En Afrique subsaharienne, l’impact du réchauffement climatique sur les rendements des cultures pluvieuses se fait de plus en plus ressentir entrainant des pertes de récoltes pouvant atteindre 30 % chez les agriculteurs familiaux. Face à des périodes de sécheresse plus longues et fréquentes, l’irrigation complémentaire par bassin de collecte des eaux de ruissellement (BCER) a été vulgarisée pour permettre aux producteurs de préserver leurs récoltes. Malheureusement, les importantes pertes d’eau par infiltration dans les BCER tendent à annuler l’efficacité de cet ouvrage. Ma thèse vise à optimiser la conception du BCER en utilisant des solutions simples, peu coûteuses, écologiques et durables pour l’imperméabiliser.

 

Avec des bassins étanches, les producteurs disposeront d’une réserve d’eau suffisante pour l’irrigation d’appoint pendant les périodes de sécheresse. Aussi, ces bassins permettront d’introduire des cultures à cycle court dès la fin de la saison pluvieuse et produire des pépinières destinées à la vente. Les agriculteurs pourront également pratiquer la pisciculture dans leurs BCER. Le poisson ainsi élevé est une source supplémentaire de protéine dans l’alimentation et de revenu pour les familles. À terme, ma thèse contribuera à la sécurité alimentaire et à l’accroissement des revenus des ménages ruraux.

 

 Mots clés : bassin de collecte des eaux de ruissellement ; drainage ; infiltration ; imperméabilisation ; irrigation de complément ; stockage de l'eau

 

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 Vue aérienne du dispositif expérimental composé

de 16 bassins expérimentaux revêtus de 4 façons différentes

©  Mme BORO, juin 2024

  Illustration de l’irrigation de complément

Source Zongo et al. 2022, Agriculture & Food Security

https://doi.org/10.1186/s40066-021-00347-0

Le 10 Juin 2022 à 11h, Claire Dabas a présenté ses travaux intitulés "Mettre en débat et évaluer la résilience territoriale et la capacité d’adaptation au changement climatique de territoires ruraux tunisiens"

 

Résumé :

Mon stage porte sur la question de la résilience territoriale. Il se déroule en Tunisie dans le cadre du programme d'adaptation au changement climatique des territoires ruraux vulnérables (PACTE). Le programme PACTE vise à accompagner l'élaboration de plans d'aménagement du territoire via une démarche de diagnostic et de planification participatifs. Mon travail porte sur la dimension sociale de la résilience territoriale. J'interroge la notion même de résilience territoriale telle qu'elle est pensée par la recherche scientifique et perçue par les acteurs locaux. Je m'intéresse donc aux questions de solidarité territoriale, d'attachement au territoire, d'entraide, et de liens sociaux qui sous-tendent la résilience des populations dans les zones PACTE. Mon travail passera par des entretiens et des ateliers avec le comité de territoire de Bizerte, un des terrains du programme PACTE. L'ambition de mon travail est également de questionner dans quelle mesure cette méthode d'évaluation de la résilience territoriale pourrait être mobilisée ailleurs.

C’est l’association d’une production agricole et électrique avec des panneaux solaires. 

Les panneaux, outre la production électrique, permettent une protection partielle des cultures contre les excès du climat, avec un objectif de réduire l’évapotranspiration et donc les consommations d’eau. La qualité de certaines productions à haute valeur ajoutée (fruits, légumes, vigne) peut s’en trouver améliorée.

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