Le contexte méditerranéen se caractérise par une inégale répartition des précipitations dans le temps et l’espace. Historiquement, les sociétés locales ont appris à composer avec des évènements de crue et de sécheresse. Dans le sud de la France, l’hydraulique villageoise témoigne de cette maîtrise de l’eau. Mais actuellement, la présence de ces aménagements ne va plus de soi. C’est notamment le cas pour les canaux d’irrigation gravitaire (béals) qui maillent le territoire cévenol.
Ce projet a pour objectifs de mieux caractériser la demande en eaux usées traitées, les attitudes et perceptions des décideurs, usagers et consommateurs finaux, et les dynamiques locales qu’une telle solution suscite.
Tout l’enjeu pour la gouvernance locale consiste à mieux prendre en compte l’évolution du trait de côte dans les politiques publiques, de faire des choix d’urbanisme adaptés et cohérents et de prévoir sur le long terme les conséquences de ces choix. Il est ainsi question de relocaliser une partie des enjeux à l’écart des zones les plus exposées aux risques.
F. Molle est co-auteur de l'article intitulé "The paradox of irrigation efficiency".
Cet article est paru dans le journal "Science" le 24 août 2018.
Pour en savoir plus : http://science.sciencemag.org/content/361/6404/748.summary
Magalie Bourblanc, Chercheur en sciences politiques, membre de Govinn et actuellement accueillie au CEEPA (Centre for Environmental Economics and Policyin Africa) de l'Université de Prétoria, vient de publier un article intitulé "Cape Town should serve as a wake up call for managing water in South Africa"
dans "The Conversation".
Le projet VIANA étend une recherche existante sur les vulnérabilités de l’agriculture irriguée au Maghreb, en caractérisant de potentielles solutions agroécologiques locales, et en analysant le contexte nécessaire/favorable à l’émergence de ce genre de pratiques. En utilisant le concept de capacité adaptative, et en faisant l’hypothèse qu’il existe des potentielles d’adaptations et d’innovations fortes au niveau de territoire, l’objectif de ce projet est d’identifier, caractériser et co-évaluer les pratiques locales et systèmes à bas-intrants, développés par les acteurs à différents échelles (parcelle, exploitations, territoire) pour faire face à ces vulnérabilités.
Comme dans de nombreuses mégalopoles d'Asie du Sud-Est, Ho Chi Minh-Ville (> 10 millions d'habitants) souffre des problèmes critiques de ressources en eau. Les objectifs de ce projet sont de modéliser la relation entre les eaux de surface et les eaux souterraines dans le bassin de la rivière Sai Gon, au Vietnam, en utilisant des isotopes stables de l'eau avec des données hydrochimiques et hydrodynamiques complémentaires.
L'objectif de ce projet est de vérifier le modèle des échanges entre les eaux fluviales et les eaux souterraines dans le delta du Mékong en utilisant des isotopes stables et du radon 222. Pour atteindre cet objectif, les précipitations locales, l'eau de la rivière et les eaux souterraines dans la zone d'étude seront recueillies à la fois à l'échelle saisonnière et à l'échelle de pompage d'essai.
© SDIS31
Chaque saison amène son lot d’inondations. Pour les crues lentes des solutions comme Vigicrue existent. Les crues rapides sont par contre plus difficiles à anticiper, gérer et le retour à la normale est complexe. Le projet s’intéresse à la modélisation des crues rapides en termes de gestion des risques et de résilience, utilisant un réseau de collecte et de traitement de l’information.
L'UMR G-EAU a participé à l’édition du nouveau dossier d’Agropolis International n° 23 « Systèmes complexes de la biologie aux territoires » (juin 2018 - 80 pages).
Cet ouvrage présente les compétences en formation et en recherche sur les "systèmes complexes" en Occitanie.