Nous avons le plaisir de vous annoncer la soutenance de thèse de Martina Garcia de Cezar, intitulée : Végétalisation urbaine irriguée pour atténuer les phénomènes de surchauffe en milieu urbain: une approche expérimentale et numérique à l'échelle microclimatique du canyon urbain.

Elle a été réalisée sous la direction de Laurent APRIN (LSR – IMT Mines Alès), Bruno CHEVIRON et Séverine TOMAS (INRAE UMR G-EAU) à Montpellier.

 

Pour lire le résumé : cliquez ici

 

Elle sera soutenue publiquement le mercredi 18 décembre 2024 à 9h30 dans la salle AMAZONE du centre AgroParisTech (648 rue Jean François Breton - MONTPELLIER 34) devant le jury composé de :

- Pierre-Emmanuel BOURNET, HDR, L’Institut Agro Rennes-Angers (Rapporteur)

- Rafiq HAMDI, HDR, Royal Meteorological Institute of Belgium (Rapporteur)

- Anne JOHANNET, HDR, IMT Ecole de Mines d’Alès (Membre du jury)

- Manon KOHLER, CNRS-Université de Franche-Comté (Membre du jury)

 

Elle sera accessible en visio-conférence à l’adresse (code secret : Martina-18) : https://inrae-fr.zoom.us/j/9407189628?pwd=EaeFhPoKT7n84cK5lNR4VDNlAckXcJ.1&omn=96407370555

Vous serez accueilli(e) au sein de l’équipe OPTIMISTE (Optimisation du Pilotage et des Technologies d’Irrigation – Optimisation des Intrants, Transferts et Environnementaux) de l’UMR G-EAU (Gestion de l’Eau, Acteurs et Usages), basée à l’antenne régionale d’INRAE-Montpellier. Les travaux de l’équipe visent la compréhension des processus biophysiques à l’œuvre au sein des équipements d’irrigation et des parcelles irriguées, pour différentes techniques d’irrigation (aspersion ou goutte-à-goutte enterré). Sont abordés les mécanismes de distribution et de transfert de l’eau et solutés, ainsi que leur représentation par des approches de modélisation destinées à concevoir et diagnostiquer des stratégies d’irrigation. La plateforme PRESTI, à Lavalette-Montpellier, est le support expérimental d’une grande partie des travaux de l’équipe (https://www.g-eau.fr/index.php/fr/recherche/plateformes-experimentales/item/576-presti-plateforme-de-recherche-et-experimentation-en-sciences-et-technologies-d-irrigation).

 

Les objectifs du stage sont de suivre, sur le dispositif expérimental :

  1. le statut hydrique du sol,
  2. les propriétés hydrodynamiques du sol,
  3. le développement des couverts végétaux, (4) le niveau de régulation de la flore adventice.

 

Vous serez plus particulièrement en charge de :

  • Mise en place de l’instrumentation sur les parcelles.
  • Suivi métrologique de la croissance de la culture (mesures d’indice foliaire, de hauteur, de biomasse), de l’état hydrique du sol (humidité, tension), des propriétés hydrodynamiques du sol (densité apparente, résistance à la pénétration, conductivité hydraulique, stabilité structurale), de la flore adventice.
  • Analyse des données : analyse critique des protocoles appliqués et des résultats obtenus.

 

Conditions particulières d’activité : tâches physiques de terrain (mise en place des équipements hydrotensiométriques, travaux dans les champs, horaires de travail décalés certains jours pour les mesures d'indice foliaire)

 

Pour plus d'informations sur le stage : cliquez ici

 

PROFIL RECHERCHE

Formation recommandée : Master 2 ou cursus ingénieur en agronomie, ou environnement.

Connaissances souhaitées : agroécologie, systèmes conduits en agriculture de conservation, irrigation.

Aptitudes recherchées : goût pour le travail en équipe (encadrants et autres stagiaires présents sur la plateforme agronomique) ; goût prononcé et aptitude pour les travaux de terrain ; esprit de synthèse, capacité rédactionnelle ; autonomie et rigueur.

 

POUR POSTULER

Transmettre une lettre de motivation et un CV à :

 Cyril DEJEAN  This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. - 07 85 58 93 95  Et   Claire WITTLING  This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. - 04 67 04 63 12

 

!!! DATE LIMITE POUR POSTULER : 31/01/2025

 

En présentiel, projection du film "Wat-Health, inondations et risques sanitaires au Cambodge"
3 décembre à 13 h, à l'IRD  911 avenue Agropolis, 34000 Montpellier, amphithéâtre 
Un film d'Aurélie Surjus, produit par l'IRD, 21 minutes
 
Résumé - Le projet « Wat-Health - Inondations et Risques Sanitaires au Cambodge » avait pour objectif de déterminer en quoi et comment les modifications du régime des inondations des fleuves affectent la distribution des polluants et entraînent des changements dans la biodiversité des agents pathogènes et des vecteurs de maladies liées à l'eau, avec in fine des effets sur la santé, la production agricole et l'environnement. Le projet a réuni 4 unités de l’IRD (G-EAU, Mivegec, Espace-Dev et IGE) ainsi que des partenaires au Cambodge (l’Institut Pasteur du Cambodge, l’Institut de Technologie du Cambodge et l’Université Royale d’Agriculture). Du fait de sa nature pluridisciplinaire, ce sujet de recherche a nécessité la coordination de multiples thématiques imbriquées.
Le film Wat-Health revient sur cette aventure pluridisciplinaire à travers le point de vue de ses intervenants qui en montrent certains intérêts et difficultés. Parmi eux : S. Massuel, hydrogéologue, Jean-Philippe Venot (Agronome, G-Eau), Mallorie Hidé (bactériologiste moléculaire, MIVEGEC), Vincent Herbreteau (Géographe de la santé, Espace-Dev). Sylvain Massuel, hydrogéologue de l'IRD à l'UMR G-Eau, porteur du projet Wat-Health, présentera le film et participera à la discussion qui suivra la projection.

La thèse s'inscrit dans le projet ANR BlueState, projet qui se donne pour objectif l'analyse des manières dont les États régulent et encadrent l'accès et l'utilisation de l'eau douce, et l'étude des principaux facteurs influençant l'adoption ou le rejet de ces politiques de préservation des ressources en eau et des écosystèmes.

Le rôle des préfets dans la gestion de l'eau est central, mais relativement mal connu. Ils exercent des responsabilités traditionnelles en matière d'autorisation des installations, ouvrages, travaux et activités pouvant avoir un impact sur la ressource et les milieux, de contrôle, mais aussi de priorisation des usages en période de sécheresse. Les préfets arbitrent entre de multiples injonctions politiques, administratives, économiques et sociales, souvent contradictoires.

Cependant, le changement climatique et les tensions sociales de plus en plus importantes autour de l'eau conduisent de manière croissante à remettre en question leurs arbitrages en matière d'eau et d'environnement. Or, de récentes évolutions institutionnelles et législatives ont mis en place les conditions d’une tendance à la « préfectoralisation » de la gestion de l’eau.

La thèse vise à analyser le rôle évolutif des préfets et les variables socio-politiques qui sous-tendent leurs décisions dans le domaine de l'eau, en prenant notamment en compte leur trajectoire, leur ethos professionnel et les modalités d'évolution de leur carrière, les dynamiques institutionnelles qui les concernent le plus directement, la conflictualité sociale accrue autour de l'eau, ainsi que les configurations politiques locales dans lesquelles ils interviennent. Le projet de thèse comportera une analyse comparative des mesures de gestion de l'eau par les préfets sur 3 ou 4 territoires (à définir).

Pour permettre l'analyse des différentes facteurs influençant les décisions préfectorales autant que pour comprendre les différentes politiques de gestion entre des territoires présentant des conditions hydrologiques, économiques ou socioculturelles différentes, le projet de thèse adoptera une approche résolument interdisciplinaire.

 

Mots clés : Sciences politiques, sociologie de l’action publique, gouvernance, gestion de l’eau, politiques environnementales

L'effondrement de la biodiversité est particulièrement marqué en milieux aquatiques qui subissent de nombreuses pressions anthropiques. Pour tenter de l’enrayer, la Directive Cadre sur l’Eau (2000) invite les Etats membres de l’Union européenne à développer des politiques de conservation et de restauration. En France, ces politiques, mises en place sous l’égide des Agences de l’eau, sont portées par les gestionnaires territoriaux. Elles n’en restent pas moins technocentrées et descendantes – générant des controverses locales quand bien même des efforts de concertation sont déployés.

 

rize metropole lyon 1 RIZE -  © Photo : Métropole Lyon

Après plusieurs années, on remarque que les projets de restauration ont malgré tout du mal à aboutir (Lusson, 2021). Ils se heurtent à plusieurs écueils : divergences entre experts, manque de soutien politique et conflits d’usages. Pourtant, les controverses, loin d’être un obstacle, pourraient devenir des opportunités d’exploration collective et de co-construction – favorisant des projets de restauration écologiquement et socialement ambitieux.

 

Auzon Gramaglia def AUZON - © Photo : Christelle Gramaglia

 

 

La thèse qui s’inscrit dans la suite du projet participatif RESTEAU’DEBAT a trois objectifs :

 

 

  • La production d'un état des lieux des démarches participatives dans la conception et l'accompagnement des projets de restauration à l'échelle nationale (France) ;
  • L'accompagnement de la mise en œuvre et le suivi participatif de deux projets de restauration ;
  • L’accompagnement de communautés ripariennes émergentes attentives aux conditions de récupération des rivières.

Il s’agit d’une recherche partenariale qui ambitionne d’identifier les facteurs de réussite des politiques de restauration au-delà des seules interventions techniques – comme care. Dans cette perspective, des méthodes plurielles seront mobilisées - des entretiens individuels et collectifs, l’animation et l’observation d’ateliers participatifs - ainsi que l’accompagnement d’exercices de sciences participatives en collaboration avec l’équipe française du projet RIPACTIV (ZABR) et l'équipe européenne du projet RiVive (Biodiversa).

 

Mots clés : Socio-anthropologie de l'Environnement - Démarches participatives - Restauration des rivières - Citoyenneté riparienne

VOTRE MISSION ET VOS ACTIVITÉS

Vous contribuerez au projet de recherche GOVAQUA, financé par l’Europe dans le cadre du programme « Horizon Europe ». L’équipe de recherche est composée de chercheurs de plusieurs disciplines en sciences humaines et sociales spécialisés en économie, en gouvernance et en géographie principalement. L’ambition de ce projet est d’identifier, évaluer, développer et valider des instruments et des approches innovants en matière de gouvernance de l'eau afin de soutenir et d'accélérer la transition vers une utilisation durable et équitable de l'eau en Europe.

 

Contexte du stage

La plaine de la Crau (13) est un lieu assez spécifique en matière d’accès à l’eau : elle ne dispose naturellement pas d’eau de surface (sans cours d’eau sur son territoire), mais elle en a « artificiellement » de deux manières : par des canaux d’irrigation qui parcourent le territoire et par la nappe alimentée en grande partie par l’irrigation gravitaire de prairies de foin de Crau, permise par ces canaux. La production de foin est donc une composante importante pour la recharge de la nappe et son utilisation par d’autres agriculteurs ou d’autres usages (pour de l’eau potable et de l’eau industrielle et aussi pour alimenter en eau des zones humides qui n’existeraient pas sans cela).

Pour plus d'informations sur le stage : cliquez ici

 

Descriptif du stage

Le travail du stage s’appuiera sur de nombreux travaux conduits antérieurement sur cette plaine et notamment sur deux travaux d’étudiants en école d’ingénieurs (Pauline Ibgui en 2021 et Pierre Turquet en 2022). Il sera réalisé également en étroite collaboration avec deux acteurs du terrain : le SymCrau et la chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône. Au-delà de ces deux acteurs, il a pour objectif de conduire une enquête auprès des agriculteurs bénéficiaires de ces PSE, mais aussi d’autres (ceux qui n’ont pu en bénéficier, l’enveloppe financière étant limitée ou de ceux qui n’en ont pas voulu, notamment car bénéficiant d’autres programmes d’aides, telles les MAEC) afin d’analyser leurs motivations à participer ou non au dispositif et d’identifier et si possible quantifier les impacts techniques et économiques du dispositif sur les exploitations (par exemple en termes de changements de pratiques et maintien du revenu).

Il comportera plusieurs tâches, réalisées de manière séquentielle ou en parallèle :

  1. Revue de littérature sur les PSE et autres dispositifs d’aides aux agriculteurs pour dresser un panorama des intérêts et des limites de ces dispositifs pour le maintien d’exploitations agricoles considérées comme devant être soutenues pour des raisons environnementales ;
  2. Collecte et étude approfondie des documents disponibles et entretien avec le SymCrau (porteur du projet de PSE) pour recueillir son retour d’expérience du dispositif mis en place, mais également d’autres acteurs des filières (comme le comité du foin de Crau), la DRAAF pour l’articulation avec la PAC et des acteurs de l’environnement ;
  3. Enquêtes auprès des agriculteurs bénéficiaires des PSE, mais aussi non bénéficiaires, en vue de recueillir leur retour d’expérience, mais aussi d’identifier les avantages et les limites de ce dispositif par rapport à d’autres formes d’aides ou la situation sans aide. Pour cela, différentes étapes seront à suivre : conception d’un guide d’entretien ; identification des agriculteurs à enquêter ; réalisation des entretiens ; analyse de ces derniers ;
  4. Rédaction du mémoire/projet de fin d’études.

 

Vous serez accueilli.e au sein de l’Unité Mixte de Recherche G-EAU (Gestion de l’Eau, Acteurs, Usages) à Montpellier, qui regroupe 70 chercheurs et ingénieurs permanents et une cinquantaine de doctorants et post-doctorants de toutes disciplines. Vous serez encadré.e par Marielle Montginoul, chercheure en économie à l’INRAE (UMR G-Eau), tout en interagissant avec les autres membres de l’équipe GOVAQUA, notamment : Sylvie Morardet (INRAE), Josselin Rouillard (ECOLOGIC), Sébastien Loubier (INRAE), François Molle (IRD) et Tristan Guérin (INRAE).

 

LE PROFIL QUE NOUS RECHERCHONS

  • Formation souhaitée : de préférence, diplôme d’ingénieur agronome, mais ouvert aussi à un master en économie, en géographie ou en sciences humaines appliquées à l’eau, avec un intérêt pour les questions d’agriculture.
  • Détenteur du permis B pour se rendre sur le terrain.
  • Connaissances / expériences souhaitées : élaboration d’un questionnaire/guide d’entretien, conduite d’entretiens, capacité d’analyse, de synthèse et d’écriture
  • Aptitudes recherchées : la personne recrutée devra faire preuve d’autonomie et d’initiative. Elle devra se montrer intéressée pour échanger avec des agriculteurs sur leurs pratiques et leur opinion quant aux outils d’accompagnement aux « bonnes pratiques » qui s’offrent à eux.

 

Transmettre une lettre de motivation et un CV détaillé à : Marielle Montginoul

 Par e-mail : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

!!! Date limite pour postuler : 30 novembre 2024

Titre : Aquathèque et musées de l’eau. Comment conserver et partager la mémoire sociale, scientifique et écologique des milieux aquatiques ? 

 

Contexte :

L’eau et les écosystèmes aquatiques d’eau douce (rivières, lacs etc…), font l’objet de pressions croissantes, du fait du changement climatique et des rejets de contaminants liés aux activités humaines. La compréhension et l’anticipation des crises liées à l’eau est l’objet du programme OneWater dans lequel prend place le projet « Aquathèque ». Celui-ci vise à évaluer la faisabilité à l’horizon 2032, à l’échelle française, d’une archive réunissant des d’échantillons d’eau ou issus de milieux aquatiques continentaux (rivières, lacs, eaux souterraines…) ainsi que les données physico-chimiques et écologiques issues de leur analyse. L’Aquathèque permettrait notamment de conserver des indices et des preuves des altérations ou des améliorations de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques au cours du temps (en matière de chimie ou de biodiversité), en s’inspirant des banques d’échantillons environnementaux créées dans différents pays dans les années 1980.

Il s’agit cependant d’aller au-delà de la collection scientifique fermée au public : l’Aquathèque pourrait (1) intégrer les usages et attentes des acteurs et actrices concernés par l’eau et les milieux  aquatiques d’une part, et (2) constituer une vitrine de l’état des savoirs sur les milieux aquatiques, indispensable pour promouvoir une nouvelle « culture de l’eau » et œuvrer pour sa protection[1].

Cette « bibliothèque de l’eau » pourrait ainsi collecter, archiver et mettre en valeur plusieurs dimensions du patrimoine et de la mémoire de l’eau et des milieux aquatiques : 

  1. Patrimoine scientifique, mémoire des manières de mesurer et évaluer la qualité de l’eau et des milieux aquatiques – à l’appui des échantillons prélevés et conservés pour des analyses chimiques ou écologiques (eau, matières en suspension, organismes…), des instruments utilisés (capteurs, membranes…), mais aussi des discours et pratiques de ceux qui collectent et analysent.
  2. Mémoire sociale, celle des manières de vivre avec l’eau et les milieux aquatiques – à l’appui de recueil d’usages et de pratiques par les différents usagers (habitants, pêcheurs…)
  3. Mémoire des lieux, celle de rivières menacées par le changement climatique, ou celles amenées à évoluer après des projets de restauration écologique - qui montre de manière sensible les évolutions des paysages (enregistrement sonores, photographies, films, créations artistiques qui expriment les dimensions scientifiques et sensibles…)

Il s’agit de réfléchir au potentiel de l’Aquathèque pour montrer la diversité des mémoires et des expériences de l’eau et des milieux aquatiques, depuis des perspectives scientifiques et riveraines, de manière à éclairer une gestion future inspirée par les éthiques du soin (care).

 

Objectifs :

Le stage de master alimentera l’argumentation en faveur de l’ouverture du projet d’Aquathèque à différents publics. Il participera d’une part à la réflexion sur son statut, entre infrastructure de recherche et musée, et proposera des interfaces avec des publics variés à différents stades de vie du projet : conception de l’infrastructure, collecte, mise en valeur des échantillons et fragments de mémoire conservés et dissémination.

Pour cela, l’étudiant.e sera en charge de mener une enquête exploratoire sur les musées ou interfaces virtuelles dédiées aux milieux aquatiques (Musée de l’eau de Pont-en-Royans en Vercors, autres musées membres du Réseau mondial des musées de l’eau labellisé par l’UNESCO[2][2]). Il ou elle comparera les différentes initiatives en fonction de leurs objectifs, dispositifs matériels et publics. En parallèle, il ou elle prendra part aux échanges entre chercheurs et chercheuses impliqués dans la définition des contours de l’Aquathèque – pour y apporter une dimension « conservation et valorisation du patrimoine » et / ou médiation scientifique. 

En plus de la rédaction d’un mémoire de M2 sur les différentes initiatives muséales, l’étudiant.e pourra proposer des pistes pour accompagner le projet en cours d’Aquathèque et imaginer ses contours : collaboration arts et sciences, format d’exposition ou d’autres formes de médiations pour mettre en valeur ses collections futures.

 

Profil :

  • Stagiaire M2 en valorisation et médiation des patrimoines ou en muséographie, ou encore en anthropologie ou sociologie avec une spécialité sur le patrimoine, les musées ou l’environnement
  • Compétences : entretiens, capacités rédactionnelles, connaissances de base en design d’expositions et muséographie
  • Connaissances basiques ou appétence pour les sciences de l’environnement, et le travail en interdisciplinarité
  • Intérêt pour les collaborations arts et sciences
  • Permis B conseillé

Conditions matérielles :

Le stage de 6 mois sera accueilli à l’INRAE de Montpellier, au sein de l’UMR G EAU, avec des déplacements à prévoir à l’Université de Lyon 1 (UMR LEHNA/Institut des Sciences Analytiques). Il donnera lieu à une gratification mensuelle correspondante aux grilles de la recherche publique (autour de 550 euros par mois). Les frais de terrain et de déplacement à Lyon seront remboursés.

 

Candidature et contact :

Les éventuelles questions, et la candidature (CV et une lettre de motivation) sont à envoyer avant le 13/12/2024 à : 

  • Mathilde Lagrola (UMR LEHNA/UMR G EAU) : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. ,
  • Christelle Gramaglia (UMR G EAU) : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

 

[1][1] Voir notamment  : Mission. Why a Global Network of Water Museums?. Water Museums Global Network. https://www.watermuseums.net/about/mission/

[2][2] https://www.watermuseums.net/

Plusieurs documentaires scientifiques faisant intervenir des chercheurs et des chercheuses de l'UMR G-Eau ont été sélectionnés pour être projetés lors du Festival Sud de Sciences.
Les projections publiques gratuites auront lieu à la Médiathèque Émile Zola – 218 Bd de l’Aéroport international, 34000 Montpellier du 28 novembre au 1er décembre.
Venez découvrir des projections fascinantes et rencontrer des chercheurs et des réalisateurs.
 
Jeudi 28 novembre 20h: « Wat-Health - Inondations et risques sanitaires au Cambodge » (A. Surjus. /RD, 2021 - 21min)
En quoi et comment les modifications du régime des inondations affectent la distribution des polluants et entraînent des effets sur la santé, la production agricole et l'environnement.
Intervenant: Sylvain Massuel, hydrogéologue, IRD (UMR G-EAU)

Samedi 30 novembre 10h30: « Tresses de vie, voyage au cœur des rivières alpines » (M. Trabucchi. France Nature Environnement Provence Alpes Côtes d'Azur, 2021 -55min)
Rivières en tresse, Buëch, Drac et Haute Durance sont des milieux rares menacés par l'activité humaine
lntervenant·e-s: Mattia Trabucchi, réalisateur; Christelle Gramaglia, chercheuse, sociologue de l'environnement, INRAE (UMR G-EAU)

Dimanche 1er décembre 15h: « Quand la Seine débordera » (M. Schwarz, Tournez S'il vous Plaît ! / France Télévisions / Ceska Televize / CNC, 2022, 48min)
Le scénario probable d'une nouvelle crue centennale de la Seine, égale ou supérieure à celle de 1910, est étudiée par des chercheurs et ingénieurs en vue de protéger le métro ou les grands musées et imaginer une ville résiliente.
Intervenant: Pierre Balzergue, chargé d'études inondations INRAE (UMR G-EAU)

Initié par la Faculté des Sciences, le festival est porté par l’Université de Montpellier et organisé avec les organismes de recherche IRD, Cirad, INRAe, Inserm, le Centre de l’Imaginaire Scientifique et Technique (CIST) qui le coordonne, et en partenariat avec la Ville de Montpellier et le réseau des médiathèques et de la Culture Scientifique de Montpellier Méditerranée Métropole.
Plus d'information sur https://suddesciences.edu.umontpellier.fr et https://www.imaginairescientifique.fr/festival-sud-de-sciences/

Vendredi 13 décembre 2024, à 11h, Patrice Garin, Marielle Montginoul et Sébastien Loubier nous présenteront leurs travaux intitulés "Chronique d'une réforme tarifaire inachevée : de la rente en eau à la maladaptation".

 

Résumé : Pour être utilisée, l'eau a souvent besoin d'infrastructures hydrauliques pour l'acheminer, au bon moment, du lieu de sa disponibilité au lieu de sa consommation. Certaines infrastructures sont en place depuis très longtemps et ont fait l'objet d'améliorations technologiques et de gouvernance successives en réponse à l'évolution de l'utilisation de l'eau et des réglementations régissant ce bien commun. C'est le cas du canal de Neste, opérationnel depuis 1862, situé dans le sud-ouest de la France, dans le piémont pyrénéen. Il a été construit à l'origine pour répondre aux problèmes d'assainissement et de navigabilité des rivières. Cependant, l'irrigation est devenue l'objectif premier d'un canal complété par de nombreux barrages, appelé depuis « système Neste ». Le développement de l'irrigation a permis d'augmenter la production agricole et de soutenir la modernisation de l'agriculture. Les usages domestiques et industriels ont également bénéficié de cette eau brute et ont ensuite contribué à son financement. La santé et le maintien d'un débit minimum dans les rivières sont devenus des contraintes de gestion à respecter. La durabilité du système Neste est aujourd'hui remise en cause, pour ses finalités, la disponibilité de la ressource en eau et son déséquilibre financier.

 

La présentation se tiendra à la fois en présentiel sur le site Hydropolis Lavalette (salle Aquadémie), 361 rue JF Breton, 34090 montpellier et en distanciel via le lien suivant :

Join Zoom Meeting
https://ird-fr.zoom.us/j/93243489025?pwd=fsg9zdkO4EHHAal0vtEtOILaaDocKC.1
 
Meeting ID: 932 4348 9025
Passcode: 995032

 

Venez nombreux !

Vendredi 06 décembre 2024, à 11h, Pierre Balzergue nous a présenté ses travaux intitulés "Retour d'éxperience auprès d'entreprises inondées - Observatoire so-ii".

 

Résumé : Dans le cadre de notre observatoire sur les impacts des inondations (so-ii) piloté par l'équipe "adaptation/inondation" de l'UMR G-EAU (http://so-ii.org), notre équipe a lancé une nouvelle étude en 2024. L'objectif est d'identifier et de caractériser des entreprises inondées ainsi que les principaux dommages subis en réalisant des entretiens fermés, de façon exploratoire en porte à porte. Ces enquêtes ont été menées sur différents secteurs de Montpellier et sur plusieurs autres communes du bassin-versant du Lez (Hérault, France).

L'analyse des résultats de ces entretiens sera présentée et discutée lors de ce vendredi découvertes ainsi que la méthodologie testée lors de cette étude. Vos retours nous intéressent car ce type d'étude pourrait être pérennisé dans le cadre de l'observatoire so-ii, afin de produire des données de façon régulière et en complément des approches actuelles de l'observatoire. Le sujet sera également abordé, bien que dans un format assez différent, lors du séminaire 2024 de so-ii qui aura lieu jeudi 12 décembre à 14h, salle exp’eau.

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