
CLEPSYDRA est un projet InterReg financé par le programme européen EURO-MED, ayant démarré en 2024.

CLEPSYDRA est un projet InterReg financé par le programme européen EURO-MED, ayant démarré en 2024.
© Goudiaby O. - Fig. 1 : Localisation du bassin du fleuve Sénégal
La compréhension de la pluviométrie et de sa variabilité spatio-temporelle constitue un enjeu majeur pour les études hydrologiques, le développement des activités socioéconomiques et la gestion des ressources en eau.
Du point de vue hydrologique, la pluie constitue une variable clé pour la simulation des écoulements. Cependant, en Afrique de l’Ouest et particulièrement dans le bassin du fleuve Sénégal, les données de pluies observées sont souvent lacunaires et difficilement accessibles limitant ainsi toute analyse hydrologique robuste.
Dans ce contexte, l’alternative serait d’utiliser les pluies estimées par satellites actuellement disponibles pour la simulation des débits. L’objectif de cette thèse est donc d’évaluer la performance de vingt-trois produits de pluies par satellites pour la modélisation hydrologique dans le bassin du fleuve Sénégal. La méthodologie comporte quatre phases :
Mots clés : Pluies par satellites, Modélisation hydrologique, Calage/Validation, Bassin du fleuve Sénégal
La durabilité des zones humides et leur capacité à fournir des services écosystémiques (SSE) sont menacées par l'augmentation de la pression foncière et le changement climatique. La gestion des zones humides est complexe et pose des défis aux agences publiques. Cette thèse explore deux aspects moins étudiés de la gestion des zones humides dans l'économie de l'environnement.
Premièrement, l'évaluation économique des biens et services environnementaux néglige souvent les services culturels, qui sont essentiels à la continuité culturelle. Le premier essai aborde cette question en mesurant la valeur économique des services culturels par le biais d'une expérience de choix discret axée sur la danse des roseaux et les zones humides en Eswatini. L'étude a montré que les personnes interrogées avaient des attitudes positives à l'égard de la gestion des zones humides, mais qu'elles avaient une utilité positive inattendue à payer des impôts plus élevés, peut-être parce que les services culturels sont sous-évalués ou qu'il existe des problèmes d'incommensurabilité.
Deuxièmement, la gestion durable des zones humides est entravée par les perceptions différentes des utilisateurs et des décideurs concernant l'importance de l'ESS, ce qui fait de la gestion des zones humides un "problème épineux". Le deuxième essai a utilisé la méthodologie Q pour explorer les points de vue des parties prenantes sur les ressources naturelles essentielles fournies par le barrage et la réserve naturelle de Hawane. Trois points de vue se sont dégagés : "Les utilisateurs de l'eau, les défenseurs de l'environnement et les utilisateurs traditionnels, avec un consensus sur l'importance de la purification et de la régulation de l'eau. Ces résultats suggèrent que la méthodologie Q peut aider à comprendre les perspectives des parties prenantes et à réduire la complexité de la gestion.
Dans l'ensemble, la recherche souligne l'importance de prendre en compte les services culturels dans les études d'évaluation et d'utiliser des méthodologies telles que la méthodologie Q pour préparer les études d'élicitation des préférences, contribuant ainsi à des stratégies de gestion des zones humides plus efficaces et plus inclusives.
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| Graduation © Linda Siphiwo Mahlalela |
L'irrigation au goutte-à-goutte, qui utilise simultanément des canaux en labyrinthe et des eaux usées traitées, est l'une des avancées en matière d'utilisation non conventionnelle de l'eau et est considérée comme la technique la plus efficace pour fournir de l'eau aux plantes.
Jean-Christophe Maréchal (BRGM, G-EAU), a soutenu, le 24 mai 2024, son Habilitation à Diriger les Recherches intitulée « Aquifères fracturés et karstiques : de l’observation à la modélisation ».
Dans le cadre du projet CAFRUA, nous organisons un séminaire international "Peri-urban agriculture and climate : Thinking about resilient development pathways" qui aura lieu les 16 et 17 mai 2024 à la MSH-Sud, St-Charles, Montpellier.
Le PETR Briançonnais, Argentiérois et Guillestrois-Queyras a entamé ce mois d’avril une démarche de concertation au long cours. Nils Ferrand (UMR G-EAU) participe à ce projet.
L’utilisation croissante de la ressource en eau dans un contexte d’alea climatique engendre une tension extrêmement forte sur les milieux karstiques, caractérisés par une forte vulnérabilité et un fonctionnement hydrogéologique complexe.
Pour préserver et gérer au mieux cette ressource il est nécessaire de proposer de nouveaux outils d’évaluation et de gestion. La karstologie a fait des avancées considérables ces dernières décennies, avec l’avènement de nouveaux paradigmes sur la formation des karsts, l’origine et les processus responsables de la karstification qui ne sont pas ou peu considérés dans les modèles hydrogéologies.
Dans ce cadre, cette thèse vise à faire le lien entre l’histoire karstogénétique et l’hydrogéologie actuelle. La révision des modèles conceptuels hydrogéologiques des karsts implique d'abord l'intégration de nouvelles informations géologiques relatives à la karstification. Pour cela, il semble pertinent d'analyser conjointement la géomorphologie de surface et des réseaux karstiques afin de mieux étudier les relations entre les processus karstogénétiques et hydrogéologiques. Le site d’étude est le bassin de la Loue (~1500 km²) dans le massif du Jura caractérisé par des interactions surface/souterrain, des échanges entre réservoirs et des réponses hydrogéologiques contrastées selon les unités aquifères drainées par le bassin.
L’encadrement de la thèse est prévu avec une direction au niveau du BRGM (UMR G-Eau) de Montpellier, un co-encadrement du BRGM Orléans et du laboratoire EDYTEM à Chambéry.
Cette thèse est financée dans le cadre du projet K3 (Impact des changements globaux sur la ressource en eau des socio-hydrosystèmes karstiques : Vulnérabilité, Sensibilité et Gestion) du programme One Water.
Mots clés : Karst ; eau ; karstogenèse ; spéléogénèse ; hydrogéologie


La prochaine session de notre communauté de pratique aura lieu le jeudi 4 Avril au matin de 10h à 12h30 à l’UMR G-EAU, bâtiment Confluence, salle Aquadémie.
De nos jours, de nombreuses études se penchent sur la problématique de préservation de la ressource en eau qui devient de plus en plus urgente. Les hydrosystèmes karstiques représentent une part importante des stocks d’eau et ont besoin d’être protégés. Ainsi, il faut trouver des techniques de suivis de l’état d’une nappe ou des systèmes d’alerte de pollution des eaux. Des études travaillent donc sur le suivi continu de certains éléments présents dans l’eau pouvant apporter des informations sur sa qualité. La matière organique représente un bon indicateur et peut-être mesurée par la fluorescence qu’elle émet. Cependant, il n’existe pas encore de méthodologie pour un suivis multi-capteurs dédiés à ces suivis hautes fréquences pour suivre différents types de matière organique naturelle dans les eaux souterraines de type humique et protéique. Pour cela, il faut adapter les propriétés optiques des sondes pour la détection de ces types de MON, élaborer des méthodes de calculs pour des conversions d’unités de mesures, des corrections d’interférences. De nombreux tests ont donc été réalisés sur des divers modèles de fluorimètres du type GGUN. Cette base de données et ces méthodes de calculs permettront, par la suite, de réaliser une méthodologie qui pourra être partagés à d’autres laboratoires et ainsi inter-comparer des résultats entre divers sites.

© Photo Aurélien Domeau
Dans ce contexte, ce projet de thèse propose de développer de nouvelles méthodes d'interprétation des signaux optiques multi-spectraux de sondes in-situ pour caractériser à haute fréquence les transferts de matière organique dans les aquifères karstiques. Cette information sera croisée avec d'autres variables physico-chimiques ou hydrodynamiques pour caractériser les transferts d'eau dans la zone d'infiltration et la zone noyée des aquifère karstiques. Les méthodes d'interprétation des signaux optiques seront développées à partir des données des observatoires labellisés par le CNRS, le SO MEDYCYSS (source du Lez) et le SO de la Fontaine de Nîmes, deux sites d'observation du SNO KARST qui est lui-même intégré dans l'Infrastructure de Recherche OZCAR. Ce doctorat sera réalisé dans le cadre du projet PEPR Exploratoire Onewater/K3 (2023-2027, « Impact des changements globaux sur la ressource en eau des socio-hydrosystèmes karstiques : Vulnérabilité, Sensibilité et Gestion »). Les développements profiteront de l'approche pluridisciplinaire proposée dans ce projet pour construire de nouveaux indicateurs/ proxy de la qualité de l'eau, couplant des variables issues de l'interprétation des signaux optiques aux variables hydrodynamiques, physico-chimiques et microbiologiques. Ces indicateurs seront testés pour alimenter un système d'alerte précoce renseignant sur la qualité de l'eau du système karstique du Lez.
Mots clé : Hydrogéologie, qualité de l'eau, matière organique, traçage naturel, karst
© Photo Lucile Justy