Le projet MASSIRE a été remarqué par le Monde comme un projet innovant réalisé au plus près des problématiques locales.  Le projet a en effet permis de sélectionner des innovations à fort potentiel en matière de gestion de l’eau et à évaluer leurs conditions d’adoption dans les territoires sud au Maghreb, à travers une approche participative. Il a été financé par le FIDA (2019-2024), co-coordonné par le CIRAD et l'UMR GEAU, en partenariat avec L’INAT et l’INRGREF en Tunisie, le CREAD et le CU de Tipaza en Algérie, l’ENA de Meknes et l’IAV Hassan II au Maroc, et le CLERSE/Lille et Inrae en France.

Le projet Massire est cité (voir l'article du monde-page 2).

Article sur l'évènement paru dans l'espace presse du Cirad

Pour savoir plus sur le projet Massire : https://massire.net/

 

Image1 bremard© Source : http://www.now26.tv/view/50884/BANGKOK-IS-SINKING-MAYBE-UNDERWATER-IN-15-YRS.html

 

 

Bangkok a progressivement transitionné d’une ville sur l’eau à une ville sur terre au fur et à mesure que les routes ont remplacé les transports fluviaux et que les habitations sur base bétonnée ont remplacé celles sur pilotis. L’urbanisation de la capitale thaïlandaise s’est ainsi accompagnée d’importantes transformations environnementales : pollutions domestiques et industrielles des canaux et rivières, pollution atmosphérique, endiguement contre les inondations, l’affaissement de la ville suite à la surexploitation des eaux souterraines et l’imperméabilisation croissante des sols par le bétonnage et le non-respect de la préservation des zones inondables dans les plans d’urbanisme. Dans une perspective critique d’écologie politique et de géographie historique, la thèse analyse la ville de Bangkok en tant qu’écosystème intégré au sein duquel circulent énergies, ressources, risques, déchets, mais aussi discours et pouvoirs.

 

 

Image2 bremard© Source : https://www.theatlantic.com/photo/2011/10/bangkok-underwater/100178/#img02

 

 

L’eau ainsi que les réseaux d’infrastructures constituent les vecteurs et les manifestations de ces circulations. La transformation environnementale de Bangkok n’est pas seulement le résultat d’une urbanisation présentée comme incontrôlée ou inéluctable mais aussi le résultat de faisceaux d'intérêts politiques et financiers qui remodèlent constamment le flux et la distribution spatiale des bénéfices et des coûts associés à la transformation de l'environnement aquatique et du cycle hydrologique. La thèse porte donc principalement sur le jeu d’acteur institutionnel autour de la gestion de l’eau. Elle analyse l’évolution des politiques publiques de l’eau, notamment suite à de grands évènements comme l’inondation historique de 2011 et resitue les risques environnementaux dans un cadre d’enjeux politico-économiques.

 

Mots clés : Ecologie politique, Sociologie des organisations, inondations, gouvernance de l’eau, politiques publiques de l’eau, Bangkok.

Dans un scénario mondial de croissance démographique, d’urbanisation accrue, de forte pression sur les ressources en eau et d’augmentation de la fréquence des températures extrêmes, les hot spots urbains seront plus prononcés, plus difficiles à combattre et leurs effets délétères toucheront une population de plus en plus large. Ces constats appellent des initiatives visant à construire des villes plus résilientes en s’appuyant sur l’analyse et la valorisation des ressources en eau locales de toutes qualités présentes en abondance en milieu urbain. L’objectif de cette thèse est d’évaluer la capacité de la végétation à diminuer les risques liés aux îlots de chaleur urbains et ainsi à améliorer la qualité de vie de la population en s’appuyant sur l’écosystème urbain. À cette fin, on se propose de modéliser le bilan énergétique existant d’un ensemble substrat-végétal en interaction avec la circulation d’air environnante. L’idée est d’identifier le sens, la géométrie, la temporalité et l’importance relative des flux de chaleur (conduction, convection, rayonnement et changement de phase) à l’œuvre dans le système. Nous chercherons à quantifier cet effet d’atténuation des températures urbaines, en fonction de la forme de végétation et du régime d’alimentation hydrique auquel elle est soumise. L’objectif est d’aller vers une optimisation des performances de la végétation pour contribuer à construire des villes plus agréables à vivre et pérennes.

image1 ©ADEME, 2021

 

 

 

 

Outre la production et l’analyse de données micro-climatique et agronomique à partir d’une structure végétalisée modèle installée en conditions réelles, il sera proposé une modélisation des phénomènes en jeu. L’objectif de la thèse est de développer une approche systémique et produire un modèle intégré permettant de coupler le fonctionnement et la croissance des plantes avec les phénomènes aérauliques et thermodynamiques en jeu. Un tel outil permettra d’aider à la prise de décision en matière de choix de végétalisation des villes suivant diverses contraintes hydraulique, thermique, énergétique et esthétique. Ce modèle qui travaillera à l’échelle du mètre pourra ensuite être couplé à des modèles météorologiques adaptés aux villes ou de modèles d’échange thermique des bâtiments.

 

image2 1

 

 

 

 

 

 

 

Mots clés : Végétation urbaine, Simulation Numérique, Computational Fluid Dynamic, Modèle deCulture, Villes Intelligentes

Vendredi 13 décembre 2024, à 11h, Patrice Garin, Marielle Montginoul et Sébastien Loubier nous ont présenté leurs travaux intitulés "Chronique d'une réforme tarifaire inachevée : de la rente en eau à la maladaptation".

 

Résumé : Pour être utilisée, l'eau a souvent besoin d'infrastructures hydrauliques pour l'acheminer, au bon moment, du lieu de sa disponibilité au lieu de sa consommation. Certaines infrastructures sont en place depuis très longtemps et ont fait l'objet d'améliorations technologiques et de gouvernance successives en réponse à l'évolution de l'utilisation de l'eau et des réglementations régissant ce bien commun. C'est le cas du canal de Neste, opérationnel depuis 1862, situé dans le sud-ouest de la France, dans le piémont pyrénéen. Il a été construit à l'origine pour répondre aux problèmes d'assainissement et de navigabilité des rivières. Cependant, l'irrigation est devenue l'objectif premier d'un canal complété par de nombreux barrages, appelé depuis « système Neste ». Le développement de l'irrigation a permis d'augmenter la production agricole et de soutenir la modernisation de l'agriculture. Les usages domestiques et industriels ont également bénéficié de cette eau brute et ont ensuite contribué à son financement. La santé et le maintien d'un débit minimum dans les rivières sont devenus des contraintes de gestion à respecter. La durabilité du système Neste est aujourd'hui remise en cause, pour ses finalités, la disponibilité de la ressource en eau et son déséquilibre financier.

La projection du film a été annulée, une nouvelle date sera communiquée.
 
En présentiel, projection du film "Wat-Health, inondations et risques sanitaires au Cambodge"
3 décembre à 13 h, à l'IRD  911 avenue Agropolis, 34000 Montpellier, amphithéâtre 
Un film d'Aurélie Surjus, produit par l'IRD, 21 minutes
 
Résumé - Le projet « Wat-Health - Inondations et Risques Sanitaires au Cambodge » avait pour objectif de déterminer en quoi et comment les modifications du régime des inondations des fleuves affectent la distribution des polluants et entraînent des changements dans la biodiversité des agents pathogènes et des vecteurs de maladies liées à l'eau, avec in fine des effets sur la santé, la production agricole et l'environnement. Le projet a réuni 4 unités de l’IRD (G-EAU, Mivegec, Espace-Dev et IGE) ainsi que des partenaires au Cambodge (l’Institut Pasteur du Cambodge, l’Institut de Technologie du Cambodge et l’Université Royale d’Agriculture). Du fait de sa nature pluridisciplinaire, ce sujet de recherche a nécessité la coordination de multiples thématiques imbriquées.
Le film Wat-Health revient sur cette aventure pluridisciplinaire à travers le point de vue de ses intervenants qui en montrent certains intérêts et difficultés. Parmi eux : S. Massuel, hydrogéologue, Jean-Philippe Venot (Agronome, G-Eau), Mallorie Hidé (bactériologiste moléculaire, MIVEGEC), Vincent Herbreteau (Géographe de la santé, Espace-Dev). Sylvain Massuel, hydrogéologue de l'IRD à l'UMR G-Eau, porteur du projet Wat-Health, présentera le film et participera à la discussion qui suivra la projection.

L'effondrement de la biodiversité est particulièrement marqué en milieux aquatiques qui subissent de nombreuses pressions anthropiques. Pour tenter de l’enrayer, la Directive Cadre sur l’Eau (2000) invite les Etats membres de l’Union européenne à développer des politiques de conservation et de restauration. En France, ces politiques, mises en place sous l’égide des Agences de l’eau, sont portées par les gestionnaires territoriaux. Elles n’en restent pas moins technocentrées et descendantes – générant des controverses locales quand bien même des efforts de concertation sont déployés.

 

rize metropole lyon 1 RIZE -  © Photo : Métropole Lyon

Après plusieurs années, on remarque que les projets de restauration ont malgré tout du mal à aboutir (Lusson, 2021). Ils se heurtent à plusieurs écueils : divergences entre experts, manque de soutien politique et conflits d’usages. Pourtant, les controverses, loin d’être un obstacle, pourraient devenir des opportunités d’exploration collective et de co-construction – favorisant des projets de restauration écologiquement et socialement ambitieux.

 

Auzon Gramaglia def AUZON - © Photo : Christelle Gramaglia

 

 

La thèse qui s’inscrit dans la suite du projet participatif RESTEAU’DEBAT a trois objectifs :

 

 

  • La production d'un état des lieux des démarches participatives dans la conception et l'accompagnement des projets de restauration à l'échelle nationale (France) ;
  • L'accompagnement de la mise en œuvre et le suivi participatif de deux projets de restauration ;
  • L’accompagnement de communautés ripariennes émergentes attentives aux conditions de récupération des rivières.

Il s’agit d’une recherche partenariale qui ambitionne d’identifier les facteurs de réussite des politiques de restauration au-delà des seules interventions techniques – comme care. Dans cette perspective, des méthodes plurielles seront mobilisées - des entretiens individuels et collectifs, l’animation et l’observation d’ateliers participatifs - ainsi que l’accompagnement d’exercices de sciences participatives en collaboration avec l’équipe française du projet RIPACTIV (ZABR) et l'équipe européenne du projet RiVive (Biodiversa).

 

Mots clés : Socio-anthropologie de l'Environnement - Démarches participatives - Restauration des rivières - Citoyenneté riparienne

Plusieurs documentaires scientifiques faisant intervenir des chercheurs et des chercheuses de l'UMR G-Eau ont été sélectionnés pour être projetés lors du Festival Sud de Sciences.
Les projections publiques gratuites auront lieu à la Médiathèque Émile Zola – 218 Bd de l’Aéroport international, 34000 Montpellier du 28 novembre au 1er décembre.
Venez découvrir des projections fascinantes et rencontrer des chercheurs et des réalisateurs.
 
Jeudi 28 novembre 20h: « Wat-Health - Inondations et risques sanitaires au Cambodge » (A. Surjus. /RD, 2021 - 21min)
En quoi et comment les modifications du régime des inondations affectent la distribution des polluants et entraînent des effets sur la santé, la production agricole et l'environnement.
Intervenant: Sylvain Massuel, hydrogéologue, IRD (UMR G-EAU)

Samedi 30 novembre 10h30: « Tresses de vie, voyage au cœur des rivières alpines » (M. Trabucchi. France Nature Environnement Provence Alpes Côtes d'Azur, 2021 -55min)
Rivières en tresse, Buëch, Drac et Haute Durance sont des milieux rares menacés par l'activité humaine
lntervenant·e-s: Mattia Trabucchi, réalisateur; Christelle Gramaglia, chercheuse, sociologue de l'environnement, INRAE (UMR G-EAU)

Dimanche 1er décembre 15h: « Quand la Seine débordera » (M. Schwarz, Tournez S'il vous Plaît ! / France Télévisions / Ceska Televize / CNC, 2022, 48min)
Le scénario probable d'une nouvelle crue centennale de la Seine, égale ou supérieure à celle de 1910, est étudiée par des chercheurs et ingénieurs en vue de protéger le métro ou les grands musées et imaginer une ville résiliente.
Intervenant: Pierre Balzergue, chargé d'études inondations INRAE (UMR G-EAU)

Initié par la Faculté des Sciences, le festival est porté par l’Université de Montpellier et organisé avec les organismes de recherche IRD, Cirad, INRAe, Inserm, le Centre de l’Imaginaire Scientifique et Technique (CIST) qui le coordonne, et en partenariat avec la Ville de Montpellier et le réseau des médiathèques et de la Culture Scientifique de Montpellier Méditerranée Métropole.
Plus d'information sur https://suddesciences.edu.umontpellier.fr et https://www.imaginairescientifique.fr/festival-sud-de-sciences/
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