© JC. Bader, IRD : Barrages existants et en projet sur le bassin du fleuve Sénégal.
© JC. Bader, IRD : Barrages existants et en projet sur le bassin du fleuve Sénégal. Le 29 janvier 2021 à 11h00, Frédéric Grelot a présenté "so-ii - Instrumenter sur la durée l'observation des adaptations aux inondations"
Depuis décembre 2019, l'observatoire des impacts des inondations so-ii est reconnu comme un service d'observation de l'OSU Oreme et devrait contribuer à la future ZA BCM. Le périmètre géographique de so-ii est centrée autour des bassins versants de l'Étang de l'Or et du Lez. Cet observatoire vise à la production de données sur les impacts des inondations, mais également des adaptations en lien avec l'occurrence de ce risque naturel. Il est organisé en tâches d'observation complémentaires. L'objectif de cette présentation est de présenter les observations en cours d'acquisition (méthodes et données), en explicitant le lien avec les thématiques de recherche portées au sein de l'UMR, et d'ouvrir la discussion à de possibles collaborations.
Pour en savoir plus : http://so-ii.org
L’agriculture engendre des impacts à la fois positifs et négatifs sur l’environnement, comme la contamination des eaux par les pesticides. Les relations entre pratiques agricoles et impacts environnementaux sont complexes. Identifier des solutions requiert de s’intéresser autant aux processus physiques (e.g. transfert de polluants) qu’humains.
Ces deux aspects sont retenus dans le projet RIVAGE dont l’objectif est de mettre en place un dispositif d’évaluation et d’accompagnement des innovations en agriculture pour améliorer la qualité du milieu et des produits agricoles.
Nous travaillons à l’échelle d’un territoire en Guadeloupe, sur un bassin versant équipé pour le suivi des pratiques agricoles, des flux hydriques et de la qualité des sols et des eaux. Pour acquérir des éléments de diagnostic, le projet vise à analyser les pratiques agricoles et à formaliser les connaissances sur le fonctionnement du milieu physique (transfert des polluants au sein des différents compartiments de l’environnement). Ces connaissances seront mobilisées dans un système d’information participatif conçu à partir d’un modèle de représentation des relations entre processus humains et environnementaux (modèle DPSIR). Des innovations seront alors identifiées et testées dans le cadre de la mise en place d’un dispositif d’expérimentation en partenariat. Le résultat est une approche intégrée, justifiée par la diversité des acteurs impliqués dans le processus de changement (agriculteurs et acteurs du développement agricole (cible principale), gestionnaires du territoire, associations, habitants, consommateurs, et la communauté scientifique) : (i) intégration des points de vue pour aboutir à un diagnostic partagé des enjeux territoriaux; (ii) intégration des connaissances pour représenter de façon efficace les impacts des pratiques agricoles sur l’homme et son milieu.
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| Crédit photo (JB Charlier, BRGM) |
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| Crédit photo (JB Charlier, BRGM) |
le 22 janvier 2021 Meriem Jouni a présenté ses travaux intitulés : "Évaluation environnementale des pratiques agricoles et des aménagements de conservation des eaux et des sols"
La dégradation de la qualité des eaux des rivières karstiques comtoises observée depuis plusieurs décennies se traduit notamment par des excès en nutriments.
L’objectif global de ce projet est de mieux comprendre l’impact des activités anthropiques (agricoles, rejets domestiques) sur le devenir des nutriments dans les eaux, aux différentes échelles de la source et du bassin versant.
Le projet comporte 3 grandes Tâches:
- La première vise à évaluer les effets du changement global (climatique / anthropique) sur la qualité des eaux à l’échelle régionale, en croisant les évolutions à moyen-long terme des différentes variables hydro-climatiques, agronomiques et physico-chimiques.
- La deuxième tâche vise à mieux comprendre ce qui conditionne les interactions surface/souterrain aux différentes échelles de l’aquifère et du bassin versant, en utilisant une approche pluridisciplinaire.
- La troisième tâche a pour objectif de caractériser l’impact des pratiques agricoles et la dynamique des transferts de nutriment dans les sols, vers les sources et les rivières.
En parallèle, un travail est dédié à la construction d’une vision partagée entre acteurs de terrain et scientifiques sur les causes de perturbation des rivières comtoises. Un transfert de connaissance auprès des agriculteurs sera également réalisé en parallèle de la valorisation des résultats du projet.
Les retombées opérationnelles sont de répondre aux questions relatives à la dispersion des nutriments dans les hydrosystèmes karstiques et à la caractérisation des zones contributives à la contamination des eaux.
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Crédit photo : Aurélien Vallet (BRGM)
Dans le cadre de la réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation des vignes, l’objectif du projet VITIREUT est triple :
- Acquérir des connaissances techniques et scientifiques sur l’incidence de l’irrigation à partir d’eaux usées urbaines traitées sur la vigne, avec comme finalité de déploiement de la technique au niveau régional, par la mise en place et le suivi d’expérimentations sur les deux sites existants de Roquefort des Corbières et de Murviel-lès- Montpellier
- Optimiser la mise en œuvre technique du procédé, notamment pour ce qui concerne les systèmes d’irrigation et la gestion de nutriments
- Etudier la faisabilité technique et économique d’utiliser des effluents vinicoles traités pour l’irrigation
Structure du projet/WPs :
1. Maitrise de l’efficience de l’irrigation dans le cas des EUT
2. Efficience agronomique de l’irrigation par des eaux usées traitées
3. Maîtrise des risques sanitaires et environnementaux
4. Etude de la faisabilité technique et économique de l’utilisation d’effluents vinicoles traités pour irrigation
Wat-Health est un projet de recherche et de formation qui consiste à identifier et à définir les aléas et la vulnérabilité des populations rurales aux risques sanitaires liés aux inondations, afin d'anticiper les réponses appropriées aux enjeux de protection.
Le projet de recherche GOETHE "Gouverner les bassins côtiers méditerranéens pour mieux lutter contre l’eutrophisation des lagunes et engager leur restauration écologique" est un projet interdisciplinaire qui associe des chercheurs de différents horizons disciplinaires pour analyser les apports terrigènes en éléments nutritifs à l’entrée des lagunes, ainsi que leur impact sur le fonctionnement écologique des écosystèmes aquatiques des étangs de Thau, de l’Or et des Palavasiens. Une des originalités du projet se situe au niveau de l’étude des boucles de rétroaction, envisagées de deux points de vue : celui d’une analyse de politique publique avec l’étude du processus de policy feedback loop (de l’évaluation d’une politique vers la décision) mais aussi et surtout du point de vue de la political ecology, en étudiant les rétroactions plus contre-intuitives de l’aval vers l’amont du bassin versant.
© Photo : L'étang de Thau vu depuis Sète, par Christian Ferrer, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28213883 -
Depuis 2013, la Société Hydrotechnique de France décerne chaque année le prix Pierre Massé, destiné à encourager toute personne ayant récemment soutenu une thèse ou ayant publié des travaux innovants concernant les sciences humaines et sociales appliquées aux domaines de l’eau.
Brice Auvet, qui a réalisé au sein de G-EAU et soutenu en janvier 2019 ses travaux de thèse intiulés « Façons de gouverner et façons de faire de l’eau en Crau », vient de se voir décerner ce prix pour son travail.
Pour en savoir plus : https://www.shf-hydro.org/la-shf/nos-actions/prix/prix-pierre-masse-eau-et-societe
Toutes nos félicitations à Brice pour ce succès mérité !
Depuis la création de ce prix en 2013, c’est la troisième fois qu’un doctorant de G-EAU le reçoit, ce qui est une belle reconnaissance collective.
Le Conseil Scientifique de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme attribué, le 27 novembre 2020, le Prix de thèse de la MMSH 2020 à Delphine Acloque pour ses travaux intitulés "Conquérir le désert: Recomposition des acteurs et des territoires agricoles en Egypte"
Ce prix d'un montant de 3 000 euros sera destiné à la publication de la thèse, dans l'une des collections de la MMSH, de ses laboratoires ou de partenaires de la MMSH (Réseau national des Maisons des sciences de l’homme, Réseau des Écoles françaises à l’étranger, UMIFRE).
Pour en savoir plus : https://www.mmsh.univ-aix.fr/








