Le Vendredi 13 septembre 2024, Julien Malard nous a présenté ses travaux intitulés "La plateforme Constellation – Un réseau de données distribuées pour la science citoyenne".

Résumé : Les dépôts de données scientifiques sont, généralement, centralisés (sauvegardés sur un serveur) et « fossilisés » (c.-à-d., publiés selon un numéro de version et plus modifiables par la suite). Cette infrastructure apporte des avantages mais aussi des inconvénients, surtout en ce qui traite de la science citoyenne, qui nécessite plutôt des données dynamiques, en évolution constante, et idéalement sans dépendance sur le financement et l’appui technique continu des scientifiques. Ce Vendredi Découverte présentera la plateforme Constellation (https://réseau-constellation.ca), qui offre une alternative distribuée aux dépôts centralisés pour la construction de projets de science citoyenne.

Apportez vos dispositifs électroniques pour participer à une démonstration de la plateforme.

 

Pour voir le diaporama : cliquez ici

La présentaion a été enregistrée et vous pouvez la trouver via le lien suivant : https://ird-fr.zoom.us/rec/share/EsKVFbRyI9RhpXxoI7wM64RbpQv8DAYDfdOzkaIinSOS2aMWIA-85chcYpJQsnn_.LRJZtfWZ6DPe6j8u

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Lors du Vendredi Découverte du 06/09/2024 à 11h00, Jade Boucher nous a présenté les résultats obtenus dans le cadre de son travail concernant la démarche RSE de l'UMR G-EAU.

Résumé :

"Dans le cadre de la démarche RSE de l’UMR, j’ai réalisé au cours de mon stage de M2, le bilan des émissions de gaz à effet de serre à l’aide de l’outil GES1point5. Parallèlement, une enquête qualitative a été menée auprès d’un panel de quinze agents de l’UMR pour identifier les freins et leviers à la réduction de ces émissions. Elle a été complétée par des interviews de collègues d’autres UMR s’étant déjà engagées dans la transition.

Le bilan de GES a été présenté et analysé dans son ensemble et par tutelle, et comparé à celui d’autres UMR. Les enseignements apportés par les enquêtes seront discutés.

Ils ont alimenté l’atelier participatif proposé à la suite du séminaire (13h30-15h), pour travailler collectivement à l’élaboration d’actions efficaces et acceptables à mettre en œuvre dès 2025."

ges15

En Afrique subsaharienne, l’impact du réchauffement climatique sur les rendements des cultures pluvieuses se fait de plus en plus ressentir entrainant des pertes de récoltes pouvant atteindre 30 % chez les agriculteurs familiaux. Face à des périodes de sécheresse plus longues et fréquentes, l’irrigation complémentaire par bassin de collecte des eaux de ruissellement (BCER) a été vulgarisée pour permettre aux producteurs de préserver leurs récoltes. Malheureusement, les importantes pertes d’eau par infiltration dans les BCER tendent à annuler l’efficacité de cet ouvrage. Ma thèse vise à optimiser la conception du BCER en utilisant des solutions simples, peu coûteuses, écologiques et durables pour l’imperméabiliser.

 

Avec des bassins étanches, les producteurs disposeront d’une réserve d’eau suffisante pour l’irrigation d’appoint pendant les périodes de sécheresse. Aussi, ces bassins permettront d’introduire des cultures à cycle court dès la fin de la saison pluvieuse et produire des pépinières destinées à la vente. Les agriculteurs pourront également pratiquer la pisciculture dans leurs BCER. Le poisson ainsi élevé est une source supplémentaire de protéine dans l’alimentation et de revenu pour les familles. À terme, ma thèse contribuera à la sécurité alimentaire et à l’accroissement des revenus des ménages ruraux.

 

 Mots clés : bassin de collecte des eaux de ruissellement ; drainage ; infiltration ; imperméabilisation ; irrigation de complément ; stockage de l'eau

 

Image1.jpg   Image2.png

 Vue aérienne du dispositif expérimental composé

de 16 bassins expérimentaux revêtus de 4 façons différentes

©  Mme BORO, juin 2024

  Illustration de l’irrigation de complément

Source Zongo et al. 2022, Agriculture & Food Security

https://doi.org/10.1186/s40066-021-00347-0

Contexte

On assiste à l'effondrement de la biodiversité dans tous les écosystèmes, et en particulier dans les milieux aquatiques. Bien qu'étant des hotspots de biodiversité, ceux-ci se révèlent particulièrement fragiles. Leurs fonctionnalités écologiques et les services écosystémiques qu'ils fournissent sont amoindris, au point de menacer le devenir de nos sociétés (Kondolf, Pinto 2017). Pour faire face aux nombreux risques environnementaux et sociaux qui en découlent, des politiques de conservation et de restauration des milieux aquatiques ont été déployées à l'échelle des Nations-Unis, de l'Union Européenne et au sein des Etats. En Europe, c'est notamment l'objectif de la Directive Cadre sur l'Eau de 2000 qui a donné lieu à des programmes de restauration hydromorphologique et écologique. Leur objectif est de réhabiliter les rivières ont été dégradées, endommagées ou détruites par des multiples facteurs anthropiques dont les changements d'occupation des sols (par exemple, agriculture ou urbanisation), les usages intensifiés des milieux (hydroéléctricité, extraction de ressources) ou la pollution.

 

Objectifs de la thèse et méthodologie

La thèse que nous proposons s'inscrit à la suite de la démarche avec le projet RESTEAU'DEBAT et vise à la fois :

  1. l'accompagnement de la mise en œuvre et le suivi d'un projet de restauration sur deux cas d'étude qui ont bénéficié des ateliers RESTEAU'DEBAT pour la co-construction des projets ;
  2. la production d'un état des lieux des démarches participatives dans la conception et l'accompagnement des projets de restauration à l'échelle nationale (France).

 

Pour plus d'informations sur la thèse : cliquez ici

 

Contexte de travail

Le/la candidat.e sera accueilli.e à l'UMR G-EAU sur le site du campus Lavalette/Hydropolis  (Montpellier). La direction de cette thèse, rattachée à l'ED Gaia (Université de Montpellier), sera  assurée par Christelle Gramaglia (sociologue) en collaboration avec Maria Alp (écologue, UR RiverLy à l'INRAE de Lyon) - mais également toute l'équipe du projet RIPACTIV soit  Béatrice Maurines, Sylvie Morardet et Oldrich Navratil (financement ZABR et INRAE). Un partenariat est également prévu avec les établissements publics territoriaux de bassin concernés par les projets de restauration choisis comme terrain.

 

Contraintes et risques

Des déplacements en France sont à prévoir pour aller sur les deux terrains / cas d'étude pressentis dans le bassin versant de l'Agence de l'eau Rhône-Corse et Méditerranée. Ceux-ci seront entièrement pris en charge. Permis de conduire B obligatoire.

 

Compétences recherchées

  • Formation initiale en sociologie ou anthropologie de l'environnement et/ou des sciences ou géographie humaine validée par un Master 2 (ou en cours de validation) ;
  • Connaissance des méthodologies d’enquête qualitative (entretiens et observation) ;
  • Goût pour la pluridisciplinarité, les questions sciences sociétés voire sciences et arts tant sur leurs dimensions théoriques qu’empiriques ;
  • Intérêt pour les démarches participatives ;
  • Expérience d’animation de collectifs (de recherche ou associatifs) ;
  • Qualités rédactionnelles (français et anglais) ;
  • Aisance à l'oral et relationnelle.

 

Pour candidater

Veuillez adresser votre CV, une lettre de motivation argumentée en relation avec le sujet de thèse et deux références (nom, responsabilité, mail et numéro de téléphone) à : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. et This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. avant le 1er septembre 2024.

Les candidat.e.s présélectionné.e.s seront auditionné.e.s début séptembre. Le recrutement interviendra mi-octobre ou début novembre 2024.

Vous serez accueilli(e) au sein de l’unité UMR G-eau, dans l’équipe « adaptation ». Votre mission s’intégrera dans le cadre des travaux du groupe de travail Analyse-Multi-Critères appliquées aux inondations (GT AMC) piloté par la direction générale de la prévention des risques (DGPR) du ministère en charge de l’environnement. Vous contribuerez aux travaux de l’équipe sur la modélisation des dommages aux enjeux bâtis en consolidant les travaux initiés dans le cadre du projet de recherche DEtailing Urban Flood Impact (DEUFI) pour en permettre un usage opérationnel au sein de la librairie floodam.building.

Vous serez plus particulièrement en charge de :

  • Consolider les interfaces entre les composantes hydrauliques et dommages de la libraire floodam.building, notamment en assurant la compatibilité des liens entre les données d’entrée nécessaires à ces deux composantes.
  • Analyser la pertinence de la composante hydraulique dans différentes configurations d’inondation et proposer des améliorations pour les éventuelles configurations pouvant poser problème.
  • Proposer des développements pour la librairie pour des configurations non encore traitées (par exemple, la prise en compte de portes ou de cloisons qui cèdent), en vous appuyant sur des références bibliographiques décrivant les phénomènes.
  • Proposer des tests unitaires pour tous vos développements et assurer le suivi de la documentation (fonctions, vignettes, articles).
  • Contribuer à améliorer les rendus (notamment graphiques) issus des analyses de la librairie.

 

Vous serez pleinement intégré(e) à l’équipe « adaptation » qui vous apportera son soutien sur les aspects techniques en lien avec votre mission. Vous commencerez votre mission en coopération très proche avec un membre de l’équipe qui travaille sur le sujet depuis 18 mois.

Vous pourrez avoir des missions en région parisienne, notamment pour la restitution de vos travaux auprès du GT AMC. Vous pourrez être sollicité-e ponctuellement pour des travaux d’enquête sur le terrain suite à des inondations dans le cadre des travaux de l’équipe.

 

  • Formation recommandée : un master niveau 2 en modélisation scientifique, en informatique, en hydraulique
  • Connaissances souhaitées : vous maîtrisez les langages R et Python, les outils de versionnage de type git, vous avez des notions solides en hydraulique à surface libre.
  • Expérience appréciée : vous avez développé des librairies documentées (R si possible ou autre langage).
  • Aptitudes recherchées : travail collaboratif (savoir demander de l’aide, aider, rendre compte tout en conservant son autonomie et son esprit d’initiative), capacité de rédaction (y compris au niveau du code) et de communication.

 

Pour plus d'informations : https://jobs.inrae.fr/ot-22092

 

!!! Date limite pour postuler : 30 juin 2024

 

Le rôle des préfets dans la gestion de l’eau est central, mais relativement mal connu. Ils exercent des responsabilités traditionnelles en matière d’autorisation des installations, ouvrages, travaux et activités pouvant avoir un impact sur la ressource et les milieux, de contrôle, mais aussi de priorisation des usages en période de sécheresse. Ils arrêtent la composition des commissions locales de l’eau. Les préfets ont toujours dû arbitrer entre de multiples injonctions politiques et administratives, souvent contradictoires. Cependant, le changement climatique et les tensions sociales de plus en plus importantes autour de l’eau conduisent de manière croissante à remettre en question leurs arbitrages en matière d’eau et d’environnement...

 

La thèse vise à analyser le rôle évolutif des préfets et les variables socio-politiques qui sous-tendent leurs décisions dans le domaine de l’eau, en prenant notamment en compte leur trajectoire, leur ethos professionnel et les modalités d’évolution de leur carrière, les dynamiques institutionnelles qui les concernent le plus directement (comme la suppression du corps préfectoral), la conflictualité sociale accrue autour de l’eau (par exemple aujourd’hui autour des « bassines » dans l’Ouest de la France), ainsi que les configurations politiques locales dans lesquelles ils interviennent. L’enquête reposera sur des méthodes de sciences sociales (entretiens, observations, travail documentaire). Les terrains d’étude seront définis avec la ou le doctorant.

 

Vous serez accueilli.e au sein de l’Unité Mixte de Recherche LISIS (Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés) ou G-EAU (Gestion de l’Eau, Acteurs, Usages) à Montpellier.

Le choix du laboratoire dépendra du co-financement retenu. Trois options sont envisagées dont une sécurisée.

La thèse sera co-dirigée par Gabrielle Bouleau (LISIS) et par Sylvain Barone (G-EAU), tous deux chercheurs en science politique à l’INRAE.

 

  • Formation souhaitée : Master 2 en science politique ou en sociologie
  • Connaissances / expériences souhaitées : sociologie de l’action publique et/ou de la sociologie des organisations, fonctionnement de l’Etat et des collectivités locales, éventuellement politiques environnementales et/ou gestion de l’eau. Formation en méthodes de sciences sociales.
  • Aptitudes recherchées : rigueur, organisation, travail en équipe, autonomie, capacités rédactionnelles. Bonne maîtrise de l’anglais. Permis B.

Pour plus d'informations : https://jobs.inrae.fr/ot-22114

 

Transmettre une lettre de motivation et un CV détaillé à : Gabrielle Bouleau (This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.) et Sylvain Barone (This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.)

Un entretien pourra être proposé aux candidat.es

 

 !!! Date limite pour postuler : 22 juin 2024 (premiers contacts dès le 12 juin)

Lors du Vendredi Découverte du vendredi 14 juin 2024 à 11h, Louise Auger nous a présenté un documentaire intitulé "Sur les Rives du Bassac".

 

Résumé :

Dans le delta du Mékong, la symbiose entre l’agriculture et l’eau crée une toile complexe où chaque fil a été tissé avec soin par les mains des Hommes. Ces fils sont appelés les prek. Ces canaux d’irrigation et de drainage sont des éléments uniques et structurants du paysage ayant une place primordiale sur le fonctionnement des populations locales, en particulier sur l’agriculture.

Dans le cadre de leur stage de fin d’étude en Ressources, Systèmes Agricoles et Développement (IRD / JRC G-eau), Elsa et Louise sont parties trois mois au Cambodge à l’été 2023, pour mener une enquête et réaliser un documentaire sur les prises de décision des agriculteurs et comprendre l’importance des prek sur celles-ci.

La page du projet : https://www.lesagronautes.org/index.php/sur-les-rives-du-bassac

Lors du Vendredi Découverte du 05 juillet 2024 à 11h, Sylvain Barone nous a présenté une étude intitulée "Droit vs. science ? Retour d’enquête sur deux contentieux sur l’eau aux Etats-Unis".

Résumé :

photo VD Barone web © Sylvain Barone, INRAE

 

Cette séance vise à présenter quelques aspects de l’enquête de terrain que j’ai réalisée aux Etats-Unis (Arizona principalement) sur deux contentieux sur l’eau mobilisant, à des degrés divers, l’argument climatique. Je souhaiterais mettre en discussion de premiers éléments de réflexion sur les rapports entre droit et science tels qu’ils se donnent à voir à travers ces procès : quelle est la place et quels usages sont faits des connaissances scientifiques et de différents types d’expertise par les protagonistes en présence (ONG environnementales, magistrats, agences fédérales et étatiques, représentants politiques…) ? Comment cette entrée particulière éclaire la manière dont sont traités les enjeux « climat » et « eau » par les acteurs judiciaires, mais aussi plus largement la manière dont ces enjeux sont formatés à l’interface entre les sphères judiciaire, administrative et politique ? 

 

L’enquête a porté sur deux contentieux. Le premier, toujours en cours, oppose 3 ONG environnementales au Bureau of Reclamation (une agence fédérale chargée notamment de la gestion de l’eau dans le Sud-Ouest américain). Ces ONG estiment que le Bureau of Reclamation ne prend pas suffisamment en compte le changement climatique dans sa gestion du barrage de Glen Canyon, sur le lac Powell (deuxième plus grand réservoir des Etats-Unis quand il est plein). Le second cas porte sur un conflit politico-juridique qui dure depuis plusieurs années autour du contenu à donner à la définition des « Eaux des Etats-Unis » protégées par le Clean Water Act de 1972, jusqu’à une décision récente de la très conservatrice Cour Suprême qui a consacré une définition particulièrement réductrice de ces eaux (excluant de nombreux cours d’eau intermittents, zones humides...). Au cours de cette enquête, je me suis en particulier intéressé au rôle et aux interactions entre les différents acteurs impliqués dans ces conflits, aux savoirs climatiques, hydrologiques, écologiques, socio-économiques, etc., mobilisés dans ces procès, aux stratégies judiciaires déployées par les plaignants, et aux effets de ces processus sur la gestion de l’eau.

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