sur ces systèmes par les gestionnaires et chercheurs. Ce travail se fera en lienétroit avec un post-doctorant qui réalisera une analyse de la littérature grise et scientifique.

 

Profil recherché (F/H) :

Étudiant ingénieur agronome avec de bonnes connaissances en agronomie système et gestion de l’eau et compétences en communication . Autonome et ingénieux. Permis B obligatoire

 

Encadrement, lieu d’accueil et conditions matérielles : L’étudiant sera encadré en Inde par L. Ruiz (sur place) et K. Akakpo (une à deux missions prévues pour assister au travail de terrain). L’étudiant sera aussi en lien avec D. Perez, un post-doctorant basé à Montpellier qui assurera le bon déroulement du stage et la mise en cohérence avec les autres activités du projet. C. Leauthaud et D. Leenhardt, coordinatrices du projet, participeront également aux étapes clés et prises de décision majeures concernant les orientations et le déroulement du stage.

 

Durée du stage : 6 mois

 

Date indicative de début de stage :

- Pour un stage M2 : à partir de mai 2024

- Pour une césure : à partir de juillet 2024

 

Gratification : selon la grille du Cirad

 

Lieu de stage : Cellule franco-indienne de recherche en science de l'eau, Bangalore, Inde et longs séjours (chez l’habitant) dans l’état de l’Andra Pradesh pour les phases de terrain (4 mois). Possiblement basé à Montpellier au début et à la fin du stage pour l’analyse bibliographique (2 semaines) et l’écriture du rapport (6 semaines).

 

Informations et modalités de candidature : Envoyer CV et lettre de motivation, avant le 30 novembre 2023 à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Pour plus en savoir plus : cliquez ici

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