VOTRE MISSION ET VOS ACTIVITÉS

Vous serez accueilli(e) au sein de l’équipe OPTIMISTE (Optimisation du Pilotage et des Technologies d’Irrigation – Optimisation des Intrants, Transferts et Environnementaux) de l’UMR G-EAU (Gestion de l’Eau, Acteurs et Usages), basée à l’antenne régionale d’INRAE-Montpellier.

Le stage s’inscrit dans le cadre du projet pilote sur la transition agroécologique et l’adaptation au changement climatique des systèmes de production du piment d’Espelette. Le projet est conduit par le Syndicat des Producteurs de Piment d’Espelette (SPPE) en partenariat avec la Chambre d’Agriculture des Pyrénées Atlantiques (CA64), le Centre de coopération Internationale de Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et INRAE-Montpellier.

 

Le dispositif expérimental sur lequel le stage se déroulera est réalisé sous tunnel climatisé de Lavalette (Montpellier), équipé d’une station climatique et d’un système d’irrigation automatisé. L ’objectif du stage est double :

  • D’une part, il porte sur la détermination des besoins en eau et des coefficients culturaux (kc) de la variété Gorria en conditions optimales de développement végétatif e. de température et d’humidité de l’air qui se rapprochent de celles de la région d’Espelette (Pyrénées Atlantiques), d’alimentation hydrique et nutritive et en l’absence de toutes maladies ou d’attaques de bioagresseurs. Le dispositif expérimental est réalisé via une batterie de mini-lysimètres (6) dans lesquels sont cultivés les plants. Les bacs lysimétriques sont équipés de sondes de tension en eau et d’humidité volumique connectées à une centrale d’enregistrement automatique de manière à assurer en continu un suivi des conditions d’alimentation hydrique des plants de piment ;
  • D’autre part, il vise à analyser les effets de conditions restrictives d’alimentation hydrique sur le développement végétatif (incluse la production) et des coefficients culturaux (kstress) de la variété Gorria. Le dispositif expérimental est effectué via une batterie de bacs palox (12) dans lesquels se développent les plants de piment soumis à différents niveaux d’alimentation en eau et donc de stress hydriques (modérés vs. sévères). Les bacs sont également équipés de sondes de tension en eau et d’humidité volumique connectées à une centrale d’enregistrement automatique pour le suivi des différentes conditions d’alimentation en eau des plants de piment.

Plus particulièrement, vous contribuerez  à la réalisation des tâches suivantes :

  • La mise en place des essais
  • L’instrumentation des dispositifs,
  • Le suivi agronomique des essais : durée et identification des différents stades végétatifs, indices foliaires, composantes du rendement (biomasse totale des plants, biomasse des fruits), des irrigations (pression de fonctionnement, volumes d’eau appliqués, temps d’arrosage) et des conditions d’alimentation hydrique de la culture (tension en eau et humidité volumique du sol).

Conditions particulières d’activité :

  • Tâches physiques de terrain (mise en place des équipements, travaux sous tunnel sous conditions microclimatiques contraignantes, horaires de travail décalés certains jours pour les mesures d'indice foliaire),
  • Éventuellement, 1 à 2 déplacements avec l’équipe OPTIMISTE du projet sur le site expérimental d’Espelette dans les Pyrénées Atlantiques.

Pour plus d'informations sur le stage : cliquez ici

 

PROFIL RECHERCHÉ

Formation recommandée : Master 2 en agronomie, ou césure

Connaissances souhaitées : systèmes conduits en agriculture de conservation, irrigation, mesures et matériels associés.

Aptitudes recherchées : goût pour le travail en équipe (encadrants et autres stagiaires présents sur la plateforme agronomique) ; goût prononcé et aptitude pour les travaux de terrain ; autonomie et rigueur.

 

POUR POSTULER

Transmettre une lettre de motivation et un CV à :

Cyril DEJEAN  This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. - 04 67 16 64 89

Et

Jean-Marie LOPEZ  This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. - 04 67 04 63 65

 

!!! Date limite pour postuler : 31/12/2024

Contexte du stage

La partie cévenole de la communauté de communes Causses Aigoual Cévennes a été l'une des régions particulièrement impactées par les inondations de 2020 et la sécheresse sévère de 2022. Ces caractéristiques soulèvent de nombreuses questions sur l'avenir de ces cours d'eau, soumis à de fortes pressions environnementales liées au changement climatique combinées à une variabilité saisonnière de sa population, ainsi que sur l’adaptation des populations à un manque d’eau qui se pérennise.

Le stage s’inscrit dans le projet LabOVivant(s) de la Zone Atelier Bassin du Rhône (ZABR) qui propose de mettre en œuvre une démarche interdisciplinaire pour accompagner la mise en place d’un laboratoire vivant autour des enjeux de l’eau. L'objectif principal du projet est de soutenir et accompagner les citoyens et les autorités locales dans leur désir de dynamiser leur territoire, de réduire les tensions autour de l’eau et de pouvoir organiser collectivement une réflexion polyvalente sur leur avenir à l’échelle territoriale. Après une première phase pilote mise en œuvre sur la commune des Plantiers, l’enjeu est désormais de changer d’échelle en travaillant sur la partie cévenole de la communauté de communes Causses Aigoual Cévennes à laquelle cette commune appartient. Le projet croise la sociologie, la géographie, la modélisation hydrologique spatialisée et des méthodes de concertation territoriale afin de favoriser l’action collective pour l’émergence de solutions co-construites avec les acteurs afin de penser des « modes d’habiter » face au changement climatique et ses impacts socio-hydrologiques et expérimenter des pistes d’actions potentielles.

 

Enjeux de la concertation : L'objectif principal du projet est de soutenir et accompagner les citoyens et les autorités locales dans leur désir de dynamiser leur territoire, de réduire les tensions autour de l’eau et de pouvoir organiser collectivement une réflexion polyvalente sur leur avenir à l’échelle territoriale. Pour ce faire, le stage a pour objectif spécifique de co-construire un jeu de rôles qui servira de support à des concertations au sein du living lab sur l’avenir des territoires de la Communauté de communes.

 

Pourquoi un outil de type jeu de rôles ? Le jeu de rôles, est un outil de modélisation dynamique, qui permet de mettre en situation des acteurs dans un contexte qui leur est familier dans lequel ils peuvent imaginer des scénarios et tester différentes formes de solutions (techniques, organisationnelles, institutionnelles, écologiques, …).

Exemple d’usage de jeu en concertation :

https://www.youtube.com/watch?v=gwREljkN8Co&feature=emb_logo&ab_channel=DynaforDynafor

 

Pour plus d'informations : cliquez ici

 

Profil du stagiaire

L’équipe du projet cherche à recruter un stagiaire en master 2 ou en dernière année d’école d’ingénieur avec le profil suivant :

  • Compétences en traitement et analyse de données, notions de modélisation systémique bienvenues
  • Connaissances du contexte agricole français en zones de montagne
  • Intérêt pour la compréhension du champ social (sciences politiques, design des politiques publiques, géographie sociale, sociologie, etc.)
  • Bonnes qualités rédactionnelles et relationnelles.
  • Intérêt pour le design et les jeux

 

Objectifs et attendus du stage

Objectif : Accompagner la conception et mise en place d’un jeu sérieux sur les actions possibles pour faire face aux enjeux liés aux conséquences du changement climatique en Cévennes.

Le travail attendu par le stagiaire consistera en plusieurs étapes :

  1. État de l’art, diagnostic, proposition méthodologique
  2. Construction d’une carte fictive à partir des résultats de cartographie participative réalisés dans la commune des Plantiers.
  3. Co-construction d’un jeu sérieux permettant une mise en situation des acteurs dans des futurs perturbés par le changement climatique une élaboration de stratégies collectives d’adaptation (de la conception à la phase de test)
  4. Rédaction d’un mémoire de stage

 

Le stage en pratique

  • Stage de 4-6 mois localisé à Montpellier, à partir de mars 2025 dans les locaux soit de l’UMR G-EAU, soit de l’UMR SENS
  • L’encadrement sera réalisé en binôme par les UMR G-EAU et SENS
  • Indemnisation conformément aux règles en vigueur
  • Déplacements prévus en France

 

Contacts : Pour plus de renseignements ou pour envoyer votre candidature avant le 05 janvier 2025 prière de vous adresser à Olivier Barreteau, This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. ou William’s Daré This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it..

Nous précisons que la sélection se fera au fil de l’eau, en fonction de la qualité des candidatures reçues.

Vous serez accueilli(e) au sein de l’équipe OPTIMISTE (Optimisation du Pilotage et des Technologies d’Irrigation – Optimisation des Intrants, Transferts et Environnementaux) de l’UMR G-EAU (Gestion de l’Eau, Acteurs et Usages), basée à l’antenne régionale d’INRAE-Montpellier. Les travaux de l’équipe visent la compréhension des processus biophysiques à l’œuvre au sein des équipements d’irrigation et des parcelles irriguées, pour différentes techniques d’irrigation (aspersion ou goutte-à-goutte enterré). Sont abordés les mécanismes de distribution et de transfert de l’eau et solutés, ainsi que leur représentation par des approches de modélisation destinées à concevoir et diagnostiquer des stratégies d’irrigation. La plateforme PRESTI, à Lavalette-Montpellier, est le support expérimental d’une grande partie des travaux de l’équipe (https://www.g-eau.fr/index.php/fr/recherche/plateformes-experimentales/item/576-presti-plateforme-de-recherche-et-experimentation-en-sciences-et-technologies-d-irrigation).

 

Les objectifs du stage sont de suivre, sur le dispositif expérimental :

  1. le statut hydrique du sol,
  2. les propriétés hydrodynamiques du sol,
  3. le développement des couverts végétaux, (4) le niveau de régulation de la flore adventice.

 

Vous serez plus particulièrement en charge de :

  • Mise en place de l’instrumentation sur les parcelles.
  • Suivi métrologique de la croissance de la culture (mesures d’indice foliaire, de hauteur, de biomasse), de l’état hydrique du sol (humidité, tension), des propriétés hydrodynamiques du sol (densité apparente, résistance à la pénétration, conductivité hydraulique, stabilité structurale), de la flore adventice.
  • Analyse des données : analyse critique des protocoles appliqués et des résultats obtenus.

 

Conditions particulières d’activité : tâches physiques de terrain (mise en place des équipements hydrotensiométriques, travaux dans les champs, horaires de travail décalés certains jours pour les mesures d'indice foliaire)

 

Pour plus d'informations sur le stage : cliquez ici

 

PROFIL RECHERCHE

Formation recommandée : Master 2 ou cursus ingénieur en agronomie, ou environnement.

Connaissances souhaitées : agroécologie, systèmes conduits en agriculture de conservation, irrigation.

Aptitudes recherchées : goût pour le travail en équipe (encadrants et autres stagiaires présents sur la plateforme agronomique) ; goût prononcé et aptitude pour les travaux de terrain ; esprit de synthèse, capacité rédactionnelle ; autonomie et rigueur.

 

POUR POSTULER

Transmettre une lettre de motivation et un CV à :

 Cyril DEJEAN  This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. - 07 85 58 93 95  Et   Claire WITTLING  This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. - 04 67 04 63 12

 

!!! DATE LIMITE POUR POSTULER : 31/01/2025

 

En présentiel, projection du film "Wat-Health, inondations et risques sanitaires au Cambodge"
3 décembre à 13 h, à l'IRD  911 avenue Agropolis, 34000 Montpellier, amphithéâtre 
Un film d'Aurélie Surjus, produit par l'IRD, 21 minutes
 
Résumé - Le projet « Wat-Health - Inondations et Risques Sanitaires au Cambodge » avait pour objectif de déterminer en quoi et comment les modifications du régime des inondations des fleuves affectent la distribution des polluants et entraînent des changements dans la biodiversité des agents pathogènes et des vecteurs de maladies liées à l'eau, avec in fine des effets sur la santé, la production agricole et l'environnement. Le projet a réuni 4 unités de l’IRD (G-EAU, Mivegec, Espace-Dev et IGE) ainsi que des partenaires au Cambodge (l’Institut Pasteur du Cambodge, l’Institut de Technologie du Cambodge et l’Université Royale d’Agriculture). Du fait de sa nature pluridisciplinaire, ce sujet de recherche a nécessité la coordination de multiples thématiques imbriquées.
Le film Wat-Health revient sur cette aventure pluridisciplinaire à travers le point de vue de ses intervenants qui en montrent certains intérêts et difficultés. Parmi eux : S. Massuel, hydrogéologue, Jean-Philippe Venot (Agronome, G-Eau), Mallorie Hidé (bactériologiste moléculaire, MIVEGEC), Vincent Herbreteau (Géographe de la santé, Espace-Dev). Sylvain Massuel, hydrogéologue de l'IRD à l'UMR G-Eau, porteur du projet Wat-Health, présentera le film et participera à la discussion qui suivra la projection.

La thèse s'inscrit dans le projet ANR BlueState, projet qui se donne pour objectif l'analyse des manières dont les États régulent et encadrent l'accès et l'utilisation de l'eau douce, et l'étude des principaux facteurs influençant l'adoption ou le rejet de ces politiques de préservation des ressources en eau et des écosystèmes.

Le rôle des préfets dans la gestion de l'eau est central, mais relativement mal connu. Ils exercent des responsabilités traditionnelles en matière d'autorisation des installations, ouvrages, travaux et activités pouvant avoir un impact sur la ressource et les milieux, de contrôle, mais aussi de priorisation des usages en période de sécheresse. Les préfets arbitrent entre de multiples injonctions politiques, administratives, économiques et sociales, souvent contradictoires.

Cependant, le changement climatique et les tensions sociales de plus en plus importantes autour de l'eau conduisent de manière croissante à remettre en question leurs arbitrages en matière d'eau et d'environnement. Or, de récentes évolutions institutionnelles et législatives ont mis en place les conditions d’une tendance à la « préfectoralisation » de la gestion de l’eau.

La thèse vise à analyser le rôle évolutif des préfets et les variables socio-politiques qui sous-tendent leurs décisions dans le domaine de l'eau, en prenant notamment en compte leur trajectoire, leur ethos professionnel et les modalités d'évolution de leur carrière, les dynamiques institutionnelles qui les concernent le plus directement, la conflictualité sociale accrue autour de l'eau, ainsi que les configurations politiques locales dans lesquelles ils interviennent. Le projet de thèse comportera une analyse comparative des mesures de gestion de l'eau par les préfets sur 3 ou 4 territoires (à définir).

Pour permettre l'analyse des différentes facteurs influençant les décisions préfectorales autant que pour comprendre les différentes politiques de gestion entre des territoires présentant des conditions hydrologiques, économiques ou socioculturelles différentes, le projet de thèse adoptera une approche résolument interdisciplinaire.

 

Mots clés : Sciences politiques, sociologie de l’action publique, gouvernance, gestion de l’eau, politiques environnementales

L'effondrement de la biodiversité est particulièrement marqué en milieux aquatiques qui subissent de nombreuses pressions anthropiques. Pour tenter de l’enrayer, la Directive Cadre sur l’Eau (2000) invite les Etats membres de l’Union européenne à développer des politiques de conservation et de restauration. En France, ces politiques, mises en place sous l’égide des Agences de l’eau, sont portées par les gestionnaires territoriaux. Elles n’en restent pas moins technocentrées et descendantes – générant des controverses locales quand bien même des efforts de concertation sont déployés.

 

rize metropole lyon 1 RIZE -  © Photo : Métropole Lyon

Après plusieurs années, on remarque que les projets de restauration ont malgré tout du mal à aboutir (Lusson, 2021). Ils se heurtent à plusieurs écueils : divergences entre experts, manque de soutien politique et conflits d’usages. Pourtant, les controverses, loin d’être un obstacle, pourraient devenir des opportunités d’exploration collective et de co-construction – favorisant des projets de restauration écologiquement et socialement ambitieux.

 

Auzon Gramaglia def AUZON - © Photo : Christelle Gramaglia

 

 

La thèse qui s’inscrit dans la suite du projet participatif RESTEAU’DEBAT a trois objectifs :

 

 

  • La production d'un état des lieux des démarches participatives dans la conception et l'accompagnement des projets de restauration à l'échelle nationale (France) ;
  • L'accompagnement de la mise en œuvre et le suivi participatif de deux projets de restauration ;
  • L’accompagnement de communautés ripariennes émergentes attentives aux conditions de récupération des rivières.

Il s’agit d’une recherche partenariale qui ambitionne d’identifier les facteurs de réussite des politiques de restauration au-delà des seules interventions techniques – comme care. Dans cette perspective, des méthodes plurielles seront mobilisées - des entretiens individuels et collectifs, l’animation et l’observation d’ateliers participatifs - ainsi que l’accompagnement d’exercices de sciences participatives en collaboration avec l’équipe française du projet RIPACTIV (ZABR) et l'équipe européenne du projet RiVive (Biodiversa).

 

Mots clés : Socio-anthropologie de l'Environnement - Démarches participatives - Restauration des rivières - Citoyenneté riparienne

Plusieurs documentaires scientifiques faisant intervenir des chercheurs et des chercheuses de l'UMR G-Eau ont été sélectionnés pour être projetés lors du Festival Sud de Sciences.
Les projections publiques gratuites auront lieu à la Médiathèque Émile Zola – 218 Bd de l’Aéroport international, 34000 Montpellier du 28 novembre au 1er décembre.
Venez découvrir des projections fascinantes et rencontrer des chercheurs et des réalisateurs.
 
Jeudi 28 novembre 20h: « Wat-Health - Inondations et risques sanitaires au Cambodge » (A. Surjus. /RD, 2021 - 21min)
En quoi et comment les modifications du régime des inondations affectent la distribution des polluants et entraînent des effets sur la santé, la production agricole et l'environnement.
Intervenant: Sylvain Massuel, hydrogéologue, IRD (UMR G-EAU)

Samedi 30 novembre 10h30: « Tresses de vie, voyage au cœur des rivières alpines » (M. Trabucchi. France Nature Environnement Provence Alpes Côtes d'Azur, 2021 -55min)
Rivières en tresse, Buëch, Drac et Haute Durance sont des milieux rares menacés par l'activité humaine
lntervenant·e-s: Mattia Trabucchi, réalisateur; Christelle Gramaglia, chercheuse, sociologue de l'environnement, INRAE (UMR G-EAU)

Dimanche 1er décembre 15h: « Quand la Seine débordera » (M. Schwarz, Tournez S'il vous Plaît ! / France Télévisions / Ceska Televize / CNC, 2022, 48min)
Le scénario probable d'une nouvelle crue centennale de la Seine, égale ou supérieure à celle de 1910, est étudiée par des chercheurs et ingénieurs en vue de protéger le métro ou les grands musées et imaginer une ville résiliente.
Intervenant: Pierre Balzergue, chargé d'études inondations INRAE (UMR G-EAU)

Initié par la Faculté des Sciences, le festival est porté par l’Université de Montpellier et organisé avec les organismes de recherche IRD, Cirad, INRAe, Inserm, le Centre de l’Imaginaire Scientifique et Technique (CIST) qui le coordonne, et en partenariat avec la Ville de Montpellier et le réseau des médiathèques et de la Culture Scientifique de Montpellier Méditerranée Métropole.
Plus d'information sur https://suddesciences.edu.umontpellier.fr et https://www.imaginairescientifique.fr/festival-sud-de-sciences/

Vendredi 13 décembre 2024, à 11h, Patrice Garin, Marielle Montginoul et Sébastien Loubier nous présenteront leurs travaux intitulés "Chronique d'une réforme tarifaire inachevée : de la rente en eau à la maladaptation".

 

Résumé : Pour être utilisée, l'eau a souvent besoin d'infrastructures hydrauliques pour l'acheminer, au bon moment, du lieu de sa disponibilité au lieu de sa consommation. Certaines infrastructures sont en place depuis très longtemps et ont fait l'objet d'améliorations technologiques et de gouvernance successives en réponse à l'évolution de l'utilisation de l'eau et des réglementations régissant ce bien commun. C'est le cas du canal de Neste, opérationnel depuis 1862, situé dans le sud-ouest de la France, dans le piémont pyrénéen. Il a été construit à l'origine pour répondre aux problèmes d'assainissement et de navigabilité des rivières. Cependant, l'irrigation est devenue l'objectif premier d'un canal complété par de nombreux barrages, appelé depuis « système Neste ». Le développement de l'irrigation a permis d'augmenter la production agricole et de soutenir la modernisation de l'agriculture. Les usages domestiques et industriels ont également bénéficié de cette eau brute et ont ensuite contribué à son financement. La santé et le maintien d'un débit minimum dans les rivières sont devenus des contraintes de gestion à respecter. La durabilité du système Neste est aujourd'hui remise en cause, pour ses finalités, la disponibilité de la ressource en eau et son déséquilibre financier.

 

La présentation se tiendra à la fois en présentiel sur le site Hydropolis Lavalette (salle Aquadémie), 361 rue JF Breton, 34090 montpellier et en distanciel via le lien suivant :

Join Zoom Meeting
https://ird-fr.zoom.us/j/93243489025?pwd=fsg9zdkO4EHHAal0vtEtOILaaDocKC.1
 
Meeting ID: 932 4348 9025
Passcode: 995032

 

Venez nombreux !

Vendredi 06 décembre 2024, à 11h, Pierre Balzergue nous a présenté ses travaux intitulés "Retour d'éxperience auprès d'entreprises inondées - Observatoire so-ii".

 

Résumé : Dans le cadre de notre observatoire sur les impacts des inondations (so-ii) piloté par l'équipe "adaptation/inondation" de l'UMR G-EAU (http://so-ii.org), notre équipe a lancé une nouvelle étude en 2024. L'objectif est d'identifier et de caractériser des entreprises inondées ainsi que les principaux dommages subis en réalisant des entretiens fermés, de façon exploratoire en porte à porte. Ces enquêtes ont été menées sur différents secteurs de Montpellier et sur plusieurs autres communes du bassin-versant du Lez (Hérault, France).

L'analyse des résultats de ces entretiens sera présentée et discutée lors de ce vendredi découvertes ainsi que la méthodologie testée lors de cette étude. Vos retours nous intéressent car ce type d'étude pourrait être pérennisé dans le cadre de l'observatoire so-ii, afin de produire des données de façon régulière et en complément des approches actuelles de l'observatoire. Le sujet sera également abordé, bien que dans un format assez différent, lors du séminaire 2024 de so-ii qui aura lieu jeudi 12 décembre à 14h, salle exp’eau.

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