Le projet se focalisera en particulier sur la caractérisation de pratiques ayant le potentiel de maintenir la productivité globale du territoire irrigué tout en améliorant la durabilité environnementale des systèmes agricoles. Le projet s’intéressera en particulier aux améliorations d’efficiences d’utilisation des intrants et ressources à l’échelle de l’exploitation, l’efficience d’utilisation de l’eau des cultures, et les stratégies de diversification des exploitations.
Le projet comportera trois sites d’études contrastés au Maghreb : la plaine du Saïs au Maroc, le Haut-Chéliff en Algérie et la plaine de Kairouan en Tunisie. D’un point de vue méthodologique, le projet est résolument transdisciplinaire, et inclura des chercheurs en agronomie, sciences de l’eau et de l’environnement, économie et sciences politiques. Toutes ces disciplines travailleront à qualifier l’agriculture irriguée considéré comme un système socio-écologique, au sein d’un cadre cognitif interdisciplinaire.
Discussion avec un agriculteur au sujet de son exploitation (Plaine de Kairouan, Tunisie).© Auteur : C. Leauthaud |
Production artisanale d’engrais liquide avec du fumier, |