Cette thèse s’inscrit dans un contexte de contrainte en eau grandissant pour les agriculteurs, avec des attributions de quotas d’eau plus contraignants que les autorisations individuelles précédemment attribuées. L’enjeu est donc de parvenir à une répartition du volume prélevable total satisfaisante pour eux, individuellement et collectivement, puis de définir des règles d’ajustement.
© Photo : C. Leduc, IRD
Le climat tropical de mousson indien est au cœur des écosystèmes, de la vie et des préoccupations des sociétés qui ont su développer des moyens sophistiqués de gestion des eaux, pour s’adapter aux saisons contrastées et pallier les déficits éventuels, potentiellement meurtriers, des pluies. Ils font partie intégrante de la constitution historique et socioécologique des lieux, des territoires et des systèmes agraires depuis des siècles.
Jean-Daniel Rinaudo et Marielle Montginoul nous informent de la parution d’un livre Franco-Australien sur la gestion quantitative des eaux souterraines, co-édité avec Cameron Holley, juriste à New South Wales University et Steve Barnet, du Dept for Environment, Water & Natural Resources de l’état d’Australie du Sud.
Du 10 au 28 novembre 2019, Nils Ferrand, CoOPLAGE UMR G-EAU, a guidé la Mission Interservices de l’Eau de Nouvelle-Calédonie (Gouvernement et les trois provinces) pour la conception et le pilotage du processus participatif multi-niveaux de mise en œuvre de la Politique de l’Eau Partagée (PEP) votée en mars 2019.
La finalité de Dem’Eaux Roussillon est de mieux connaître les volumes d’eau pouvant être prélevés dans les différentes couches de l’aquifère, aujourd’hui et dans le futur, compte tenu de l’évolution du climat et des dynamiques territoriales.
MAD4WATER : DevelopMent AnD application of integrated technological and management solutions FOR wasteWATER treatment and efficient reuse in agriculture tailored to the needs of Mediterranean African Countries
MADFORWATER est un projet de recherche et d’innovation financé par le programme de l’Union européenne Horizon 2020 et coordonné par l’Université de Bologne. Son titre est « le développement et l’application de solutions technologiques et de gestion cohérentes pour le traitement des eaux usées et leur réutilisation efficace pour une agriculture adaptée aux besoins des pays méditerranéens africains »
Le projet Soil Take Care étudie les problèmes de contamination du sol, de l’air et de l’eau dans des anciens sites miniers. Il est coordonné par José Darrozes du laboratoire Geosciences Environnement Toulouse (GET), associant l’Instituto superior tecnico (IST) de Lisbonne au Portugal, l’université d’Oviedo (UNIOVI), l’université polytechnique de Cartagène (unité GARSA, UPCT) et le centre technique catalan CTM en Espagne, l’université de Bordeaux (équipe EA 4592 Géo-ressources et Environnement), l’université de Limoges (GRESE - Groupement de Recherche Eau Sol Environnement ) et IRSTEA (UMR G-EAU).
© D. martin, IRD : Parc naturel en bordure du Fleuve Sénégal
Engager une démarche sociohydrologique pour produire des savoirs « alternatifs » sur les eaux du fleuve Sénégal
Savoir c’est pouvoir. Changer les modes d’actions sur l’eau implique de modifier la manière de produire et de diffuser des savoirs sur l’eau, véritable enjeu pour un autre développement autour des questions d’accès à l’eau et de préservation des ressources. « Oser » ce renouvellement, c’est la raison d’être de l’équipe-projet SocioHydr’OSé. Pour cela, deux axes de dialogue sont au cœur de notre programme : le dialogue interdisciplinaire entre sciences de la société (Socio) et sciences de l’eau (Hydro) ; le dialogue entre acteurs de l’eau (scientifiques, sociétés locales, autorités).
A l’échelle mondiale, il y a un intérêt renouvelé pour des stratégies de gestion de l’eau, basées sur la recharge artificielle des aquifères.
Une des contraintes importantes pour la mise en œuvre d’une gestion des nappes est l’accès à l’information sur la ressource et ses usages, et la circulation de cette information. Le projet eGroundwater se propose de tester des méthodes pour appuyer une gestion participative et durable des eaux souterraines grâce à des systèmes d’information innovants.