Dans les zones arides, les agriculteurs ont appris à tirer parti des crues et décrues des cours d’eau. Dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal, la surface exploitable est incertaine. Quasiment disparue durant les sécheresses des décennies 1970 et 1980, celle-ci a repris du service depuis le milieu des années 1990. Des chercheurs de l’UMR G-EAU et d’universités de la région ont analysé cette surface exploitable après la crue et la capacité de résilience des habitants.

 

Pour en savoir plus sur cette actualité IRD, co-écrite avec JC Poussin, Agronome, consultez les liens suivants :

https://www.ird.fr/le-delicat-equilibre-des-cultures-de-decrue

https://www.facebook.com/IRD.DR.Occitanie

Coup d'envoi du projet Sertões dans le Nordeste ! Financé par AFD France et porté par le Cirad en partenariat avec Funceme, le projet va permettre d'améliorer la gestion de l'eau, la production agricole et la sobriété énergétique. 

Plus d'infos

Contacts :

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Chercheur a usein de l'unité mixte de recherche GEAU (Gestion de l'eau, acteurs, usages)
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Directeur Régional du Cirad pour l'Amérique du Sud

 

Mare permanente de Tombo, ©Photo : S. Bachir, IRD

 

Dans le S.O du Niger, à proximité de Niamey, un suivi hydrologique détaillé a été conduit au cours des 25 dernières années sur 10 000 km2 par les programmes de recherche internationaux HAPEX Sahel et AMMA. Cette observation de terrain à long terme a conduit à de nombreux résultats scientifiques majeurs. Parmi eux, le plus original et spectaculaire est la remontée continue de la nappe phréatique en dépit des grandes sécheresses des années 1970 et 1980 (~4 m en 40 ans). Cette hausse est liée au déboisement des savanes naturelles qui a provoqué un afflux d’eau de ruissellement supplémentaire vers les mares temporaires occupant les bas-fonds, considérées comme les principales zones de recharge de l’aquifère. Un suivi fin hydrodynamique, géochimique et isotopique (18O, 2H) ainsi que des campagnes de nivellement et de photographie aérienne ont été conduits entre 2013 et 2016, en complément des mesures antérieures.

 

Notre étude se focalise sur une sous-partie de 900 m2, dans le S.E du site à long-terme, où la hausse généralisée des réserves souterraines induit même l’apparition de nouvelles mares permanentes sur au moins 50 ha dans les zones les plus basses. Ces nouvelles mares correspondent à l’affleurement de la nappe alors que les mares temporaires "habituelles" résultent uniquement des dynamiques de surface. Le nombre et la superficie de ces mares d'affleurement de nappe ont augmenté depuis une vingtaine d’années, ainsi que les surfaces irriguées autour d'elles pendant la saison sèche. L’évaporation dans les mares augmente considérablement leur conductivité électrique (CE supérieures à 1000 µS.cm-1) tandis que la minéralisation naturelle des eaux souterraines reste très basse (CE entre 20 et 100 µS.cm-1). Cette différence de salinité est confirmée par le suivi isotopique (18O, 2H) qui a également montré que les eaux superficielles connaissent une évaporation significative (teneurs en O-18 supérieures à +7 ‰). La reprise évaporatoire directe à partir de la nappe phréatique est aussi sensible à l’échelle locale des mares où celle-ci est proche de la surface. L’utilisation conjointe d'eau de surface et d’eau souterraine pour l’irrigation peut éviter la salinisation des sols et contribuer également à atténuer les impacts de l’irrégularité des précipitations sur l’agriculture.

 

mago pg© Photo : Plateforme expérimentale - B. Molle, INRAE

 

 

Face à la pénurie en eau dans les régions méditerranéennes, de nouvelles technologies prometteuses voient le jour pour améliorer la performance des systèmes irrigués. Cependant leur mise en œuvre sur le terrain s’avère très lente. L’objectif du projet MAGO est d’établir la connexion entre les résultats de la recherche et les besoins des utilisateurs. De nouvelles solutions de gestion intégrée des ressources en eau pour une agriculture méditerranéenne durable seront étudiées (Tunisie, Espagne, France et Liban), dans une optique d’amélioration de l’efficience, d’utilisation d’eaux alternatives et d’adaptation au changement climatique. Elles s’appuieront sur une approche participative avec les utilisateurs finaux et les divers acteurs, ainsi que sur une plateforme collaborative en ligne avec applications web.

cult tom irr serra wittling pg© Photo : Culture de tomates irriguée - Claire SERRA-WITTLING (INRAE)

 

La société ACTIS souhaite proposer aux particuliers une solution informatique leur permettant de piloter l'irrigation de leurs jardins, avec le minimum d'informations à renseigner. Ce système fonctionne avec les chroniques météos passées et les prévisions météo. Le présent projet consiste à réaliser la preuve du concept en utilisant le modèle OPTIRRIG en « temps réel » pour décider des dates et doses d’apports d’eau, en conditions expérimentales sur le site de Lavalette.

bassin irrig ouedraogo pg © Photo : Petits bassins d’irrigation - Rahim Ouedraogo (Cirad)

 

 

 

Le projet vise à co construire des solutions d’irrigation avec les principaux acteurs du secteur de la petite irrigation au Burkina Faso, notamment les services d’appui à l’innovation. Il porte sur la petite irrigation privée autour des barrages et dans les bas-fonds, ainsi que sur l’irrigation de complément à partir de petits bassins. Il s’agira de trouver des solutions aux problèmes de gestion de la ressource eau souterraine et de surface notamment au niveau des puits, des pompes ou de l’apport d’eau aux plantes. Le projet mobilise des équipes pluridisciplinaires africaines et européennes, notamment en hydrologie, en agronomie et en sciences sociales.

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